À la vue de tous
198 pages
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À la vue de tous , livre ebook

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Description

Mallory Scott est une excellente espionne britannique. Sa mission actuelle, qui consiste à faire tomber un groupe de voleurs et d’escrocs de diamants, devrait être un jeu d’enfant. Elle prévoit de mettre la main sur l’un des membres du gang, d’infiltrer le groupe et de découvrir les informations dont elle a besoin pour les attraper et les poursuivre en justice. La chance est de son côté et, en moins de vingt-quatre heures, elle déjeune avec Baxter Collinson, le plus jeune et le plus beau des voleurs de diamants. Ce à quoi elle ne s’attend pas, cependant, c’est à s’entendre aussi bien avec lui. L’attraction bouillonne entre eux – et pour une fois, de la part de Mallory, ce n’est pas de la comédie. Pour la première fois de sa carrière, Mallory se bat avec ce qu’elle doit faire.


Peut-elle ignorer son cœur pour le bien de la mission ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782384400355
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
À la vue de tous
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Lucy Felthouse
Titre original : Hiding in plain sight
© 2017 Lucy Felthouse
Traduit de l’anglais par B.A. Pinto
Relecture et correction par L. Ross, M. Girard
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-035-5
Première édition française : janvier 2022
Première édition : juillet 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 



 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Mallory Scott repéra ceux qu’elle cherchait au moment où elle entra dans le bar de l’hôtel. Bon sang, elle n’avait même pas eu besoin de chercher ; ils étaient si bruyants et détestables qu’ils demandaient à être remarqués.
De vrais idiots, à son humble avis. Les dirigeants d’une fraude internationale aux diamants ne devaient-ils pas faire profil bas ? Apparemment, ces types s’en foutaient. Non seulement ils attiraient l’attention – et l’obtenaient, remarqua-t-elle, en voyant d’autres clients du bar leur lancer des regards noirs de temps en temps –, mais ils affichaient aussi clairement le fait qu’ils étaient terriblement riches. Ils dînaient avec le champagne le plus cher et exigeaient des huîtres et du caviar. Leur arrogance écrasante l’enrageait, mais elle se consola en se répétant qu’une fois son travail terminé, ils déchanteraient ; ils seraient au plus bas.
Se dirigeant vers une table d’où elle pourrait les observer, en restant partiellement cachée derrière un pilier, elle secoua la tête. Elle avait du mal à croire qu’ils tiennent une entreprise de plusieurs millions de livres depuis si longtemps. S’ils menaient leur opération avec autant de négligence que leur comportement actuel le suggérait, ce ne pouvait être qu’un miracle.
C’était sans importance. Ils pourraient bien être aux commandes du navire le plus étanche du monde qu’elle trouverait tout de même un moyen de les faire tomber. C’était son travail. Depuis des années, elle avait réussi à infiltrer des opérations illégales de toutes sortes, puis à les démanteler progressivement de l’intérieur. Le temps que les criminels réalisent ce qu’il se passait, il était trop tard : ils avaient pratiquement déjà les menottes aux poignets et les fesses dans la voiture en route pour la prison.
Ce projet était différent de ceux qu’elle traitait habituellement. Ses démantèlements comprenaient souvent des complots terroristes, des enlèvements, de la drogue, du trafic d’êtres humains… ce genre de chose. On l’envoyait quand l’emploi de policiers ou de militaires pouvait ne pas fonctionner. Pas dans ces circonstances particulières. Pour être vraiment efficace, Mallory avait besoin d’infiltrer les organisations au sommet, de gagner leur confiance – ou du moins, assez de confiance pour lui permettre de fouiner – et d’acquérir des preuves de leurs méfaits pour s’assurer de leurs condamnations. Après tout, se précipiter et arrêter les terroristes ou sauver des gens, aussi importants soient-ils, n’affecterait qu’une infime partie de l’organisation. Il était vital de tout démanteler, des grands patrons aux baleines, en passant par les sous-fifres chargés des basses besognes.
Un autre avantage à cette approche était que les victimes de ces organisations, en plus d’être sauvées, savaient que ceux qui leur avaient fait du mal étaient punis et qu’ils n’auraient plus jamais l’occasion de recommencer. C’était un travail dangereux, mais gratifiant, et Mallory ne voudrait pas d’un autre métier. Elle aimait la montée d’adrénaline, le défi.
Et ce sentiment de défi était précisément ce qui rendait cette mission différente, dans la mesure où elle n’était pas censée être particulièrement difficile. Les informations recueillies au cours de l’année écoulée avaient permis d’identifier la fraude, les responsables – quoique personne n’ait encore de visages à associer aux noms –, les lieux et la méthode. Tout cela avait été fait secrètement, sans avoir eu recours à un agent infiltré. Tout ce qui restait à faire dans cette affaire était de trouver une date, afin de les prendre en flagrant délit. L’opération aurait dû être simple, honnêtement. Mais ce groupe était terriblement prudent. L’un de ses membres était un hacker, ce qui rendait l’accès à leurs courriels presque impossible, de même que pour leurs historiques internet et messages vocaux, ou l’idée de mettre leurs téléphones sur écoute sans être détecté. Ils étaient intelligents.
Ce qui ne lui laissait qu’une solution : la jouer à l’ancienne.
Un piège subtil. Mallory avait pour mission d’attirer l’attention de l’un des hommes du groupe, ou même d’une femme, si l’une d’entre elles avait ce genre de penchant, et lentement, très lentement, approfondir et exploiter leur relation afin d’obtenir les informations dont elle avait besoin. Et voilà , un autre empire criminel international mordrait la poussière.
Ce qui expliquait la situation actuelle dans laquelle se trouvait Mallory, avec sa tenue de créateur ridiculement chère et sa position, à moitié cachée derrière un pilier dans le bar de l’hôtel le plus exclusif d’Amsterdam. Quelqu’un de moins expérimenté aurait peut-être trouvé ridicule l’idée de rester en retrait. Le but était d’attirer l’attention de l’un des membres du gang, après tout. Mais Mallory était au sommet de son art, la meilleure des meilleures, et elle savait très bien qu’un peu de travail préparatoire porterait ses fruits. Avant tout le reste, avant même de battre un cil en direction du gang, elle devait choisir sa cible. Elle ne devait pas faire de l’œil à un type à l’autre bout de la pièce et réaliser qu’il préférait les hommes, ou qu’il était marié et du genre fidèle. C’était le meilleur moyen pour attirer l’attention d’une mauvaise façon. Quand le groupe la remarquerait enfin, elle voulait que ce soit pour les bonnes raisons et selon ses propres termes. S’ils soupçonnaient la moindre incohérence, ce serait la fin.
Elle observa donc et attendit. Dès qu’elle aurait choisi quel membre du groupe serait son nouveau petit ami, elle passerait à l’attaque. Au sens figuré, bien sûr. Attaquer ne faisait pas partie de son travail. Elle en était capable et, au cours de sa carrière, elle avait mis fin à plus d’une vie, que ce soit de la légitime défense ou pour protéger les autres, mais elle n’était pas une meurtrière de sang-froid.
Elle était bien plus dangereuse que cela : elle était ce que personne ne voyait venir.
Attrapant la carte des cocktails, elle s’en servit pour se cacher un peu plus en admirant son environnement. Elle avait déjà inspecté l’endroit du coin de l’œil en rejoignant la table qu’elle occupait à présent, mais avant de fixer son attention sur sa cible, elle voulait être absolument certaine qu’il n’y avait aucune personne suspecte à proximité. Elle n’avait aucune envie de surveiller le groupe et de réaliser qu’ils avaient des agents cachés postés dans tout le bar, qui la surveillaient, elle . Elle en doutait – les informations qu’ils avaient suggéraient qu’ils n’utilisaient des hommes de main qu’en cas d’absolue nécessité –, mais il était toujours bon de se montrer prudent.
Après quelques minutes – heureusement, la pièce n’était pas immense, elle n’eut pas à se cacher derrière le menu trop longtemps, ce qui lui aurait donné l’air méfiant ou terriblement indécis –, elle fut satisfaite et reposa lentement la carte des cocktails sur la table en verre fumé, puis la referma d’un coup.
Comme par magie, un beau serveur d’environ son âge apparut.
— Bonjour, madame, dit-il en néerlandais, une langue qu’elle parlait, par chance, couramment.
Il parlait sans doute anglais. Les Néerlandais étaient bien connus pour leur excellente maîtrise de l’anglais, et dans un endroit comme celui-ci, être multilingue était certainement un pré-requis. Toutefois, elle s’intégrerait plus efficacement en parlant sa langue maternelle.
— Que puis-je vous offrir ? 
Elle n’avait pas réellement eu le temps de lire le menu, mais c’était sans importa

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