Aimons-nous, c est Noël !
196 pages
Français

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Aimons-nous, c'est Noël ! , livre ebook

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Description


Ils se détestent autant qu’ils s’attirent...



Lorsque Zoey propose à sa sœur, Chloe, de venir passer les fêtes de Noël avec elle en Angleterre dans la famille de son mari, cette dernière est aux anges. Seul point noir au tableau : la présence de Finlay. Il a beau être charmant, elle le trouve surtout très agaçant !


Après une rencontre houleuse, lors du mariage d’Ethan et Zoey, on ne peut pas dire que Chloe et Fin s’apprécient. Dès qu’ils se retrouvent dans la même pièce, ils ne peuvent s’empêcher de se défier. Aussi têtus l’un que l’autre, ils sont prêts à tout pour remporter la partie !


Suite à un pari gagné, la jeune femme accepte la proposition de sa sœur au grand dam de Finlay. Entre désir et défi, ils ne sont pas au bout de leurs peines. Mais entre l’amour et la haine ne dit-on pas qu’il n’y a qu’un pas ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 octobre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782376527008
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Tamar Saborido
Aimons-nous, c'est Noël !



ISBN : 978-2-37652-700-8
Titre de l'édition originale : Aimons-nous, c'est Noël !
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-700-8
Dépôt Légal : octobre 2022
12102022-1000-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

À tous les lecteurs de « Joyeux Noël et va te faire f***** ! »,
Sans vous, ce spin-off n’aurait sans doute jamais vu le jour.
Chapitre 1



Chloe

— Oui, Maman. J’arrive le plus vite possible, râlé-je au téléphone, très agacée de devoir me taper la queue au pressing pour ma patronne.
Non, je n’ai pas oublié que je dois récupérer Emma et que j’ai près de deux heures de retard. Mon but était de faire quelques courses avant d’aller la chercher, mais comme d’habitude, Davina a trouvé que ce serait opportun de me demander l’une de ses fameuses « faveurs ».
— Franchement, Chloe, cette femme se joue de toi et tu lui permets de te marcher dessus ! fait pression ma génitrice. Je ne pense pas t’avoir élevée de cette manière.
— Je ne me laisse pas faire, Maman. Tu sais que j’ai besoin de ce boulot.
Elle soupire, connaissant la chanson. Ce n’est pas la première fois que nous avons cette conversation. Elle peut me croire, je suis tout aussi blasée qu’elle et rien ne me ferait plus plaisir que quitter ce job. Toutefois, si je serre autant les dents, c’est pour ma fille, pour notre famille. Je dois bien payer mes factures, l’habiller et lui donner à manger. Cette responsabilité me revient, je ne peux pas dépendre des autres. Je le fais déjà trop à mon goût.
— Dis à Emma que je passe bientôt la chercher, d’accord ?
J’essaye de changer de sujet afin de ne pas me prendre la tête avec elle. Tout comme ma sœur, elle a du mal avec les « besoins » de dernière minute de ma patronne. Elles ne peuvent s’imaginer à quel point c’est aussi mon cas.
— Très bien. Je t’ai gardé un peu de lasagnes, je te les mets dans un Tupperware.
Au moins, ça m’évitera de cuisiner ce soir. Je murmure un merci, exténuée par cette journée qui ne semble pas se terminer avant de raccrocher. Les clients devant moi avancent, alors que le froid devient de plus en plus intense. L’air mord mes joues, j’enfonce mon visage dans mon écharpe pendant que je maudis intérieurement ma saleté de patronne.
Au début, lorsque j’ai commencé à bosser pour elle, les choses n’étaient pas aussi critiques. Étant donné que c’était une personne que j’admirais, ça me faisait plaisir de lui rendre quelques petits services dans le but d’améliorer son quotidien… mais elle a pris mes gestes de gentillesse pour une obligation. Alors, non, je ne suis pas sa bonne au cas où il y aurait méprise : je suis sa comptable et je m’occupe également de certains documents administratifs. Son job ? Coach de bien-être et influenceuse. Elle m’a engagée afin d’exercer une tâche, mais j’exerce le boulot d’au moins six personnes différentes. Bien évidemment, mon salaire est celui d’un seul employé. Faut pas rêver, non, mais !
Désormais, je suis – pour ainsi dire – piégée entre l’envie de l’envoyer balader et le besoin vital de ce travail. Après la fermeture de la start-up où je bossais, retrouver un job a été assez complexe. J’ai été inactive pendant quatre mois. Heureusement, j’ai pu toucher le chômage. Néanmoins, gagner quarante-cinq pour cent de mon salaire de base ne me sortait pas de l’auberge. Ma famille m’a aidée, toutefois je n’ai pas voulu abuser. Être indépendante, prendre en charge moi-même mes frais et ceux de ma fille était primordial pour moi. Ils ne m’ont jamais rien récriminé du tout, c’est moi qui l’ai voulu ainsi. Alors, trouver cette opportunité d’embauche si bien payée chez Davina Willard représentait une véritable aubaine ! Dès le départ, l’idée de bosser pour elle me faisait envie. Je la suivais sur les réseaux et la trouvais très inspirante, en plus de bienveillante. Mais le masque est vite tombé.
Au bout de dix minutes d’attente, j’entre enfin dans le pressing et montre à la vendeuse le code QR que Davina m’a envoyé par texto. La femme revient quelques secondes plus tard avec une housse d’une taille minuscule. Je serre les poings, tout comme les dents, en me rendant compte de quoi il s’agit. J’hallucine ou Davina m’a demandé d’aller chercher en urgence l’une des tenues de Princesse ?
Pour info, Princesse est un chien. Oui, un maudit cabot !
Les nerfs en pelote, je récupère le fourreau et tente de ne pas pousser de gueulante ; après tout, l’employée n’y est pour rien si ma patronne est une sale garce égoïste. Donc, en gros, je viens de rater une partie de ma soirée à cause de son spitz nain ? J’aurais pu la passer tranquillement avec ma fille, mais non, ça aurait été trop beau pour être vrai.
Après avoir marché pendant un pâté de maisons, je monte dans ma Chevrolet Kalos bleue, puis conduis jusqu’à l’appartement de Davina, à fleur de peau. Je sens qu’à un moment donné, je vais atteindre ma limite et envoyer valser ce job. Stratégiquement parlant, ce ne serait pas très malin de ma part, mais je n’en peux plus !
Elle est mauvaise, elle sait pertinemment que je suis mère célibataire et que ma gosse a besoin de moi. Des jours de repos ? Qu’est-ce que c’est ? Cela fait des mois maintenant que je n’en ai pas eu. Zoey a raison de dire que je commets une erreur en travaillant pour elle. Pour ma sœur, c’est facile d’émettre une opinion. Elle a un travail stable depuis des années, un mari avec une sacrée position dans son entreprise, où il gagne un paquet de fric. Parfois, je l’envie terriblement.
Le feu auquel je me suis arrêté passe au vert, j’appuie sur l’accélérateur et tourne à droite, en direction de chez Davina. Au bout de cinq minutes de route, je me gare devant son immeuble, puis monte jusqu’à chez elle. En ouvrant la porte, je la retrouve en train de faire du yoga en plein milieu du salon, grâce à l’une de ses vidéos tutoriels. Madame se la coule douce, alors qu’elle aurait pu aller chercher cette maudite tenue elle-même !
Du calme, Chloe , me dis-je à moi-même, consternée par son manque d’empathie.
Heureusement qu’elle comprenait, au moment de m’engager, que j’avais à ma charge une enfant en bas âge. Sinon, je me demande bien quelles autres tâches elle m’imposerait !
— Oh, tu es là, Chloe ! remarque-t-elle enfin ma présence. Laisse la housse sur le plan de travail. Tant que tu y es, va promener Princesse. Elle doit faire ses besoins.
Je m’arrête avant de pivoter dans sa direction, de plus en plus incrédule. Ai-je bien entendu ? Jusqu’à présent, elle ne me l’avait jamais demandé. Il y a une fille dans l’immeuble qui s’occupe de sortir le cabot trois fois par jour.
— Il est plus de vingt-et-une heures, Davina, lui rappelé-je, en essayant de garder un ton affable. J’étais en train de faire mes courses lorsque tu as…
— Étant donné le salaire que je te paie, Chloe, tu pourrais faire un effort, m’interrompt-elle sans prendre la peine de me regarder et en empruntant la demi-posture de la lune.
Des efforts ? Je ne fais que ça depuis dix maudits mois ! Je ne suis pas son esclave ! Elle n’a pas le droit de me demander des choses en dehors de mes horaires de boulot. J’ai été laxiste, sympa, pendant très longtemps, mais elle outrepasse ses limites.
Tout le monde devrait savoir à quel point Davina Willard est une exploitatrice de première ! Qu’est-ce que j’aimerais dévoiler sur les réseaux son vrai visage, la manipulatrice qui se cache derrière cette bonté feinte ! Cependant, il y a une clause dans mon contrat qui m’empêche de divulguer quoi que ce soit, sous peine d’avoir de gros ennuis avec la justice. Cet aparté aurait dû me mettre la puce à l’oreille au moment de le signer.
En remarquant que je ne bouge pas et que je ne lui réponds pas, Davina se lève pour venir dans ma direction. Trempée de sueur, elle attrape une petite serviette posée sur son canapé afin de s’éponger le front avec. Sa silhouette svelte avance vers moi, son visage arbore un air contrit. Ce serait la meilleure : qu’elle soit fâchée !
— Je dois te dire une chose que j’ai sur le cœur, Chloe, commence-t-elle. Ça fait un petit moment que je ne suis plus très satisfaite de tes services. Je comprends que tu as ta vie, ta fille, et tout ce que tu veux, mais j’ai besoin que ton travail soit bien effectué.
— Peut-être que si tu engageais plus de personnes, le boulot serait mieux réalisé. T’en penses quoi ?
Je m’efforce de lui sourire, à défaut de ne pas pouvoir la gratifier d’un magnifique doigt d’honneur. Je suis une Kelly, les femmes dans ma famille ont un sacré caractère, et je ne fais pas exception à cette règle. Alors, me

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