Briser les interdits

L. A. Cotton, L.L. Cam

Description

Lo Stone devrait être habituée au changement maintenant. Cela a été sa vie durant l’année précédente, mais elle ne peut pas tout endurer sans que des failles commencent à apparaître. Elle savait qu’être avec Maverick n’allait pas être facile, mais elle n’avait pas prévu que sa vie à Wicked Bay se transformerait en un jeu de mensonges et tromperies.

Maverick Prince a tout risqué pour Lo, mais cela valait le coup pour la voir sourire. Mais ce faisant, il a accroché une cible sur son dos – et refuse que cela se passe comme ça. La seule manière de la protéger est de faire ce que Prince sait faire de mieux : jouer le jeu et suivre les règles.

Même si certaines règles sont faites pour être brisées.

Sujets

• Romance
• New Adult
• Fiction
• Comédie romantique
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale
• Comédie sentimentale
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 16 juillet 2020
• Nombre de lectures: 38
• EAN13: 9782376768241
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Briser les interdits
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 L.A. Cotton
Titre original : Wicked rules
© 2018 L.A. Cotton
Traduit de l’anglais par L.L. Cam
Relecture et correction par Valérie Dubar, Topie
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-824-1
Première édition française : juillet 2020
Première édition : janvier 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Andrea.
 
 
Briser les interdits
Wicked Bay #2
 

 
L.A. Cotton
 

 
Chapitre 1
 
MAVERICK
 
 
Je fermai mon poing contre ma cuisse, le serrant jusqu’à ce que cela fasse mal. La douleur était la bienvenue. La douleur me distrayait du présent. Le cadeau très gênant qu’était le jour de Noël dans la maison des Stone-Prince. Tout cela était une blague. Nous jouions à la famille heureuse. Passant sous silence la multitude de sujets interdits.
Kyle attira mon attention depuis l’autre côté de la table et me fit un sourire entendu.
Enfoiré.
Il aimait me voir ne plus savoir où me mettre pendant ces moments en famille. D’habitude, je me tirais vite fait, mais là, c’était Noël. Même mon âme n’était pas si noire. Je regardai autour de moi pour m’assurer que personne ne regardait et sortis ma main de sous la table pour lui faire un doigt d’honneur. Le rire retentit profondément dans la poitrine de Kyle et toutes les têtes se tournèrent instantanément dans sa direction.
— Je, hmm… bafouilla-t-il. Le lait de poule… J’en ai trop bu d’un coup.
Prends ça crétin . Je lui souris.
— Tout ça sent merveilleusement bon, Rebecca, dit Stella.
C’était la femme qu’Oncle Rob se tapait. Elle sourit et inspira pour l’emphase. Je ne l’avais côtoyée que quelques fois, mais elle en faisait trop. Je préférais les gens qui parlaient moins. Comme sa fille de six ans, Beth qui était assise là, à jouer avec la nappe, regardant partout, ne sachant pas comment se comporter avec nous.
Maman fit un large sourire alors qu’elle s’affairait sur la table, remettant les plats en ordre et faisant de la place pour toute la nourriture.
— Tout le mérite ne me revient pas. Loretta est venue hier pour m’aider à tout préparer. Mais j’ai glacé le jambon moi-même.
Alle-putain-luia. Notre famille avait besoin de plus qu’un jambon glacé pour réparer ses fissures profondes.
— Alors, Cous, lança Kyle.
Je tournai le regard vers elle. Lo était assise presque en face de moi, mais elle resta concentrée sur mon demi-frère, refusant de regarder dans ma direction. Mon poing se serra plus fort. L’envie de me barrer était forte — elle courrait dans mes veines, faisait bouillir mon sang. Mais je ne pouvais pas la quitter. Je ne l’aurais jamais fait. Même si elle pensait qu’elle ne voulait pas de moi ici, même si elle comptait m’ignorer toute la journée, je n’allais aller nulle part.
— Oui, Kyle  ?
— Qu’est-ce que l’homme en rouge t’a apporté ?
Kyle haussa les sourcils d’amusement. Enfoiré – je réprimai l’envie de lui jeter le saladier de haricots verts de Maman. Il savait exactement ce qu’il faisait. Après qu’il m’avait demandé si j’avais l’intention d’acheter un cadeau à Lo et que je lui avais dit non, Kyle n’avait pas arrêté de me gonfler. « C’est trop tôt pour ça », lui avais-je grommelé. Il ne savait pas que je lui avais déjà acheté un cadeau, mais je ne voulais pas qu’il vende la mèche. Ils avaient développé un lien étroit entre eux. Entre les réunions de dernière minute avec le Coach et la conseillère d’orientation de l’école, Mademoiselle Tamson, en plus du fait que Lo ne me parlait plus, je n’avais pas encore eu la chance de le lui donner.
— Rien de spécial, répondit Lo.
Son regard glacial passa sur moi et je grommelai en silence. Comme si être étouffé par les faux sourires de Maman et les conneries passives agressives de Kyle ne suffisait pas, l’humeur de Lo était comme un fusible pour ma colère, et j’étais à une allumette de perdre les pédales.
— Oh, quand même, chérie, dit Oncle Rob, tu as une belle pile de cadeaux sous l’arbre.
Elle leva les yeux au ciel.
— Je sais, Papa, c’est juste que je…
— C’est prêt !
Maman apparut dans l’embrasure de la porte – son timing pas complètement pourri pour une fois – cachée derrière l’énorme jambon dans ses mains gantées.
— Et ça a un goût divin, ajouta-t-elle.
— Chérie, dit Gentry en s’approchant d’elle. Tu n’es pas censée le manger avant de l’amener à table.
— Tais-toi et fais de la place. Faites attention, le plat est chaud.
Une fois le jambon positionné en toute sécurité sur la table, Gentry lui sortit sa chaise et Maman s’assit en souriant. Même après tout ce temps, il était difficile de les regarder tous les deux – ce qui montrait à quel point j’étais froissé.
— Ça a l’air génial, Rebecca, dit Oncle Rob en confirmant les mots de Stella.
Il tapota affectueusement la main de sa petite amie et je me risquai à jeter un œil à Lo. Son visage était impassible. Un masque de pierre. Mais je voyais la douleur luire dans ses yeux et je savais exactement ce que cela lui faisait de regarder son père avec une nouvelle femme. Une femme qui n’était pas sa mère. Parce que je savais mieux que quiconque que, quelle que soit la hauteur des murs que vous construisiez autour de vous, ils n’étaient jamais impénétrables. Et une partie de moi voulait quitter la table pour saisir sa main et l’éloigner de ce foutoir… mais je ne pouvais pas. Pour l’instant, je ne pouvais pas être celui dont elle avait besoin.
Et ça me foutait en l&