Bad revenge

Vanessa Degardin

Description

Il est son addiction...

Elle le réconcilie avec la vie...

Lila, lieutenant dans la police, retrouve la Corse, son île natale, qu'elle a quittée dix ans plus tôt pour Paris. Elle ne pensait jamais devoir y revenir... jusqu’à l’agression sexuelle de sa meilleure amie, Calixte, victime d’un violeur en série.

Dépêchée sur place pour l’enquête, elle est contrainte de collaborer avec un nouvel équipier, Clovis. Si, au début, ils se détestent, progressivement ce sentiment laisse place à une attirance incontrôlable.

Attention, le danger rôde et les victimes s’accumulent...

Entre cette folle attraction et les nombreux secrets qui entourent Lila, sauront-ils garder la tête froide afin de trouver le coupable ?

Sujets

• Policier & Thriller
• Thriller
• Romance
• Romance policière
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• Littérature
• Amour
• Fiction
• Désir
• Érotisme
• Suspense
• Passion
• Suspenso
• Pasión (película de 1982)

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 11 avril 2022
• Nombre de lectures: 67
• EAN13: 9782376527701
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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Vanessa Degardin
BAD Revenge



ISBN : 978-2-37652-770-1
Titre de l'édition originale : BAD Revenge
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-770-1
Dépôt Légal : avril 2022
22032022-0900-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
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Prologue


Lui

14 juin 2010…

Quand j’entre à nouveau dans le salon, la drogue a enfin fait son effet. Elle est affalée sur le canapé, à moitié consciente, et ça me plaît. Je sais pertinemment qu’elle ne se souviendra de rien ou presque. Pas assez pour m’attirer des ennuis, en tout cas. Lentement, mon regard glisse sur son corps voluptueux. Elle porte une jupe courte avec un débardeur d’où déborde son soutien-gorge, mettant en valeur sa peau bronzée.
Ma queue est dure comme de la pierre. Elle palpite déjà, impatiente de pénétrer la petite chatte de Rebecca.
Rebecca, si jolie, si imprévisible, si libre, aussi – trop pour moi.
Putain, qu’elle est belle. Je la connais, cependant j’ai l’impression de la découvrir pour la première fois, tant les possibilités qui s’offrent à moi sont excitantes. Mon regard se fait plus précis : sa poitrine ferme, qui appelle à la branlette ; son petit ventre découvert, laissant entrevoir une bande de peau satinée. Cette nana me rend dingue. Je la veux et, enfin, je vais l’avoir. Elle va regretter de m’avoir autant ignoré. C’est une salope, mais une salope que j’aime... J’ai beau essayer de m’en défaire, elle m’obsède. Je m’approche lentement ; de toute façon, la nuit nous appartient. Sa sœur ne rentrera pas avant plusieurs heures et l’autre ne me causera pas de problème… je m’en suis assuré. Je tends l’oreille. Enfin seuls et tranquilles.
Ma trique est douloureuse et je remercie silencieusement Rebecca pour ce qu’elle va m’apporter ce soir.
Elle est à moi !
D’un geste brusque, je déchire son débardeur et découvre sa superbe poitrine nichée dans un soutien-gorge en dentelle jaune. Je le lui remonte et ses seins sont enfin libres, ses tétons tendus pour moi.
— Je savais bien que tu m’attendais… murmuré-je avec un rictus, tout en lui effleurant les mamelons.
Je fais coulisser sa jupe avec son string. Elle est nue, consentante et ouverte pour moi. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je ne sais même pas par où commencer. Je durcis un peu plus à la vue de toute cette chair offerte. Sans attendre, je l’attrape par les chevilles pour l’attirer sur le tapis, au sol. Je me pare rapidement d’une capote puis, d’un coup de reins, je la pénètre brutalement en gémissant de plaisir. Elle est encore plus étroite que je ne l’imaginais !

Une heure plus tard, repu et éreinté, je me relève et m’affale sur le canapé afin de reposer un peu ma bite rougeoyante. Quant à Rebecca, elle se trouve toujours allongée sur le sol, telle une poupée de chiffon abandonnée. Sa peau est parsemée de coups, de morsures et de foutre. Putain, ça m’excite de nouveau ! J’ai tant de fois imaginé des scénarios sexuels dans ma tête ; toutefois, ça a été bien au-delà de mes espérances. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Le GHB ne fera bientôt plus effet, je dois donc rapidement déguerpir.
Elle papillonne des yeux tout en se redressant légèrement. Merde, elle est plus consciente que je ne le croyais.
Pourtant, je n’ai pas dit mon dernier mot... Un lent sourire se dessine sur mon visage alors que je visualise une nouvelle position. Je ne perds pas de temps, fourrant encore son antre chaud. Bordel de merde, comme c’est bon ! Au bout de quelques minutes seulement, je jouis dans un râle animal. Je reste au-dessus d’elle à califourchon, mémorisant son corps pour me souvenir de chaque instant passé en elle...
Tandis que j’amorce la sortie de son vagin, elle tente de me gifler, les yeux mi-clos. La pute ! Même dans cet état, elle reste condescendante !
Elle va payer pour son comportement méprisant. Pour tout ce qu’elle m’a fait subir depuis des mois. Furieux, je sors un couteau de ma poche, l’approche de sa joue. Doucement, la lame glisse sur sa gorge, terminant entre ses seins laiteux. Je commence à appuyer, éprouvant une joie mauvaise à voir le sang s’écouler. Froidement, je trace des arabesques sanglantes sur son torse. Je ne torture pas sa poitrine, elle est si belle que ce serait un crime... Elle gémit, sanglote, sans que ses mains n’arrivent à m’atteindre. Je la frappe au visage. Elle retombe, inconsciente. Je ne veux pas la tuer ; malgré tout ce qu’elle m’a fait subir, je l’aime, cette garce.
Je me rhabille, avant de ranger, dans mon sac, les préservatifs usagés. Concernant mon sperme luisant sur son corps, je le nettoie rapidement.
Quel con ! J’aurais dû éjaculer à chaque fois dans mes capotes. C’était plus fort que moi, je voulais la marquer de ma semence. Je vais chercher un pot de crème pour le corps et la tartine rapidement. De cette façon, ils ne trouveront pas d’ADN.
Je me penche sur ma victime qui respire difficilement, battant nerveusement des paupières. Encore vivante, elle perd néanmoins beaucoup de sang. Je jette un coup d’œil à ma montre, sa frangine ne devrait plus tarder à rentrer. Le timing ne pourrait être plus parfait. Je désinfecte mes traces, observe une dernière fois les alentours, attrape la bouteille de vin entamée et, sans un bruit, je me faufile dans le couloir de l’immeuble.
1


Clovis

De nos jours…

Quand j’arrive sur la plage de Nonza, à Bastia, ce samedi matin, j’ai vraiment la tête dans le cul. La partie de poker avec mes potes s’est terminée très tard dans la nuit. Il est à peine sept heures et j’aurais préféré glander dans mon lit. Malheureusement, étant le responsable de la brigade des mœurs, j’ai été appelé pour une nouvelle affaire de viol. J’ai les nerfs, putain ! Je montre ma carte à l’agent chargé de tenir les curieux à distance. Je m’avance vers le lieu du crime, avisant les équipes déjà à pied d’œuvre. Fabian, l’un de mes amis, que j’ai quitté il y a cinq heures seulement, observe les ambulanciers porter la victime pour l’installer dans le véhicule. Je m’approche de lui avec un long soupir.
— Salut, Mec. Je n’aurais jamais cru te revoir si vite, et surtout pas pour une merde pareille.
— Salut, Clovis. Ouais, ça craint. Un joggeur l’a retrouvée recroquevillée sur la plage, il se trouve au « Bar de La Plage ». Il t’attend pour que tu puisses l’interroger.
— OK, merci, je vais aller le voir. Et la victime, elle est consciente ?
— Oui, choquée et dans un triste état. Elle refuse de parler. C’est compréhensible, tu le sais aussi bien que moi.
Je hoche la tête, puis me dirige vers l’ambulance. D’après ce que j’aperçois, la fille doit avoir une vingtaine d’années. Ses longs cheveux roux sont emmêlés, des sillons de larmes courent sur ses joues sales, ses yeux sont fermés. Je fais signe aux ambulanciers de l’emmener puis retrouve le joggeur qui boit un café debout en se dandinant d’un pied sur l’autre. Je me présente, lui demande ensuite de décliner son identité, tout en débutant sans attendre mon interrogatoire. Le témoin, un jeune homme trapu, semble traumatisé par ce qu’il vient de découvrir. Qui ne le serait pas ? Je l’examine attentivement tout en prenant des notes.
— Vous l’avez trouvée vers quelle heure ?
— Aux alentours de six heures trente. Je n’ai pas vraiment regardé ma montre…
— Où se trouvait-elle ?
— Près des rochers, juste un peu avant le chemin de terre. Je commençais mes étirements quand j’ai entendu un gémissement. Je me suis retourné, c’est là que j’ai remarqué la fille. Sa jupe était remontée jusqu’aux hanches, sa culotte, baissée sur ses cuisses, son entrejambe en sang. Heureusement, j’ai toujours mon téléphone portable sur moi, je me suis donc empressé d’appeler la police.
— L’avez-vous touchée ? Avez-vous vu quelque chose de particulier ?
— Non, j’ai juste retiré mon tee-shirt afin de cacher le bas de son corps. Il n’y avait personne autour, désolé.
— OK, merci pour votre témoignage. Vous allez devoir passer au commissariat pour faire une déposition. Je vous donne ma carte. Si vous vous souvenez de quoi que ce soit, même si cela peut vous sembler insignifiant, n’hésitez pas.
Le joggeur la saisit puis la range dans la poche de son short.
— D’accord, merci. J’espère vraiment que vous trouverez cet enfoiré. Aucune femme ne mérite de subir une telle horreur.
Je le laisse partir, soucieux. Après avoir salué Fabian, je remonte dans ma voiture pour me rendre à l’hôpital.

Je retrouve la victime dans une salle de soins, au service gynécologique. Je me place à ses côtés dans le but de lui poser des questions. Je patiente, car le médecin lui explique la procédure des prélèvements d’usage