Approche personnelle
432 pages
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Approche personnelle , livre ebook

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Description


L'inspecteur Mark Knight a un sérieux problème, un qui se présente sous la forme du tout nouveau médecin légiste d’Auckland Med. Un mètre quatre-vingts de délicieuse blondeur, d’intelligence effrayante, d’air sévère et de moue désapprobatrice terriblement sexy – le docteur Edward R Newton.


Cet homme ne joue pas dans la même cour que Mark, il en est l’opposé dans presque tous les domaines et il est étonnamment insensible à son flirt. Mark devrait simplement laisser tomber. Mais le séduisant docteur a élu domicile dans son cerveau et perturbe ses plans – en particulier sa détermination à éviter les attachements et tous les drames égocentriques qui les accompagnent.


Mark a passé deux ans à regarder ses amis tomber dans le piège de la vie de couple, pour se retrouver soudain à désirer y goûter également. Edward, quant à lui, ne veut pas du charme espiègle de Mark.


Mais ce n’est pas comme si Mark pouvait éviter le charmant pathologiste – la mort les réunit régulièrement. Aussi, lorsqu’une série de meurtres menace leurs vies et les oblige à se cacher, les choses ne vont pas tarder à changer.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 11
EAN13 9782384402656
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Approche personnelle
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2020 Jay Hogan
Titre original : Up Close and Personal
© 2020 Jay Hogan
Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni
Relecture et correction par Valérie Million, Agathe P.
 
Conception graphique : © Y’All. That Graphic
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-265-6
Première édition française : septembre 2022
Première édition : mars 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
Approche personnelle
Auckland Med #3
 
 
 
 

 
 
 
Jay Hogan
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
La pluie s’abattit sur le coupe-vent qu’Ed avait attrapé par erreur, traversant le tissu comme s’il était seulement semi-perméable, le trempant jusqu’aux os en moins de trente secondes. Foutu Auckland, foutu climat subtropical, foutue météo. Il n’y avait jamais eu une telle pluie torrentielle à la fin de l’été dans son Christchurch bien-aimé, une pluie tellement forte qu’elle entrerait dans le Guinness des records pour les dix meilleures façons de ruiner une scène de crime.
Il prit sa mallette et une paire de bottes dans son sac de voyage et sortit sa tête du coffre ouvert de la BMW, qui venait de gagner un gros zéro pour l’abri. Jonglant avec le tout sous un bras, il se redressa pour le fermer et fit un pas en arrière, sa cheville s’enfonçant profondément dans une flaque d’eau boueuse. Oh, bordel de merde.
Un agent se précipita avec un parapluie ouvert et reçut un regard méprisant pour ses efforts.
— Vous devriez travailler sur votre timing, dit Ed doucement.
L’agent de police sourit d’un air bon enfant.
— Désolé, monsieur. Je vais m’en occuper. Il pleut des cordes, hein ?
Ed fronça les sourcils.
— Bon sang, plutôt des hallebardes, gamin. Bon, vous avez un endroit où je peux me changer sans risquer d’être emporté par ce vent, loin de cette putain d’Australie ?
— Vous pouvez utiliser ce van.
L’agent indiqua l’une des demi-douzaines de voitures de police alignées le long de la bande boueuse de broussailles bordant la plage. Quelques officiers abrités étaient occupés sur leurs radios et leurs ordinateurs, tandis que leurs collègues malchanceux étaient en train de ratisser les environs dans la lumière laiteuse du soir, sous la pluie.
— Au moins, il fait encore jour, Monsieur. Et il y a une tente au-dessus du corps.
— Merci, mon Dieu pour ça.
Ed fit un pas et mit le pied dans une autre flaque de boue.
— Nom de Dieu.
Il inspira, rassembla les fils effilochés de sa patience et secoua la boue de sa chaussure, ignorant le gloussement à moitié caché de l’agent.
— Où sommes-nous, exactement ?
Son regard balaya le morne promontoire.
— Mon GPS a cessé de fonctionner il y a environ dix kilomètres, et les deux dernières routes étaient de foutus sentiers à chèvres.
— Dans une ferme, juste au sud de Manukau Heads, répondit l’homme, d’un ton suffisamment enjoué pour qu’Ed ait envie de lui asséner un peu de cynisme.
Cette joie juvénile n’avait pas sa place par ce temps.
— Le chemin de terre sert d’accès privé à la plage, poursuivit l’agent. L’inspecteur Knight pense que le corps a été déposé quelque part au large et que les grosses houles l’ont rejeté ici. Sans le cyclone, il n’aurait peut-être jamais touché terre. Une chance pour nous, non ?
Le gamin était presque rayonnant, et Ed se demanda s’il avait déjà été aussi frais et optimiste.
— Oui, une vraie chance.
Il atteignit le van et se hissa à l’intérieur pour enfiler sa combinaison.
— Ne vous avisez pas de bouger, dit-il à travers la porte fermée. Si je trouve le corps sans protection sous cette pluie, il y aura deux enquêtes criminelles, compris ?
— Oui, Monsieur , dit l’agent, suivi d’un autre rire joyeux.
Que Dieu me vienne en aide. Ed termina en quelques minutes, après quoi il suivit l’agent jusqu’à la plage, devant deux techniciens de scène de crime qui faisaient de leur mieux pour voir quelque chose dans la brume, puis il se dirigea vers un autre agent trempé qui montait la garde devant une petite tente verte dont les côtés se soulevaient sous l’impact de la pluie battante. Le rivage n’était qu’une succession de côtes de sable aplaties, le bruit des vagues à l’arrière étant presque assourdissant.
Il baissa la tête pour éviter les agglomérats de sable mouillé que le vent d’ouest impitoyable soulevait et projetait dans sa direction, et roula des yeux vers l’agent de garde.
— « Venez à Auckland », ont-ils dit, « le temps est tellement meilleur », cria-t-il pratiquement.
L’homme sourit alors que de l’eau s’écoulait de son menton.
— Si vous pensez que c’est amusant, Monsieur, attendez que l’humidité arrive.
Ed grimaça.
— Ne commencez pas avec moi.
Puis il se tourna vers le premier agent, qui essayait – et échouait lamentablement – de réparer le parapluie, qui s’était rapidement retourné dès qu’ils avaient atteint la plage.
— Vous feriez mieux d’entrer, dit-il. Je suis aussi mouillé que je peux l’être.
L’agent plein d’entrain sourit, fit un signe de la main et repartit.
Jésus Christ . Quoi que ce gamin ait pris, quelqu’un devait le mettre en bouteille, il pourrait faire fortune. Parce que s’il y avait un mot pour dire « plus que saturé », l’état d’Ed le résumait, et il n’était pas heureux.
Il baissa la tête, poussa un rabat de la tente et entra directement dans Mark Knight, le renversant presque. Il soupira. Non. Il n’était même pas presque heureux.
Par réflexe, Knight s’accrocha au bras d’Ed pour se stabiliser, et la chaleur irradia de ce seul point de contact jusqu’à l’entrejambe d’Ed, réussissant à contourner tout ce qui se trouvait entre les deux, y compris la petite particule de bon sens qu’Ed avait essayé de cultiver si durement.
Bon sang. Pour une raison inconnue, Mark Knight faisait trembler toutes les briques des murs soigneusement construits par Ed. C’était ainsi depuis la première fois qu’il avait rencontré l’inspecteur alors qu’il témoignait dans une affaire que Knight était venu observer. C’était moins d’une semaine après qu’il eût quitté Christchurch pour prendre le poste de médecin légiste à Auckland Med, et il avait presque perdu sa langue dans le box des témoins, épinglé par l’examen implacable de Knight depuis la tribune du public. Depuis lors, ils avaient travaillé sur quelques affaires ensemble, et chaque minute passée à proximité de l’homme avait été… troublante.
Mark Knight était… eh bien, magnifique, pour dire les choses simplement. Il mesurait au moins deux mètres de muscles solides, contre un mètre quatre-vingt pour Ed, ce qui n’était pas négligeable. Avec une bouche large et invitante et des cheveux châtains, mi-longs, portés dans un style indiscipliné, mais quelque peu flatteur qui encadraient une paire d’yeux noisette rieurs. Knight était amical, dragueur… et gay – ce qu’il lui avait fait comprendre dès le départ. Le regard appréciateur qu’il avait jeté à Ed, accompagné d’un clin d’œil en avait dit long. Donc, oui, à peu près tout ce dont Ed n’avait pas besoin dans sa vie à ce moment-là – ou jamais, en fait. Bien que la façon dont Knight avait su qu’Ed n’était pas hétéro restait un mystère. Ou peut-être qu’il s’en fichait. Knight était… désarmant, c’était le moins que l’on puisse dire.
— Désolé.
Il attendit que Knight soit sur ses pieds, puis fit un pas de côté, loin de lui.
Knight suivit le mouvement avec un lent sourire en coin.
— Bonsoir, Docteur. Désolé d’interrompre ton mercredi soir. Pas trop humide pour toi ?
Ed sursauta lorsque la tente claqua à côté de lui à cause d’une rafale.
— Bonsoir, Inspecteur. Et je refuse de répondre à la question en raison d’un nombre insuffisant d’adjectifs appropriés, dont aucun n’est élogieux.
Knight rit, et le son envoya une vague de quelque chose de chaud dans la poitrine d’Ed. Puis il indiqua son partenaire, penché sur un corps à moitié recouvert de sable.
— Tu te souviens de Liam ?
La tente ne réussissait pas à étouffer le rugissement du vent à l’extérieur, ce qui rendait la conversa

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