Brassage artisanal

Layla Reyne, Christelle S.

Description

Leur vie tranquille n’aura pas duré longtemps.

Au moment où Dominic Price, assistant du procureur des États-Unis et propriétaire d’une brasserie, mène enfin une vie paisible avec son partenaire, l’agent du FBI Cameron Byrne, la mort soudaine du père de Nic met en péril leur bonheur. Nic soupçonne immédiatement un acte criminel, son principal suspect étant un gangster notoire envers lequel son père était endetté – mais le prêteur ne veut pas s’arrêter là.

Cam attend depuis longtemps que Nic le mette enfin au courant de cette affaire très personnelle. Mais lorsque Nic apprend qu’il n’est pas l’unique héritier des Price, la frontière entre le personnel et le professionnel commence à s’estomper, laissant Cam incertain de sa place.

Nic compte sur l’expertise de Cam en matière d’enlèvement et de sauvetage pour sauver le membre de sa famille récemment découvert avant qu’il ne soit trop tard. Mais avec une menace toujours plus dangereuse qui se rapproche, les fantômes du passé de Nic projettent de longues ombres sur l’avenir. Toute relation pourrait craquer sous la pression, mais pour Nic, retrouver sa famille pourrait signifier perdre l’amour de sa vie.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Suspenso
• Suspense
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782384401192
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Brassage artisanal
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Layla Reyne
Titre original : Noble Hops
© 2019 Layla Reyne
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Valérie Million, M. Girard
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-119-2
Première édition française : avril 2022
Première édition : février 2019
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour ma grand-mère, qui savait tout faire avec une poêle en fonte.
 
 

 

 

 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Cam avait vu Nic dans toutes sortes de tenues.
Et en petite tenue.
Le costume était sa tenue la plus courante, le bourreau de travail passant la plupart de ses heures de veille en mode Assistant du Procureur des États-Unis. Le gris associé à la cravate bleu glacier assortie à ses yeux était le préféré de Cam. Lorsqu’il passait d’avocat à propriétaire de brasserie, Nic troquait le costume pour un jean usé et un tee-shirt noir Gravity bien ajusté. Cam aimait aussi beaucoup ce look. C’était encore mieux quand ils étaient à la maison et que Cam pouvait le débarrasser de tous ses vêtements, le déshabiller et embrasser chaque centimètre de sa peau tatouée.
La tenue de ce soir, cependant, faisait exploser tout le reste et déconcertait Cam. Il n’arrivait pas à décider s’il voulait que Nic n’enlève jamais son uniforme bleu Navy, ou s’il voulait le lui arracher à la seconde même.
— Tu as encore ce regard, murmura Nic à ses côtés.
— C’est quoi ce regard ?
La malice étincelait dans les yeux de Nic, rejointe par l’éclat des lumières rouges, blanches et bleues qui pendaient au-dessus du pont de l’USS Wisconsin .
— Comme si tu voulais trouver la cabine vide la plus proche et baiser.
Cam haussa un sourcil.
— C’est une option ? Parce que oui.
Nic rejeta sa tête en arrière et rit. La vue et le son n’aidèrent pas à calmer l’excitation de Cam.
— Tu vas payer pour ça dans la chambre d’hôtel.
Quand ils ne seraient plus sur un navire de guerre sur Elizabeth River, entourés de centaines d’autres marins actuels et anciens.
— Nous sortons à peine de la chambre d’hôtel.
— Que pensais-tu qu’il allait se passer quand tu as mis cet uniforme ?
— J’ai peut-être mal évalué ta réaction.
Glissant son bras le long de la rambarde derrière lui, Nic caressa sa joue fraîchement rasée.
— Et ma réaction en te voyant en smoking.
— Tu m’as vu dans un smoking au mariage d’Aidan et Jamie. Il avait même une putain de veste queue-de-pie.
— Oh, je me souviens, chuchota Nic avec chaleur. Et maintenant que je peux faire plus que t’embrasser à en perdre le souffle dans un ascenseur, j’ai plein d’idées.
Retenant un gémissement, Cam se rapprocha.
— Un, je t’ai embrassé à en perdre le souffle. Deux, s’il te plaît, dis-moi que tes idées impliquent de me sortir de ce costume.
Il détestait les tenues de soirée et en avait porté beaucoup trop ces derniers temps.
— Morceau. Par. Foutu. Morceau.
Chaque mot fut ponctué d’un baiser.
Cam passa un doigt dans l’espace entre les boutons de la veste de Nic et l’attira plus près.
— Pas assez vite.
— Capitaine Price.
Nic gémit alors, juste assez fort pour que Cam l’entende, avant d’afficher un faux sourire et de se retourner pour faire face à l’interruption. Son sourire devint sincère, cependant, lorsque son regard se posa sur l’homme du jour.
— Amiral, dit-il, en se dégageant des bras de Cam et en donnant à l’homme plus âgé une accolade et une tape dans le dos. Vous organisez une bonne fête.
L’amiral lui rendit l’accolade, puis prit place sur la rampe à côté de Nic.
— J’aurais aimé que vous me laissiez vous en organiser une quand vous avez pris votre retraite.
— Je n’ai pas eu une vie de service comme vous.
— Vingt ans de service, Price. Pas de quoi se moquer.
Nic se dressa un peu plus droit, et Cam ne put s’empêcher d’acquiescer.
— Il est toujours en service, comme l’un des meilleurs procureurs fédéraux de San Francisco.
— Tu n’es pas partial, dit Nic avec un sourire.
Il haussa les épaules.
— Tu me rends la vie plus facile, c’est sûr.
— Vous travaillez avec Nic ? demanda l’amiral.
Nic posa une main sur son dos, le poussant légèrement vers l’avant.
— Amiral Bailey, laissez-moi vous présenter mon petit ami, Cameron Byrne, Agent Spécial Responsable Adjoint du FBI au Bureau de San Francisco.
L’amiral eut l’air impressionné, le saluant chaleureusement, et Cam fut doublement surpris. D’abord, qu’ils n’aient reçu aucune remarque, y compris de l’amiral, à cause de leur relation. Et deux, que Nic ait si bien accepté leur décision de ne plus se cacher. Il soupçonnait que la première était un témoignage du respect que Nic avait gagné en tant que sniper des SEAL, puis avocat du JAG. Quant à la seconde, ils avaient révélé leur relation aux amis et à la famille deux mois plus tôt, emménagés officiellement ensemble, et Nic avait rempli un « deux » sur la carte RSVP pour l’événement de ce soir pour la retraite de l’officier JAG ? commandant de Nic. C’était tout ce que Cam avait désiré et plus encore, et jusqu’à présent, sans aucun retour de bâton.
Le jour des vétérans, Nic méritait d’être honoré aussi. Ils devaient célébrer plus les victoires, comme il l’avait dit à Nic, et Cam avait une autre célébration en tête, pour ici à la fête, avant la célébration nue qu’ils feraient en privé plus tard. Il attendit que l’amiral passe à d’autres invités, puis il emmêla ses doigts avec ceux de Nic, le tirant loin de la rambarde et vers la foule.
— Tu veux un autre verre ? demanda Nic.
— Non, j’ai besoin d’autre chose.
Nic s’approcha de lui, passant son bras autour de sa taille.
— Il n’y a pas d’escalier ouvert sur le pont inférieur. Ils sont tous condamnés. J’ai déjà vérifié.
C’était bon de savoir qu’il n’était pas le seul à avoir un cas de « je veux sauter sur mon petit ami ». Il embrassa le dessous de la mâchoire de Nic, inhalant son aftershave épicé.
— Je veux te serrer contre moi et faire autre chose.
La foule se fendit pour eux au bord de la piste de danse, et Nic freina des quatre fers, secouant la tête.
— Nan nan, pas moyen.
— Qu’est-ce que tu as exactement contre la danse ?
— Je ne danse pas.
Le regard de Nic était fixé sur le parquet, un souvenir affichant une lueur douloureuse dans ses yeux. Cam avait cru que l’aversion de Nic pour la danse avait plus à voir avec son besoin maniaque de contrôle, mais cette expression sur son visage indiquait autre chose et ne faisait qu’encourager Cam à insister. Nic l’avait aidé à surmonter certaines de ses plus grandes peurs ; Cam voulait rendre la pareille à l’homme qu’il aimait.
Se plaçant entre la piste de danse et Nic, Cam glissa ses mains sous l’ourlet de la veste de Nic et fit passer ses doigts sur ses hanches.
— C’est un mensonge.
Il fit glisser ses mains plus loin en arrière, taquinant le haut du cul ferme et rond de Nic.
— Je t’ai vu au Gravity, bouger au rythme de la musique quand tu penses que personne ne regarde.
Cam se balançait, essayant et échouant à faire bouger Nic avec lui.
— Danse avec moi, bébé.
— La dernière fois…
La torture se lisait dans ses yeux et teintait sa voix. Cam leva une main, effleurant sa joue.
— Donc ce n’est pas que tu ne sais pas danser ? Ou que tu n’en as pas envie ?
Nic embrassa sa paume.
— Il n’y a rien que je ne veuille faire avec toi.
Son cœur gonfla, essayant de battre hors de sa poitrine, et Cam le suivit jusqu’aux lèvres de Nic, les capturant dans un effleurement doux et délicat.
— Ne pense pas à la dernière fois, chuchota-t-il. Pense juste à cette fois, ici avec moi.
Il bougea à nouveau, un léger mouvement de pieds, et Nic se balança avec lui.
Cam voulait applaudir. Il voulait faire la fête comme son lui adolescent l’avait fait après sa première danse sans orteils blessés au collège. Le petit soupir de soula