At the end of the tunnel

Laure Izabel

Description

Une rencontre va bouleverser tout le quotidien de Lawrence.

Romancier à succès, Lawrence s’interroge sur ses choix, son identité, sa vie, après avoir fait la connaissance de Carolanne à un moment crucial de leurs vies. Qui est-il vraiment, que désire-t-il ?

Entre doutes et douleur de vivre une vie qu’il n’a pas choisie, un changement s’opère et l’espoir renaît. Commence alors le chemin pour retrouver le bonheur.

Sujets

• Contemporain
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Littérature
• Contemporary
• Contemporary history

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782382281413
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
At the end of the tunnel
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2016 Laure Izabel
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Agathe P.
 
Conception graphique : © LJ Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-141-3
Première édition : 2016
Deuxième édition : juillet 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Avant Beth
Après Beth
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Comme son grand frère « Caladrius » réédité par Juno Publishing depuis septembre 2020, ce petit roman revient de loin. En effet, les aventures de Lawrence DALE, Carolanne et Tim auraient pu être de courte durée, tel un coup de vent londonien.
Sa première vie, il la devait à Lilian Ronchaud (éditeur des éditions L’ivre-book) et à Vael Cat (illustratrice). Je les en remercie beaucoup. Or, malheureusement, les aléas de la vie auront eu raison de cette première édition.
Cependant, aujourd’hui, « At the end of the tunnel » est de retour… et sa folle dingue de raconteuse d’histoires aussi 😊
Ce nouveau voyage (que je souhaite très long) je le dois à une merveilleuse équipe de passionnées. De belles personnes (Val, Jade, Sandrine, Maïwenn…) amoureuses de la lecture, de l’écriture, des mots et de l’Amour… L’Amour en tous genres, sans différence !
Aussi, du fond du cœur, avec la promesse de sans cesse vous surprendre, je remercie énormément les éditions Juno Publishing pour cette reprise de flambeau, pour votre confiance et cette foi en mes écrits.
Merci Sandrine, pour ton regard avisé sur les corrections. Ça a été une aventure amusante et je me réjouis d’avance en songeant à toutes les autres. 😊
Un colossal merci à toi, Valérie, qui, depuis des années maintenant, me suis, me fais confiance et me donne l’opportunité de continuer à concrétiser mon plaisir d’écriture. Un merci particulier encore, car, à propos de ce roman, rien n’aurait pu se concrétiser sans ton regard avisé sur sa partie english 😁
À toi, la Miss (je sais que tu te reconnaîtras 😊 ), je te bise mille fois, te remercie un million de fois, pour ces heures de lectures de mes premiers jets, pour ces moments hilarants passés à la lecture de ce roman.
Et bien sûr, pour conclure, je remercie d’avance tous les lecteurs (au sens général du terme, hein 😉  !) qui oseront donner vie à mes personnages. J’espère que vous vous plairez à lire ce roman autant que je me suis amusée à l’écrire.
Alors, soyez prêts ! Embarquez Pour Cannes, laissez-vous séduire par l’eau bleue de la Méditerranée avant de partir à la découverte de la Tamise.
Et maintenant, que le spectacle commence !
Laure IZABEL
 
 
At the end of the tunnel
 
 

 
 
Laure Izabel
 

 
Avant Beth
 
 
 
 
Divaguer en complet trois-pièces haute couture bleu nuit sur la plage de Cannes à 1 heure du matin, enivré et titubant, sujet à un mal de tête barbare et supportant un estomac en révolte pour abus de Martini… check !
Cela tient en un mot : accablant.
Le constat est inadmissible, même dans l’état dans lequel je suis. Il est évident que certaines mondanités ne sont pas mon fort. Plus… Ne sont plus ma tasse de thé.
Mais l’ont-elles été, ne serait-ce qu’une fois depuis les premières modifications de mon existence ? N’est-ce pas là le moyen pernicieux que mon subconscient a trouvé pour me signifier le temps de la remise en cause ?
Il aurait fallu que je sois doué en introspection pour répondre à cette question.
En attendant, bye-bye le pondéré gentleman encensé, et bonjour l’ivrogne d’un soir !
Paparazzi, it’s your opportunity, Mister Dale is clearly visible : drunk ! 1
Ne craignons pas les mots, je suis raide. Autant que l’on peut l’être avant le coma éthylique.
Pas fichu de marcher droit. La quantité de miles que compte cette plage est démentielle !
Par chance, le coin est étrangement désert. Je n’aurais pas le pénible privilège de me voir imprimé en format A4 sur papier glacé, saoul et débraillé, à la Une des magazines people aux premières lueurs du matin. La plage privée du Grand Hôtel est idéale pour cuver. Les têtes d’affiche de mon acabit peuvent y flâner en paix, loin des flashs et des admirateurs surexcités.
Yippee Kay-yay  ! 2
Cependant, soyons objectifs, ce ne sont pas les Français les plus expressifs me concernant. Ils savent modérer leurs élans comparés à ceux de la plupart des fanatiques croisés ailleurs dans le monde. Si je devais classer mes groupies sur l’échelle des exaltations délirantes, la palme – c’est de circonstance – reviendrait au Japonais/naises et aux Européens du nord, sans omettre d’attribuer une mention spéciale à mes compatriotes : eux, raflent tous les prix.
Le temps est doux, chaud, malgré l’heure tardive. L’ambiance est calme, reposante, le contraire de la pénible soirée d’où je viens de m’échapper. Je respire plus posément, me sens moins oppressé, quand bien même ces acouphènes causés par les vivats des VIP et la sono assourdissante me sont un calvaire. Les criaillements réguliers et lugubres des oiseaux marins me réconfortent, ils s’avèrent préférables aux sons sourds qui martèlent mon crâne. Tout m’est préférable.
Le destin s’organiserait-il afin de me malmener ? Franchement, je n’ai nul besoin de cela en ce moment. Mon existence me paraît déjà suffisamment pesante.
Et, comme pour affirmer mon ressentiment, la pointe d’une de mes chaussures bute dans le sable. Je trébuche, esquisse deux pas en avant dans un équilibre malsain, mes mains et bras s’agitent en cercle… fort heureusement, j’évite une rencontre rugueuse avec le sable de Cannes.
Damn it ! I’m embarrassed. 3
La transpiration suinte de chacun de mes pores. Ma veste pèse une tonne, ma chemise fait corps avec ma peau. Je suis oppressé, des frissons désagréables parcourent mon échine et me provoquent des tremblements incontrôlables.
C’est officiel, ce n’est pas ce soir que l’on me verra sous mon meilleur jour.
La plage, envahie de salons cosy, de chaises longues, de jardinières feuillues et polychromes, me dissimule au reste du littoral : faultless ! 4 Je n’en demande pas mieux. Être invisible au monde pour