Addicted to likes

Deborah Hernould

Description

Lucas, jeune Français de vingt-quatre ans, cherche à devenir mannequin. Après avoir achevé ses études universitaires à Miami, il est repéré par le directeur d’une agence d’influenceurs qui lui propose un contrat alléchant : pendant six ans, il voyagera autour du monde et deviendra l’ambassadeur de charme de marques prestigieuses.

Le rêve ? Lucas y croit.

Très vite, il devient accro aux statistiques et ne recule devant rien pour grappiller des likes et des followers. Il veut devenir le mannequin le plus suivi de la planète et celui que toutes les marques s’arrachent. Mais, peu à peu, ce contrat devient un véritable cadeau empoisonné. Lorsque son patron lui demande de faire croire à ses abonnés qu’il vit le parfait amour avec une influenceuse espagnole, Lucas n’ose pas lui révéler qu’il est gay. Et quand il croise le regard d’Alessio lors d’une soirée à Ibiza, ses ennuis ne font que commencer...

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• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 11 mai 2023
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782384404513
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Addicted to Likes
Copyright de l’édition © 2023 Juno Publishing
© 2023 Deborah Hernould
Relecture et correction par Valérie Million, Miss Relect Addict
Conception graphique : © Samantha Sos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-451-3
Première édition : mai 2023
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Nouveau roman, nouveau thème, nouvelle aventure !
Merci à toute l’équipe de Juno pour leur confiance.
Merci à Samantha pour la réalisation de la couverture. Et surtout merci pour ton écoute, pour tes conseils avisés, pour le respect que tu témoignes envers les personnes qui font appel à tes services. Cette collaboration en appelle d’autres assurément !
Merci à mes lecteurs pour leur fidélité et leur soutien.
À bientôt pour la suite des aventures de Lucas et d’Alessio !
 
 
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Deborah Hernould
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Miami, 12 avril 2016
Je consulte ma boite mail pour la dixième fois au moins depuis ce matin. Rien, aucune réponse. Bordel, cela fait trois mois que je m’inscris à des dizaines et des dizaines de castings et aucune agence ne me contacte. J’ai quand même dépensé des centaines de dollars pour avoir un book réalisé par un professionnel. Alors, qu’est-ce qui cloche ? Je parle le français, l’anglais et l’italien, je ne suis pas moche aux dires du photographe qui a réalisé mes photos et je ne suis pas encore assez vieux pour penser à la retraite.
J’ai lu, à de nombreuses reprises sur le NET, que de grandes agences avaient repéré leurs célébrités dans la rue ou des centres commerciaux. Durant mon temps libre, j’essaie de fréquenter les endroits à la mode en espérant provoquer la chance. Jusqu’à présent, cependant, cela ne fonctionne pas.
Je pourrais évidemment suivre des cours pour apprendre à me présenter, à poser et à défiler, mais je me ruinerai. Je ne peux pas me permettre de me retrouver à la rue, même si le climat de la Floride est agréable.
Je commence sérieusement à me demander si je ne devrais pas oublier mes rêves de devenir un jour un mannequin célèbre. Lors du dernier casting auquel j’ai participé, j’ai entendu la conversation de deux candidats. Ils prétendaient qu’il n’y avait que deux possibilités pour décrocher le contrat : être soutenu par une personne influente ou coucher avec le patron.
Dans ce cas, si c’est le même partout, je suis mal barré. Je n’ai pas un carnet d’adresses étendu, mes potes sont loin d’être des célébrités et s’il y a bien une chose que je ne ferai jamais c’est m’envoyer en l’air avec mon futur patron. J’ai des principes. Je ne pourrai plus jamais me regarder dans un miroir en sachant que j’ai obtenu un job simplement pour avoir partagé le lit du boss.
En attendant de dérocher les étoiles, je n’ai pas trop le choix. Au lieu de défiler pour de grands créateurs, je suis obligé de bosser dans un bar à jus et smoothies très sélect dans le quartier de Surfside à Miami Beach. Et ce n’est pas grâce aux clients friqués plutôt radins question pourboires que je vais pouvoir vivre décemment. Dieu que je déteste ces parvenus ! Ils vous dévisagent des pieds à la tête avec mépris, ils vous gueulent dessus pour passer commande et si nous mettons trente secondes de trop pour les servir, ils repartent sans leur boisson et sans payer évidemment.
Cependant, je ne peux pas me plaindre, j’ai du boulot. Et, heureusement que j’ai déniché ce job. Sans quoi, je serais incapable de payer mon loyer. J’ai encore de la chance, je vis en collocation avec deux autres gars, serveurs tous les deux dans un hôtel cinq étoiles non loin de mon bar. Nous vivons à North Beach à moins de deux miles de là. Une aubaine, nous n’avons pas besoin de bagnole pour aller bosser. Cela me permet de mettre de l’argent de côté. Les quelques contrats que j’ai décrochés depuis mon arrivée en Floride il y a sept ans me permettent à peine de garder la tête hors de l’eau. J’ai tout juste de quoi m’acheter quelques fringues potables pour de prochains castings.
Soyons réalistes : je suis très loin de vivre le rêve américain. Pourtant, avant que je quitte Paris, le frère d’un de mes potes, un photographe professionnel, m’avait certifié qu’il me serait aisé de percer aux États-Unis grâce à mon physique avantageux. Je commence à croire qu’il s’est foutu de moi. Je n’ai toujours pas touché le jackpot. Et je n’ai pas traversé l’Atlantique pour servir des smoothies à longueur de journée à de riches cougars ou à des filles de milliardaires qui se prennent pour les reines du monde.
Ce matin, j’ai fait le point : je me laisse encore six mois pour tenter de décrocher le Graal. Ensuite, je me mettrai sérieusement à la recherche d’un emploi moins pénible et mieux rémunéré. Cela m’emmerde de devoir admettre que je me suis planté, mais je ne vais pas attendre toute ma vie LE contrat qui fera de moi une star. Je suis presque déjà trop vieux pour être lancé par une agence. Leurs mannequins, ils les prennent souvent à seize ou dix-sept ans. Dieu merci, j’ai eu la présence d’esprit d’obtenir un diplôme universitaire. Avec ça, il y aura toujours moyen de dégoter un truc pas trop mal. Je ne suis pas sans rien.
Je marche d’un bon pas, perdu dans mes pensées, quand un hurlement retentit devant moi. Un homme traverse la rue en courant et emportant plusieurs sacs. Je remarque qu’une femme le montre du doigt en hurlant que c’est un voleur. Je me précipite à sa suite et je le rattrape assez rapidement. Je le plaque au sol et le maintiens fermement dans cette position en beuglant pour que quelqu’un appelle les flics. J’ai de la chance : une patrouille passait dans le coin et intervient rapidement. Je me rends compte alors que je suis dans un quartier branché, rempli de magasins de luxe et de bijouteries. Ouais, donc pas étonnant que la police ait pu se ramener aussi vite.
Un des policiers empoigne le voleur, lui passe les menottes et l’oblige à s’assoir à l’arrière de la voiture. Son coéquipier me pose quelques questions et griffonne rapidement sur un calepin. Il prend note de mon adresse et de mon numéro de téléphone. Au cas où il aurait besoin de moi plus tard.
La victime du vol nous rejoint une poignée de secondes plus tard, son visage est blanc comme un linge. Elle se précipite sur moi et m’agrippe les mains :
— Oh Seigneur, merci pour votre aide !
— Hum, de rien. Je suis ravi de vous avoir aidée.
— Je n’ose imaginer si vous ne l’aviez pas rattrapé. J’aurais pu… enfin, j’ai vraiment eu de la chance que vous n’étiez pas loin !
Je regarde la jeune femme : c’est une grande blonde aux yeux bleus qui porte un top et un pantalon qui ne viennent clairement pas du supermarché du coin. Sa coiffure est impeccable, elle porte des sandales aux talons vertigineux et tient dans la main une paire de lunettes de soleil. Je me rends alors compte que je la connais. Enfin, pas personnellement. C’est juste parce que toute la presse ne parle que d’elle à intervalle régulier. Et que je suis abonné à tous ses réseaux sociaux.
Elle s’appelle Monica Espensen, c’est une influenceuse mode très connue. Elle a débuté en postant des vidéos sur le net et peu à peu elle a réussi à se construire une belle communauté de fans. Son truc c’est de donner des conseils pour bien s’habiller sans dépenser beaucoup d’argent.
Si je me rappelle bien, elle est suivie par cinq millions d’abonnés sur Instagram. Elle gagne très bien sa vie à présent.
Il n’est donc pas nécessaire d’être devin pour comprendre ce que contiennent ses précieux sacs. Lorsque je lis les noms imprimés dessus, je suis certain qu’il y en a pour quelques milliers de dollars de fringues ou de bijoux de créateurs.
Je la fixe comme un con : même si je vis à Miami, c’est la première fois que je rencontre une célébrité. Et je ne sais pas comment