Au-delà de l'amour

Andrea Amore L.

Description

Marianne est une jeune femme mariée depuis plusieurs années.

Depuis quelque temps, rien ne va dans son couple et l’arrivée de sa belle-mère ne va rien arranger.

Son histoire est rythmée entre amour, trahison et amitié.

Elle n’est pas au bout de ses surprises, mais que va-t-il donc se passer ?

C’est une romance dramatique, écrite de façon théâtrale.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 27 juin 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334110877
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-11085-3

© Edilivre, 2016
Aujourd’hui le temps est ensoleillé à Montpellier, les oiseaux chantent au bord de la fenêtre de Marianne.
C’est une jeune femme au foyer, en couple depuis une dizaine d’années, qui attend que son mari Roberto directeur commercial en téléphonie rejoigne son travail. C’est un homme d’environ 1m70, les épaules larges, cheveux châtain foncé naturellement effet coiffé décoiffé, yeux marron/vert avec une légère bedaine. Quand elle est en compagnie de son époux, cette jeune femme est vêtue d’un simple jeans et d’un haut. Une fois son époux parti elle se prépare pour retrouver Miguel. Il mesure 1m80, le regard profond et ténébreux, les yeux noisette, musclé mais pas trop et qui a pour habitude de garder une barbe de 3 jours, il est son amant depuis près de trois ans, et il est chef en bâtiment. Ils ont pour habitude de souvent se retrouver, qu’importe l’endroit. Elle met une robe échancrée rouge avec pour motifs des fleurs, elle se maquille légèrement et se parfume. Pour être apprêtée pour celui-ci. Une fois terminée elle part à la rencontre de celui qui la fait vibrer, elle prend la voiture à toute vitesse. Plus tard, enfin arrivés dans une maison inhabitable ils sont presque sûrs de ne pas être repérable. Elle saute dans ses bras.
Miguel
Mon amour faut faire vite avant que ton mari ne rentre !
Marianne
Être avec lui c’est comme une prison dorée ! Dit-elle d’un air concentré.
Miguel
Ah si je le sais ça fait tellement d’années que je le connais ! Dit-il tout en soupirant.
Il la prend par la main et la dirige vers ce qu’ils appellent la chambre, comme ça y ressemble.
Miguel
Je n’en peux plus de cette situation, de ne pas sentir ta peau comme je veux, de ne pas t’embrasser comme j’ai envie, de ne pas être avec toi tout le temps !
Marianne
Moi aussi j’en peux plus mais le jour où il l’apprendra il sera dans tous ses états !
Celle-ci se pose sur son amant pour lui faire oublier toutes ses tensions, ils font l’amour vite fait car elle risque d’être en retard. Une fois leur acte d’amour terminé. C’est un terme qu’ils évoquent pour parler de leurs ébats.
Marianne prend une cigarette dans le paquet et en propose une à ce dernier, elle fume, avec plaisir.
Miguel
Roberto croit te connaître mais s’il savait que tu fumais !
Marianne
Oui il tomberait de haut, mais fumer ce n’est pas le pire !
Marianne
Avec toi je me sens épanouie, comprise.
Miguel regarde sa montre
Il faut que tu y ailles, tu vas être en retard !
Marianne
Oui mon amour j’y vais, je vais faire un détour à la boulangerie, comme ça, je lui prétexterais que je suis allée chercher du pain.
Miguel
Tu es maligne !
Marianne prend un chewing-gum pour camoufler l’odeur de tabac.
Miguel l’accompagne à sa voiture ferme la portière, ils se font un petit bisou et chacun reprend son chemin.
Sur la route, la jeune femme roule à toute allure avec la musique à fond, elle s’arrête vers une boulangerie, pour son stratagème.
Une fois arrivée chez elle, elle court dans sa chambre se change à toute vitesse et se démaquille, regarde par la fenêtre et voit son mari qui arrive. Elle se sent comme étrangère chez elle, avec un homme qui change, depuis quelque temps.
Roberto introduit la clef dans la serrure , il est de mauvaise humeur.
Roberto
Oh Marianne ? J’espère que la table est mise et que le repas est fait !
Marianne marmonne dans sa barbe,
Et voilà la vie reprend son cours. Dit-elle en soupirant.
Roberto
Je t’ai parlé tu peux répondre !
Marianne
Non je n’ai pas préparé le repas et je suis en train de mettre la table.
Roberto
Putain ce n’est pas possible, tu n’as que ça à faire de ta journée !
Marianne
j’ai somnolé, mais je suis tout de même allée chercher du pain.
Roberto
Bon qu’attends-tu là ? Va faire à manger.
Marianne en compagnie de son mari se sentait si soumise, les yeux dans le vide.
Marianne
Je me dépêche, je me dépêche !
Roberto
Ah demain il y a ma mère qui vient là pour quelques jours ! Il est posé sur une chaise dans la cuisine à vérifier ce qu’elle concocte.
Marianne
Ah comment ça se fait ? Dit-elle tout en préparant à manger.
Roberto
Elle a besoin de compagnie et ça me fera plaisir de la voir, on dirait que ça te déplaît.
Marianne
Non ça ne me dérange pas, je m’informe c’est tout.
Le repas est prêt, tous sont installés à table, quand soudainement le téléphone de Marianne sonne, elle, court au salon pour répondre.
Oui ?
Miguel
Je voulais juste te dire bon appétit.
Roberto
Tu ne sors jamais, qui est-ce qui t’appelle ?
Marianne décale le combiné et crie pour se faire entendre
Non c’est une erreur.
Marianne
Je te laisse bise. Dit-elle en chuchotant et raccroche précipitamment.
Roberto
Je mange vite fait et je m’en vais faire une partie de poker !
Marianne
Je ne vais pas encore rester toute seule, je te vois jamais !
Roberto
Tu n’es pas seul, tu as la télé pour te distraire !
Marianne
Oui il y a la télé comme tu dis si bien.
Roberto prend sa voiture et s’en va pour une partie de poker où bien évidemment il mise de l’argent. Ça lui arrive de gagner et d’autres fois de perdre.
Roberto sonne à la porte de son ami Franck, ce dernier lui ouvre. Ils sont déjà tous arrivés, leur rituel avant de commencer la partie et de discuter de femmes.
Franck
Alors Roberto avec ta femme c’est toujours aussi tendu ?
Roberto
Ho tu sais sans moi elle n’est rien, c’est moi qui ramène l’argent elle n’est bonne qu’à faire à manger !
Hugo un participant du poker et un ami
Ça sent le divorce tout ça !
Roberto
Non je ne divorcerais pas c’est catégorique !
Hugo
Pourquoi ?
Roberto
Je ne suis pas fou, je ne veux pas qu’elle touche le moindre sous de ma poche. Je me suis cassé le cul ce n’est pas pour qu’elle récolte quoi que ce soit. Et je ne vais pas trouver quelqu’un qui va s’occuper du foyer aussi bien qu’elle.
Grégoire
Roberto tu t’es rapproché d’Anaïs, ta petite assistante.
Hugo
je ne sais pas à quoi elle ressemble ta fameuse Anaïs.
Roberto
Elle me plaît, elle est si belle si cultivée, pas comme ma godiche qui m’attend à la maison.
Franck
Invite la à boire un verre un de ces quatre
Roberto
C’est fait !!
Franck
Alors sa à donner quoi ?
Roberto
Rien du tout, elle n’a pas voulu !
Hugo
Ah tu es dans une belle merde quand même.
Pendant que Roberto est en compagnie de ses amis, Marianne bouquine un petit peu avant d’aller se coucher.
Roberto
Cette fille me rend fou.
La discussion autour des femmes se termine et la partie de poker commence.
Il est 2H00 du matin quand la soirée se termine, Roberto a gagné 1000euros il prend sa maille, les salue et s’en va.
Il rentre chez lui se couche sur le canapé pour éviter tout interrogatoire.
Marianne commence à hausser le ton en s’approchant du canapé
Roberto faut aller chercher ta mère à la gare !
Roberto bougonne
Fou moi la paix !
Marianne
Ta mère va arriver à la gare.
Roberto se lève précipitamment en levant la voix
Tu n’as rien à faire de mieux que de m’enquiquiner, va la chercher, putain il faut tout te dire !
Marianne attristée par ce qui est devenu son mari, prend son sac et ses clefs et part la récupérer tout en s’efforçant de ne pas pleurer.
Pendant ce temps-là, Roberto file sous la douche avant de partir au travail.
Marianne est arrivée à la gare de Monpellier-Saint-Roch pour venir chercher sa belle-mère Josette
2
Josette est une petite dame de 60 ans les cheveux grisonnant, elle est habillée avec une veste grise en laine avec une jupe noire un peu stricte et des collants opaques avec des mocassins, une tenue un peu stricte.
Josette
Bonjour comment allez-vous ?
Elles discutent toutes les deux sur le quai de la gare.
Marianne
Je vais bien et vous ? Comment c’est passé votre voyage ?
Josette
Ah je ne suis plus toute jeune pour faire de tel trajet, mais où est mon fils ?
Marianne
Il a préféré que je vienne vous chercher, il doit être en train de se préparer.
Josette
Paul serait fier de son fils, comme il a réussi à se débrouiller, il travaille comme un fou Roberto il devrait appuyer sur le frein.
Marianne
C’est sûr qu’il travaille beaucoup.
Josette
On ne va quand même pas prendre racine ici !
Marianne
Aller on y va, passez-moi vos affaires
Josette
Je sais me débrouiller, je suis vieille mais pas empotée ! Dit-elle en la regardant d’un air désespéré.
Marianne
Je n’ai pas voulu vous vexer.
Elles arrivent près de la voiture, celle-ci tombe en panne.
Josette
Non ne me faite pas le coup de la panne.
Marianne
Appel son époux, pour lui expliquer le problème Roberto j’ai besoin d’un coup de main, la voiture est tombée en panne.
Roberto au bout du fil
Mais ce n’est pas vrai ça, tu ne pouvais pas faire attention, vous êtes où ?
Marianne
Nous sommes sur le parking de la gare.
Roberto
j’arrive putain ce n’est pas vrai ça.
Josette
Heureusement qu’il y a mon fils pour nous sauver de toute situation. Dit-elle avec un grand sourire apaisé.
Marianne
Oui il est parfait. Dit ça tout en faisant une moue tracassée.
Josette
Parlons d’autre chose.
Marianne rassurée qu’elles changent de sujet
D’accord comme vous voulez.
Josette prend d’un ton sérieux
Cela ne vous dérange pas que mon fils vous entretienne ?
Marianne exaspérée, répond sèchement
Oui il m’entretient, mais excusez-moi on est mariés pour le meilleur et pour le pire, que cela vous convienne ou non, à présent vos remarques et questions déplacées vous vous les gardez.
Josette conteste
Petite malheureuse vous vous prenez pour qui sans mon fils vous n’êtes rien il est trop bon avec vous !
Roberto arrive
Bon, montez dans la voiture et toi Marianne aide ma mère à monter