À bon port
293 pages
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Description

CERTAINS LIENS NE PEUVENT ÊTRE ROMPUS…
Dans leurs nouvelles vies en Amérique, Tora, Elsa, Kaatje et Karl doivent tous faire face à une tragédie personnelle qui menace de briser tous les rêves qu’ils avaient échafaudés avant de quitter la Norvège. Les multiples mensonges inventés par Tora lui ont coûté un avenir prometteur et l’homme qu’elle aime. Lorsque la tragédie frappe, Elsa doit s’accrocher à sa foi et trouver en elle toute la force nécessaire pour découvrir qui elle est et comment se sortir de son malheur. Après la disparition de son mari, Kaatje se démène pour élever seule deux fillettes et s’occuper de sa ferme. Karl se retrouve quant à lui face à la solitude et au vide. Choisissant de faire confiance à Dieu – et de se faire confiance les uns les autres — ils parviendront à traverser ces eaux troubles pour arriver à bon port.
Découvrez les rives richement boisées du territoire de Washington, la ville de Yokohama en plein essor, les vagues turbulentes et menaçantes de la haute mer – vivez une saga épique de persévérance, de douleur, de foi et de consentement à l’appel de sa vocation, dans la série Les aurores boréales.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2020
Nombre de lectures 3
EAN13 9782898039492
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR À BON PORT DE LISA TAWN BERGREN DEUXIÈME TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« Le deuxième roman historique de la trilogie Les aurores boréales devrait remporter à tout le moins autant de succès que le précédent, La femme du capitaine . Bergren réussit ce tour de force en nous faisant suivre cette fois-ci ses émigrants norvégiens dans la vallée Skagit du territoire de Washington vers la fin des années 1880. Bergren plante le décor pour une conclusion qui sera attendue avec impatience par les lecteurs, jusqu’à la publication du dernier roman de la série, Le soleil de minuit . »
— Marketplace
« 4 1/2 étoiles ! La saga des compatriotes de Bergen (ces personnages qui ont quitté la Norvège pour l’Amérique dans le premier tome) se poursuit dans ce roman rempli d’action, qui les fera déménager de la côte est au territoire de Washington, au grand plaisir des lecteurs qui en auront le souffle coupé — et qui devront attendre avec impatience la parution du troisième tome de la série. »
— Romantic Times
« Idylles, aventures et personnages multidimensionnels foisonnent dans cette lecture divertissante. »
— Booklist
« Ce roman très bien écrit vous transportera dans des endroits où vous n’êtes jamais allé. Les douleurs et les joies de ces femmes vous empêcheront d’interrompre votre lecture et vous laisseront dans l’expectative jusqu’à ce que vous puissiez mettre la main sur le troisième tome de la série. »
— Rendezvous
CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR LA FEMME DU CAPITAINE DE LISA TAWN BERGREN PREMIER TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« Lisa Tawn Bergren a un style direct, évocateur, qui rend ses personnages des plus vivants. Ils entrent littéralement dans votre cœur. »
— Francine Rivers, auteure
« Quel récit d’aventure incroyable ! Même avec une toile de fond aussi vaste, l’auteure de La femme du capitaine réussit à braquer sa lorgnette sur des personnages auxquels vous vous attacherez profondément, de la première à la dernière page, alors qu’ils luttent contre les tentations de l’esprit et de la chair que nous connaissons tous trop bien. Les talents d’écriture de Bergren se dévoilent dans ce roman historique passionnant — je l’ai adoré ! »
— Liz Curtis Higgs, auteure
« Mon coup de cœur du mois. 4 1/2 étoiles ! Lisa Tawn Bergren est une écrivaine de fiction historique de rare talent. Dans un style exquis, elle plonge ses lecteurs choyés dans ce monde d’émotions puissantes que vivent ses riches personnages. Ne manquez pas le prochain tome de cette trilogie enlevante. »
— Romantic Times
« Lisa Tawn Bergren entremêle habilement les destins de ces immigrants appelés à vivre bonheurs et malheurs dans leur pays d’adoption. Les personnages nous prennent au cœur et continuent d’occuper nos pensées, même une fois le livre refermé. La femme du capitaine est un récit qui fera tanguer l’imagination du lecteur ! Une saga triomphale ! »
— The Literary Times

Copyright © 1999 Lisa Tawn Bergren
Titre original anglais : Deep Harbor
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec WaterBrook Press, une division de Random House, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Matthieu Fortin
Traduction : Catherine Vallières
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photographie de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89803-947-8
ISBN PDF numérique 978-2-89803-948-5
ISBN ePub 978-2-89803-949-2
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
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Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Pour tous ceux et celles que l’Immensité attire, et qui ne peuvent s’empêcher d’y plonger.
Note de l’auteure
Beaucoup de personnes m’ont demandé comment prononcer « Kaatje », et j’ai pensé vous répondre avant que vous n’entamiez le deuxième tome. J’ai entendu des propositions qui allaient de « Katie » à « Cootie » à « Catgee ». Il faut simplement dire « Kaaatya ». N’est-ce pas joli ? Désolée de vous avoir donné du fil à retordre. Mon livre de prénoms, bien pratique, m’indiquait les prononciations !
Prologue

Juin 1886
T ORA A NDERS MARCHAIT D’UN PAS DÉCIDÉ SUR UN TROTTOIR DE BOIS d’Helena, au Montana. Ces derniers temps, elle marchait toujours d’un pas décidé dans ses déplacements, peu importe où elle allait, mais c’était encore plus vrai cette journée-là. Trent Storm était de nouveau en ville. Et il l’avait invitée à dîner. Elle devait retourner à sa belle maison de style reine Anne — la fierté d’Helena — pour y prendre son bain et se changer. Cette soirée-là serait différente ; elle en était certaine. Cette soirée-là, Trent lui ferait finalement la grande demande. N’attendait-elle pas ce jour depuis quatre ans ?
Elle fit un signe de tête à deux grands cow-boys qui lui rendirent un salut appréciatif en touchant du bout de leurs doigts le rebord de leur chapeau, puis elle salua également deux femmes qu’elle n’avait jamais vues. Tora était à Helena depuis un peu plus d’un an. Ayant fait construire dans les environs ses dernières haltes routières pour les entreprises Storm, elle avait décidé qu’il était temps qu’elle ait elle-même un semblant de chez-soi. Et ce faisant, elle espérait attirer Trent à l’ouest, car elle refusait catégoriquement de retourner dans l’est.
Cet endroit rude et plein d’énergie fourmillait de problèmes, mais aussi de bonnes occasions, ce qui lui convenait parfaitement. Elle adorait les montagnes qui s’élevaient doucement au loin, ces collines onduleuses qui se transformaient en plaines. Le Montana, plus que tout autre endroit, était un territoire digne de Tora Anders. Trent finirait par en tomber amoureux tout comme il était jadis tombé amoureux d’elle. Au loin, elle entendit le train siffler et elle accéléra le pas. Elle ne croyait pas que Trent serait sitôt chez elle. Avant de venir la rejoindre, il consacrerait fort probablement du temps à ses affaires d’entreprise et se rendrait au Helena’s Storm Roadhouse — un des établissements les plus chics que Tora avait fait construire pour lui.
Elle n’avait pas à craindre sa visite d’inspection. Tora était devenue une patronne exigeante et perfectionniste. Elle faisait elle-même fréquemment des vérifications à l’improviste de ses établissements, et elle prêtait attention à chaque détail. Si une table n’était pas recouverte d’une nappe et de serviettes immaculées et que les ustensiles n’étaient pas placés comme il se devait, tous savaient qu’elle était capable de tirer sur la nappe jusqu’à tout faire tomber sur le plancher, et qu’elle pouvait fort bien congédier le gérant sur-le-champ. Par conséquent, les établissements qu’elle avait ouverts pour Trent — seize au cours des cinq dernières années le long du Northern Pacific — avaient la meilleure réputation d’entre tous. Elle sourit et se sentit un instant pleine de suffisance. Avec un peu de chance, Trent avait tout comme elle sûrement eu vent des bons mots de la critique. À vingt-deux ans, Tora Anders exerçait un pouvoir qui devait être pris en compte. Et sa renommée — le « phénix des relais Storm » — rivalisait avec celle de sa sœur Elsa Ramstad, l’« héroïne du cap Horn ».
Elle rit sous cape, songeant à son père et à ce qu’il aurait pensé s’il avait lu les journaux américains. S’il était encore vivant.
« Le paternel aurait probablement été scandalisé, songea-t-elle. Il n’avait jamais vraiment accepté le mode de vie américain : la liberté et les occasions possibles. »
Ses deux filles cadettes, Elsa et Tora, n’étaient certainement pas devenues ce qu’il voulait qu’elles soient dans la vie. Carina, l’aînée, était la seule qui avait répondu aux aspirations de ses parents ; c’était la seule qui était demeurée à Bergen, en Norvège, qui avait épousé un homme de cette ville — Garth Ramstad — et y avait élevé des enfants.
Tora fronça brièvement les sourcils en songeant à sa propre fille, Jessie, puis elle la chassa aussitôt de sa tête. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas pensé à cette enfant, et elle décida rapidement qu’elle n’y repenserait plus encore avant longtemps. C’était un peu plus plaisant de penser au fils d’Elsa, Kristian, qui devait maintenant avoir à peu près deux ans. Il y en avait peut-être un autre en route. Il lui était difficile de savoir étant donné qu’elle n’avait pas écrit à Elsa depuis plus de quatre ans — elle avait appris l’existence de son neveu en lisant les populaires articles d’Elsa dans le New York Times .
Elle quitta le trottoir pour emprunter l’allée de briques au motif complexe qui menait au portail de fer sculpté devant sa maison. En montant les marches, elle enleva ses gants blancs en chevreau et elle tira sur le large ruban qui retenait son chapeau de paille français sur sa tête. Il faisait chaud pour juin, mais cette chaleur lui faisait tout de même du bien.
Sasha, sa domestique — l’une des trois qui œuvraient dans l’énorme maison — lui ouvrit la porte comme si elle l’attendait. Tora en fut des plus satisfaites.
— Bon après-midi, Sasha, dit-elle d’un ton guindé en entrant par l’énorme porte.
Il faisait frais à l’intérieur ; les hauts plafonds et les épais panneaux d’acajou gardaient l’endroit plus sombre, et donc plus frais qu’à l’extérieur. Elle tendit ses gants et son chapeau à Sasha.
— J’imag

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