Apollon Mortel
472 pages
Français

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Apollon Mortel , livre ebook

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Description



L’amour et le destin sont souvent indissociables...


Lorsque Glen Landsbury débarque à Cambridge pour la poursuite de ses études à Harvard, il ne se doute pas un seul instant que sa vie va radicalement changer. Il aura suffi d'un seul baiser, profond, langoureux et passionné avec cet inconnu au regard de braise, pour que tout bascule, de manière irréversible. Et lorsqu’il essaye d’oublier son amour impossible, Killian, il voit arriver à la confrérie un charmant et séduisant colocataire qui cache bien des secrets et des mystères.
La vie paisible du jeune étudiant en droit va être chamboulée lorsque Killian refait surface, ranimant une flamme qu’il pensait éteinte. Mais ce retour, aussi soudain qu’inattendu, va entraîner un lot de problèmes et de catastrophes qu’il ne soupçonnait pas.
Qui a dit que rencontrer l’amour était sans danger ? Certainement pas Glen...


Apollon Mortel est l’intégrale, illustrée par ArtByFab, de la saga Glen Landsbury regroupant les volumes 1 et 2 : Phoebus Mortel et Hermès Mortel.


Bonus : Saturne Mortel (Nouvelle Inédite)


Noël est la fête préférée de Glen mais, cette année, tout dérape avec l’arrivée surprise des parents et des beaux-parents. Entre règlement de compte et concours du parent le plus odieux, le réveillon s’annonce explosif.
Qui a dit que Noël était sans danger ? Certainement pas Glen...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 septembre 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782376763529
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Apollon mortel
© 2016 Thomas Andrew
Copyright de l’édition © 2018 Juno Publishing
Copyright de la première édition © 2017 Sidh Press
Relecture par Françoise Rodary pour Sidh Press
 
Conception graphique : © ArtbyFab pour les illustrations intérieures et la couverture
© Leila Bouslama - Chez CLM, 2016, pour la maquette de couverture
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-352-9
 
Édité en France métropolitaine

 
 
Table des matières
Avertissements
Phoebus Mortel
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
Épilogue
Hermès Mortel
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
Chapitre Vingt et Un
Chapitre Vingt-Deux
Chapitre Vingt-Trois
Chapitre Vingt-Quatre
Saturne Mortel
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
À propos de l’Auteur
Résumé

 
Avertissements
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Apollon mortel

Thomas Andrew

 
 
 
 
 
Phoebus Mortel
 
 

 
 
 
Chapitre Un
 
 
 
 
Il avait suffi d’un seul baiser, profond, langoureux et passionné, échangé avec ce sublime et athlétique garçon, pour que ma vie change radicalement. Le lundi matin, je n’étais encore qu’un simple mortel, étudiant en droit, dégustant un copieux petit-déjeuner, et le dimanche soir, je me retrouvais transformé en vampire en train de vider une poche de sang de synthèse pour me sustenter, le tout, en boxer, assis en tailleur dans ma chambre.
Tout en fixant le poster du premier volet d’Avengers, je me demandais comment, moi, Glen Lansbury, promis à un radieux avenir, j’avais pu me foutre dans une galère pareille. Il faut se rendre à l’évidence, il y avait eu une couille dans le potage.
Je décidai de m’allonger sur mon lit, puis, rassasié par le liquide écarlate et bien épais au bon goût de fraises des bois, je me surpris à me remémorer les événements de ces six derniers mois.
Tout commença à Los Angeles, début juin, par l’e-mail de confirmation de l’université d’Harvard. Je n’étais pas spécialement chaud pour intégrer cette faculté, aussi prestigieuse soit-elle. Mais lorsque tous les membres de votre famille ont arpenté les couloirs du fameux établissement depuis trois générations, vous n’avez pas forcément le choix . Et puis, passer de la chaleur de la Californie aux rigueurs du climat du Massachusetts ne faisait pas vraiment partie de mes plans initiaux.
Au départ, j’avais décidé, comme la plupart de mes amis, d’aller à Berkeley, à San Francisco, pour suivre un cursus de droit et prendre un appartement avec mon petit copain, Gabriel. Mais, au fur et à mesure de l’année scolaire, mon père, avec son air austère qui le caractérise tant, m’avait gentiment conseillé de changer mon point de vue.
Dans le langage paternel, conseiller est un doux euphémisme pour dire ordonner. Sous le coup d’intimidations en tout genre, de conversations stériles où chacun campait sur ses positions et de menaces sérieuses de couper les vivres, j’avais fini par abdiquer et par me résigner le jour de la finale du Super Bowl.
Je pouvais donc dire au revoir à mes doux rêves d’emménagement avec Gabriel, de sorties avec les potes, et surtout de liberté sans la surveillance accrue de mon cher père.
Ainsi, tout mon dossier d’admission à l’université de Cambridge et les affaires annexes avaient scrupuleusement été supervisés et validés par mon paternel, sans que je puisse émettre la moindre objection.
Mon départ de Pacific Palissades, durant l’été, s’était effectué, dans sa plus grande partie, dans la douleur et l’abattement. Même si j’étais plutôt content de quitter le cocon familial et son climat ambiant, mes adieux à Gabriel furent déchirants : Malgré u ne nuit entière passée tendrement blottis l’un contre l’autre, nous n’avions pas pu retenir nos larmes ni nos baisers. J’avais déniché un petit deux pièces dans l’Upper East Side sur l’île de Manhattan, à moins d’une heure de train de la fac et nous avions convenu qu’il pourrait venir tous les week-ends, une fois mon installation terminée.
Ainsi, nous pourrions profiter l’un de l’autre, rester sous la couette et, accessoirement visiter la ville et assister à divers spectacles de Broadway dont Gaby était friand.
Avec lui, nous formions un couple presque fusionnel. Nous ne faisions rien l’un sans l’autre. Ensemble, nous allions au lycée, mangions le midi, faisions du sport le soir, étudiions à la bibliothèque pour les examens. Pour nos amis, c’était limite trop, mais pour nous, tout cela nous semblait normal. Il était la première personne avec qui je conversais le matin et la dernière à laquelle je pensais quand je m’endormais.
Gabriel était tout pour moi. Il était à la fois mon meilleur ami, mon confident et surtout, c’était un incroyable amant. C’est vrai que ça fait assez cliché de dire cela, mais c’est la stricte vérité. Gabriel savait s’y prendre pour me faire grimper aux rideaux. Son déhanché me provoquait systématiquement des frissons tout le long de l’échine. Je ne sais combien de fois, j’ai dû étouffer mes cris de jouissance afin de ne pas réveiller mes parents qui dormaient juste à côté.
En même temps, pour eux, Gabriel n’était QUE mon meilleur ami. J’ai toujours eu un blocage pour leur annoncer mon homosexualité. Avec mes amis, c’était passé comme une lettre à la poste. Tout le monde s’en doutait depuis que j’avais été pris en flagrant délit de « matage de cul », celui de Peter Gallighan, le capitaine de l’équipe de football, en cours de sport. Donc, pour eux, ce n’était pas la nouvelle du siècle. En ce qui concerne mes parents, et notamment Père, c’était une autre paire de manches. Bien qu’il ait des collègues qui jouaient dans la même catégorie que la mienne, il était très conservateur, trop archaïque et soutenait ardemment le choix de l’ancien gouverneur de refuser le droit aux gays de se marier en Californie.
Quant à Mère, eh bien… comme toute femme qui était encore persuadée que nous étions sous l’ère des Kennedy dans les années 60, elle suivait aveuglément et religieusement les doctrines nauséabondes et sectaires de son époux.
On ne choisit pas sa famille, comme on dit.
Mais encore une fois, mes plans de liberté ne correspondaient pas avec ceux du patriarche. Non seulement il avait annulé ma demande d’appartement sans m’en parler, mais en plus, il avait décidé que j’intégrerais la prestigieuse organisation étudiante du campus, la Signet Society . Cette confrérie avait pour but de « stimuler et promouvoir l’intérêt ainsi que la maîtrise des lettres, des arts et de l’érudition ». En d’autres termes, pour les profanes, les membres étaient chargés, officiellement, d’organiser de nombreux événements autour de la littérature, des arts du spectacle, des beaux-arts, de la politique et de la culture.
Ça, c’était sur le papier.
Plus officieusement, les soirées internes se résumaient aux 3B : Blague, Biture, et Baise.
Mais comme j’étais le seul gay, entouré d’une horde d’hétéros en rut draguant la gent féminine, je finissais systématiquement au second B. Et quand le taux d’alcool était suffisamment important, je terminais dans ma chambre devant YouPorn pour que, moi aussi, même en solo, je puisse avoir le troisième B.
Au détour d’une soirée, j’avais appris, quelques semaines après la rentrée universitaire, que mon admission n’avait rien de philanthropique. Père avait, encore une fois, aligné les liasses de billets verts pour le plus grand bien de son fils unique.
En tout cas, grâce à ces événements clandestins et réservés aux diverses confréries féminines partenaires, j’avais pu parfaire mes cocktails. Tout le monde raffolait de mon Sex On The Beach et de mon Cosmopolitan . Autant s’occuper les mains comme on peut.
Mi-août, je débarquai à Cambridge après un voyage des plus mémorables. Entre le changement d’avion à la suite d’un souci technique, le retard de trois heures au décollage, le voisin malade qui vomiss

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