Aimer ou périr
177 pages
Français

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Description

Juliette est une jeune femme établie, elle a la tête sur les épaules et paraît heureuse en ménage. Seule une petite ombre semble gâcher son quotidien : son voisin Léo dont les activités nocturnes empêchent la jeune femme de dormir. Le jeune pompier est aussi insupportable qu’irrésistible... Et quand Juliette finit par tomber de son petit nuage en apprenant que son petit ami la trompe, Léo vient à son secours immédiatement. Elle le déteste autant qu’il l’attire et, si elle lutte au début, les choses se compliquent lorsqu’il s’implique sérieusement dans sa protection...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791034817900
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À feu et à sang
1 – Aimer ou périr

 
 
 
 
 
 
Charlène Libel
 
 
À feu et à sang
1 – Aimer ou périr
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021

 
Mot de l’éditeur
 
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Partie 1 Juliette

 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
— Mhhh… Oui… ! Oui !
— T’aimes ça, hein ?
Je crois que je vais péter un câble. C’est un miracle si je n’ai pas encore déménagé. Neuf mois qu’il me pourrit au minimum deux nuits par semaine. Je me lève précipitamment et bouscule Nicolas, qui se réveille sur le coup :
— Mais qu’est-ce que tu fous ?
— Quoi ?! Tu ne l’entends pas ?
— Laisse-le, il s’éclate, souffle mon mec en mettant sa tête sous l’oreiller lorsque j’allume la chambre.
Si cela ne le dérange pas, ce n’est pas le cas pour moi. Quand ce mec n’est pas absent, il est systématiquement accompagné d’une nana, qu’il fait crier la moitié de la nuit à chaque fois.
— C’est pas bientôt fini, ce bordel ?! hurlé-je en tapant frénétiquement contre le plafond à l’aide d’un balai. Y en a qui bossent demain !
— Ju, reviens te coucher et mets des boules Quies, commence Nicolas en m’attrapant par le bas de mon short de pyjama.
— Je vais le tuer, dis-je entre mes dents.
Et voilà que le bébé de la voisine d’en dessous se met à hurler à son tour. J’entends même le voisin du dessus se marrer.
— Ah, ça t’amuse, hein ! dis-je, complètement hystérique.
Mon mec finit alors par se lever du lit pour me retirer le balai des mains et m’emmène dans la salle de bains avant de me mettre une boîte de boules Quies dans les mains :
— Tiens, tu mets ça et tu retournes te coucher, s’il te plaît.
— Mais, Nico, il me rend dingue, ce mec…
— Fous-lui la paix, il est pompier il peut bien se détendre un peu de temps en temps.
Elle a bon dos, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, je ne suis pas sûre que faire chier tout le voisinage fasse partie de ses attributions. Putain, ce mec me rend dingue… Et personne ne dit rien. La copropriété ne bouge pas d’un cil non plus parce que monsieur est pompier : « Vous comprenez, mademoiselle, il sauve des vies quand même. » Moi je vous garantis qu’il en met aussi en danger, d’abord la sienne puisqu’au bout d’un moment je vais finir par le tuer, mais aussi la mienne. Ma santé mentale en pâtit, d’une part, parce qu’un jour sur trois je ne peux pas dormir et, d’autre part, parce que la haine que j’ai envers lui commence peu à peu à m’obséder et à me consumer.
J’inspire et j’expire à un rythme régulier lorsque je suis de nouveau au lit. Je sens que Nicolas s’est rendormi à peine rallongé et il ne me reste plus qu’à me boucher les oreilles pour espérer dormir quelques heures supplémentaires si c’est possible. Foutue isolation phonique. Foutu pompier à la con.
Lorsque je me lève quelques heures plus tard, je suis littéralement épuisée, mes yeux sont injectés de sang à cause du manque de sommeil et je peine à mettre mes lentilles sans me faire mal. Bien sûr, plus aucun bruit au-dessus. Monsieur doit bien dormir après autant d’efforts. Je souffle de mécontentement et rejoins la cuisine pour boire un thé. Je suis déjà stressée alors que ça ne fait que quelques minutes que je suis réveillée.
Un peu plus tard, je rassemble mes affaires et atterris dans le métro bondé pour rejoindre le magasin dans lequel je travaille. J’ai la chance de travailler tôt le matin, ce qui me permet d’avoir du temps pour réviser l’après-midi. Le concours n’est plus que dans deux mois et j’ai vraiment besoin de l’obtenir. Ma place n’est pas dans les rayons de ce magasin, je le sais. Je salue Élise rapidement avant de rejoindre les vestiaires pour me changer. Heureusement que je suis au contact du public, c’est la seule chose qui me donne encore envie de me lever le matin. Mon patron me regarde toujours d’une drôle de manière et ça commence vraiment à me taper sur le système. Mais il faut ce qu’il faut. Il me reste du chemin avant de devenir conseillère principale d’éducation.
— Juliette ? hurle mon patron depuis le bout du magasin, je t’ai mise en caisse 3, va chercher ton fond de caisse.
— Bonjour, d’accord, dis-je, agacée.
— Dépêche-toi.
Je grogne et me dirige vers son bureau pour récupérer le fonds de caisse qui m’est destiné avant d’aller m’installer.
La matinée est plutôt calme, à mon grand désespoir, avec le manque de sommeil, j’ai beaucoup de mal à me tenir éveillée et ce rythme de croisière ne m’aide absolument pas. Ma cliente préférée me remonte néanmoins le moral lorsqu’elle fait une apparition vers dix heures quarante-cinq.
— Juliette ! Comment allez-vous aujourd’hui ? Et où en sont ces révisions ? me demande la petite dame probablement âgée de quatre-vingts ans.
Je lui souris et la rassure quant à l’état de mes révisions. Je passe littéralement mon temps à ça ces derniers temps, mais je suis contente qu’elle prenne de mes nouvelles deux fois par semaine. Je la vois chaque fois scruter les caisses afin de passer par celle où je suis installée, et ce, même lorsque c’est la plus bondée. En lui rendant la monnaie, elle me touche le bras et murmure :
— Bon courage, mon petit, cette fois, c’est la bonne !
— Merci, madame, dis-je, réellement touchée.
— Ça m’embête de ne plus avoir ma caissière préférée, mais tu seras certainement plus utile en tant que CPE ! Bonne journée, Juliette !
Puis elle se dirige vers la sortie, escortée par Marvin, le vigile qui est également mon meilleur ami. Ce dernier discute avec elle quelques instants avant de me faire un grand sourire et un petit clin d’œil. C’est grâce à lui que j’ai obtenu ce poste. Après avoir fini ma première année de master, je me suis retrouvée sans un sou et j’avais raté le concours, il a donc fallu que je trouve un job alimentaire en attendant de le repasser tout en suivant à nouveau mon master à distance ! Marvin n’est pas seulement le vigile du magasin, il est aussi un DJ talentueux, mais pas encore reconnu, hélas ! C’est Nicolas qui me l’a présenté, ils étaient au lycée ensemble et sont restés en contact depuis. Je suis reconnaissante envers Nicolas, sans lui, mon installation à Paris n’aurait pas été la même…
Vers treize heures trente arrive enfin la fin de mon service. Je suis courbaturée et épuisée lorsque je retourne aux vestiaires. La matinée a été longue et épuisante, surtout avec si peu de sommeil dans les pattes.
Marvin m’intercepte quelques minutes plus tard en demandant :
— On va manger un truc ? Je suis en pause déj’.
— Si tu veux, dis-je en lui plaquant un baiser sur la joue pour enfin le saluer.
Nous nous arrêtons dans un tout petit restau thaïlandais où nous avons nos habitudes. Je suis littéralement folle de leurs sandwichs.
— T’as une petite mine aujourd’hui, commence Marvin, la bouche pleine.
— C’est encore ce connard de voisin qui fait hurler ses pouffes toute la nuit, dis-je, irritée.
— Ah oui, effectivement… Tu as l’air bien énervée, commente-t-il en riant.
— Je ne te le fais pas dire… Et à chaque fois une nana différente en plus !
— Quoi ? Tu les reconnais au son de leurs cris ?
Je lui lance un regard mauvais avant de me concentrer sur ma nourriture. Je ne sais pas comment il fait pour attirer autant de nanas, franchement. Il passe sa journée avec des mecs dans sa caserne à la con ou en intervention pour aller relever des vieux qui sont tombés de leurs fauteuils… Sans déconner ! Comme s’il lisait dans mes pensées, Marvin prend la parole et explique :
— Tinder, je suis sûr que ce type est sur Tinder. Une petite photo de lui en uniforme et le tour est joué…
— Et alors ? Tu as un uniforme toi aussi, non ? Tu ne sautes pas une nana différente tous les deux jours non plus…
— Juliette, commence Marvin, à deux doigts d’éclater de rire, tu penses vraiment que mon uniforme de vigile de chez Monop’ va me donner des likes supplémentaires sur Tinder ? Alors, c’est ça, le genre d’uniforme qui fait rêver les femmes maintenant ?
Je pouffe à mon tour en me rendant compte de ma bêtise. J’avoue que je suis de mauvaise foi. Mais quand même, mon voisin est bien pompier, c’est sûr, et puis il est pas mal, OK, je le concède, mais pour avoir autant de succès…
— Il doit les payer ! dis-je, triomphante.
— T’es sérieuse ? me demande mon ami en secouant la tête.
— Bah oui, il fait peut-être appel à des escorts… En plus, certaines ont un accent !
— Alors déjà, il y a plein d’étudiantes étrangères à Paris Juliette, ensuite s’il voyait des escorts, il en choisirait seulement une ou deux à mon

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