À s’y méprendre

Jay Northcote, L.L. Cam

Description

Josh a un plan : sortir de l’université avec un bon diplôme et sans dettes. Concentré sur ses objectifs, il travaille comme escort pour payer ses études. Il aime le sexe sans attaches et n’a pas le temps ni l’envie d’une relation. Tomber amoureux ne fait définitivement pas partie de l’accord, surtout pas avec un client.

Lorsque Rupert rencontre Josh dans un bar, il est immédiatement séduit. Il n’a jamais payé pour des relations sexuelles auparavant, mais lorsque Josh le lui propose, il ne peut pas résister. Il aurait dû savoir qu’une nuit ne serait jamais suffisante. Heureusement pour lui, il a un héritage pour soutenir sa dépendance au jeune homme, car son travail dans l’informatique ne couvrirait pas le coût.

À chaque rendez-vous, les frontières deviennent de plus en plus floues. Quelque chose se développe entre eux qui ressemble plus à une relation qu’à une transaction commerciale, mais ils viennent de mondes différents, et passer de client et escort à amants semble impossible. S’ils veulent un avenir ensemble, Josh et Rupert auront beaucoup à surmonter.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romance
• Gay
• Fiction
• Gay (disambiguation)
• LGBTQ+
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 02 janvier 2020
• Nombre de lectures: 73
• EAN13: 9782376767077
• Langue: Français

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : [phone] Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ À s’y méprendre Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2015 Jay Northcote Titre original : Like a lover © 2015 Jay Northcote Traduit de l’anglais par L.L. Cam Relecture et correction par Valérie Dubar, Miss Relect addict. Conception graphique : © Garrett Leigh Couverture française : © Francessca Webster

Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/

ISBN : 978-2-37676-707-7 Première édition française : janvier 2020 Première édition : septembre 2015 Édité en France métropolitaine

Table des matières Avertissements

Remerciements

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Épilogue

À propos de l’Auteur

Résumé

Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.

Ce livre contient des scènes sexuellement explicite s et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré co mme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.

Remerciements Comme toujours, ce livre ne serait pas là sans l’ai de de plusieurs personnes formidables. Annabelle et Justyna étaient mes pré-l ectrices et mes pom-pom girls ; elles m’ont encouragé à mettre les mots sur la page et m’ont aidé à mettre l’histoire en forme. Puis ma correctrice, Sue, a pris ces mots et les a améliorés. Enfin, mes relectrices : Dawn, RJ Scott et Sandra ont fait le polissage final. Je leur en suis extrêmement reconnaissant. .

À s’y méprendre Colocataires #2

Jay Northcote

Chapitre 1 Josh sirotait son verre en tapant du pied impatiemm ent sur le barreau du tabouret tout en regardant vers la porte.

Philip avait près d’une demi-heure de retard mainte nant.

Il sortit son téléphone pour voir si un message ava it pu apparaître comme par magie – et silencieusement – depuis la dernière foi s qu’il l’avait regardé, cinq minutes auparavant. Mais l’écran restait désespérément vide .

Philip n’était jamais en retard. C’était l’un des c lients réguliers de Josh, un homme d’affaires qui se rendait souvent à Plymouth pour d es réunions. Josh le voyait toutes les deux ou trois semaines depuis plus d’un an main tenant et il était toujours à l’heure à leurs rendez-vous. Au moins ce soir, Josh s’était a rrangé pour le retrouver dans un bar près de l’hôtel plutôt que de l’attendre dans la ch ambre pour qu’il puisse prendre un verre en attendant. Comme Philip avait payé en avan ce, Josh ne débourserait pas d’argent pour la chambre, mais Josh espérait un ren dez-vous rapide. La nuit précédente, il s’était couché au petit matin pour t erminer une dissertation et il était épuisé. Bâiller sans arrêt sur un client ne faisait pas très professionnel. Dieu merci, le lendemain était un samedi et il allait pouvoir faire une grasse matinée.

Il se sentait mal à l’aise, cela dit. Ça ne ressemb lait pas à Philip, alors Josh ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Josh ne s’attach ait pas émotionnellement à ses clients. Il n’aurait pas pu faire ce travail s’il c ela avait été le cas. Mais Philip était un des chics types. Charmant, toujours courtois, il traita it Josh comme une personne, pas seulement un trou à baiser. Josh espérait qu’il all ait bien et que rien de grave ne s’était produit.

Il posa son téléphone sur le bar et soupira. Jetant un coup d’œil le long du bois poli, il aperçut un autre homme à quelques mètres d e là, assis seul, le téléphone à la main, son beau visage assombri par un froncement de sourcil. Josh se demandait si on lui avait posé un lapin à lui aussi. Quinze minutes plus tard, le verre de Josh était vi de. À présent, il était certain que Philip ne viendrait pas, mais il ne voulait pas enc ore rentrer chez lui. En général, il ne cherchait plus de nouveaux client s. Ils venaient à lui grâce à son site web. Il préférait cela ainsi, prenant la réser vation à l’avance. Mais ce soir, il était agité. Il avait eu hâte de s’adonner à une bonne ba ise malgré sa fatigue. Il dormait mieux après et Philip était toujours une garantie d e satisfaction. Peut-être pouvait-il trouver quelqu’un d’autre pour lui fournir cette dé pense nécessaire et gagner un peu d’argent en plus au passage.

Josh ne crachait jamais sur un bonus sur son compte bancaire. Être étudiant était une entreprise coûteuse ces jours-ci. N’ayant aucun e aide financière de la part de son père, Josh était venu à l’université avec la perspe ctive sombre de prêts énormes qu’il passerait presque toute sa vie active à rembourser. Il était arrivé à l’université déterminé à trouver un emploi et à travailler autan t d’heures qu’il le pourrait pendant ses études, afin d’alléger un peu le fardeau financ ier. Mais il s’était vite rendu compte que travailler comme serveur ou dans un supermarché n’allégerait pas beaucoup ce fardeau. Il avait fini par trouver un travail de danseur dan s un club gay et, lorsque des

hommes avaient commencé à lui proposer de l’argent contre du sexe, il s’était dit, pourquoi pas ? Josh était désormais assis face au bar, dos à la po rte. Il avait arrêté de surveiller l’arrivée de Philip. Au lieu de cela, il laissa son regard errer le long du miroir derrière les rangées de bouteilles et de verres jusqu’à ce qu’il aperçoive le reflet de l’homme assis le long du bar, toujours seul.

Josh l’étudia, admirant les pommettes saillantes et la mâchoire carrée parsemées d’une barbe naissante couleur sable, ainsi que l’ép aisse tignasse de cheveux roux sombre qui brillait de reflets auburn à l’endroit o ù la lumière la caressait. Tandis que Josh le dévisageait dans le miroir, l’homme leva le s yeux et le surprit. Il soutint son regard un moment, puis il sourit, ses lèvres forman t une courbe hésitante, mais dévastatrice qui fit monter une chaleur tourbillonn ante dans le creux du ventre de Josh. Salut, toi. Josh sourit en retour. Il n’avait pas besoin de fai re semblant de s’intéresser à cet homme. Il était magnifique et reluquait visiblement Josh. Il était bien habillé et au vu du prix des boissons dans ce bar, il devait être assez aisé. Ça devait valoir le coup d’essayer. Se levant de son tabouret, Josh prit son téléphone et s’approcha de l’homme qui se retourna pour le saluer. — Salut, dit Josh. Ça vous dérange si je me joins à vous ?

— Je vous en prie, dit l’homme en désignant le tabo uret à côté de lui. Mais vous aviez l’air d’attendre quelqu’un.

— En effet, répondit Josh. Mais j’ai laissé tomber.

L’homme sourit tristement.

— Alors on nous a posé un lapin à tous les deux, he in ? — On dirait bien. Je m’appelle Josh. Il tendit la main. — Rupert. Sa main était grande et sa poigne ferme. Josh laiss a délibérément glisser le bout de ses doigts sur la paume douce et chaude de Ruper t en retirant sa main. Si Josh avait eu des doutes sur le fait que Rupert apprécia it les queues, la lueur dans ces yeux d’un bleu profond et la façon dont ils s’étaient at tardés un peu trop longtemps sur son entrejambe Josh les avaient balayés.

— C’est peut-être un mal pour un bien, dit Josh en souriant. — Peut-être, dit Rupert d’un air amusé. Puis-je vou s payer un autre verre, Josh ? — Une eau gazeuse avec une tranche de citron vert, s’il vous plaît.

Une fois que Rupert eut commandé la boisson de Josh et un autre whisky, il se dirigea vers une table située dans un coin, à bonne distance du comptoir.

— Alors, qui étiez-vous censé retrouver ce soir ? d emanda Rupert. Un rendez- vous ?

— En quelque sorte.

Josh ne voulait pas se dévoiler trop tôt. Il savait d’expérience qu’il était préférable d’établir une connexion en premier. — Et vous ?

— Oui, quelqu’un que j’ai rencontré en ligne. Peut- être qu’il s’est dégonflé. Ou peut-être m’a-t-il vu depuis l’extérieur et il a dé cidé qu’il n’aimait pas mon apparence.

Il rit doucement.

— J’en doute.

Josh maintint le regard de Rupert et sortit le bout de sa langue pour jouer avec l’anneau d’argent qui lui perçait la lèvre inférieu re. Rupert suivit le mouvement du regard et ses pupilles se dilatèrent. — Il est plus probable qu’il vous ait vu et qu’il n e s’est pas senti à la hauteur. Rupert rougit, ce qui surprit Josh. Sa légère timid ité ne le rendait que plus attirant.

— Alors, Josh, que faites-vous dans la vie ? demand a Rupert pour changer de sujet. — Je suis étudiant, en politique et en économie. Et vous ? — Je travaille dans l’informatique. Josh était surpris. Rupert ne ressemblait pas à l’i dée qu’il se faisait d’un geek de l’informatique. Dans son costume léger et coûteux e t sa chemise bleu pâle, Rupert semblait sortir tout droit d’un bureau ou d’une ban que. — À l’université, ajouta Rupert. — Je n’aurais pas deviné. J’ai toujours pensé que l es employés dans l’informatique étaient plus du style à porter des j eans et des tee-shirts que des costumes élégants. Il laissa son regard parcourir Rupert.

— Ah, mais ceci, dit Rupert en montrant sa tenue, c ’est parce que ma mère était en ville et que je devais dîner avec elle.

Son ton suggérait qu’il s’agissait plus d’une réuni on obligatoire qu’un dîner plaisant. Mais Josh ne réagit pas. Il voulait que la conversa tion reste légère. — Eh bien, cela vous va bien, dit-il en lui adressa nt un sourire séducteur.

— Merci. Les joues de Rupert devinrent roses. Il avait la pe au claire, c’était donc évident chaque fois qu’il rougissait. Ils discutèrent pendant un moment à propos de l’uni versité. La conversation fut un peu forcée au début, mais Josh avait l’habitude de traiter avec des hommes timides ou mal à l’aise. Il persévéra donc, amenant progressiv ement Rupert à se confier jusqu’à ce qu’il se détende et commence à parler plus libremen t. Rupert vivait et travaillait à Plymouth depuis septembre. Il avait fait ses études à Londres et avait ensuite travaillé à Exeter pendant quelques années. — Je vais de plus en plus vers l’ouest… loin des griffes de ma mère. Encore ce ton.

— Est-elle si terrible que ça ? Josh n’avait aucun souvenir de sa propre mère. Il a vait grandi en enviant ceux qui avaient une mère, peu importe combien ils se plaign aient d’elle. — C’est seulement qu’elle désapprouve tout ce que j e suis et tous les choix que j’ai faits, dit Rupert en grimaçant. Je ne pense pa s que je pourrais encore plus la décevoir, même si j’essayais.