Broken Boss
198 pages
Français

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Description


Nouvelle boss, nouvelle coloc'... nouveaux ennuis à l'horizon ?


Max est secret, attirant... et sacrément culotté ! Roi du forcing, il arrive à décrocher un travail dans l'agence immobilière de Charly... et une chambre provisoire dans l'appartement de sa nouvelle boss.

L’arrivée inopinée de ce dernier va faire ressurgir les vieux démons de Charly. Que cache-t-il ? Pourquoi souhaite-t-il repartir de zéro ?


Entre eux commence un jeu de séduction aussi inattendu qu'excitant... Attention, la partie s'annonce bien plus dangereuse que prévue...




***

Précédemment édité sous le titre "Pas brisés juste abîmés".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 septembre 2020
Nombre de lectures 116
EAN13 9782376521143
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Red romance
Sofia Gch
Pas brisés... juste abîmés



ISBN : 978-2-37652-114-3
Titre de l'édition originale : Pas brisés... juste abîmés
Auteur : Sofia Gch
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Adobe Stock + Mademoiselle-e + Butterfly Editions 2018
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-114-3
Dépôt Légal : juin 2018
1109181700

Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu.

Rose Madder de Stephen King
- Prologue -




Un mois s’est écoulé. Un mois que mon père est mort. C’est toujours aussi dur, je me demande si la douleur que je ressens finira par s’estomper. Il ne se passe pas un jour sans que j’erre en pyjama dans son appartement. Je ne mange quasiment plus rien. Je n’ai plus envie de sortir. Mon monde est devenu sombre. Comment continuer à vivre sans lui ?

J’aime cet intérieur autant que je le déteste, tout ici me rappelle qu’il n’est plus là.

J’ai obtenu ma licence pro dans l’immobilier quelques jours avant son décès. L’impression que son cœur n’attendait que ça pour lâcher. Je devais commencer ma carrière avec lui dans son agence, il était tellement fier de moi. Cela fait seulement quinze jours que j’ai appris que ses affaires n’allaient pas aussi bien qu’il voulait me le laisser croire. Je culpabilise de n’avoir rien vu. Mes examens m’ont tant absorbée. Et puis, il ne m’a jamais vraiment parlé de ses soucis. Il s’est toujours montré fort devant moi.
Alors que je l’ai quitté tout souriant devant son établissement, ce jour-là, son cœur a soudainement cessé de battre peu après mon départ. Il s’est écroulé sur le trottoir, face à la porte d’entrée. Seul. J’aurais dû être avec lui.
Pourquoi suis-je allée à la fac ? Mes effets restés dans mon casier auraient pu attendre. Je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser. Chaque matin. Chaque soir. Chaque nuit. Les médecins m’ont pourtant répété à plusieurs reprises que je n’aurais rien pu faire. Mais c’est plus fort que moi, je m’en veux terriblement.

Assise sur mon canapé, je ressasse tout ça, encore et encore. J’ai les cheveux en bataille et je tiens un mug de café froid dans ma main gauche.
Les dossiers que le comptable et le notaire m’ont transmis sont étalés sur la table basse. Je saisis un document, j’essaie de le lire, mais les mots se croisent et mes yeux se troublent. Ils me conseillent tous les deux de vendre l’agence pour rembourser les dettes que mon père a accumulées.
Il me reste moins d’une semaine pour prendre une décision. Je sais que je n’ai pas le choix, que je dois céder. Je ne pourrai jamais payer ce qu’il doit, pourtant je n’arrive pas à m’y résoudre.
Je suis épuisée par tout ça. J’aimerais tellement que ça soit un cauchemar. Je veux me réveiller et le voir boire son café dans le salon, son journal posé devant lui. J’ai encore du mal à croire qu’il n’est plus là. Tous les soirs, je me dis qu’il va finir par rentrer du travail et tout redeviendra normal. Mon père a toujours fait en sorte que je ne me soucie de rien, cependant, aujourd’hui, je me retrouve seule à devoir gérer tout ça. Je dois décider alors que lui-même n’a pas réussi. Je pose ma tasse, j’ai soudainement envie de vomir et l’odeur du marc me retourne l’estomac.
Je devrais également vendre l’appartement et repartir à zéro. J’ai eu tort de rendre la clé de mon logement. J’ai cru que je pouvais vivre ici. Néanmoins, c’est trop difficile, cet endroit regorge de souvenirs. Il faut que je trouve le courage de vider ses effets personnels.

J’ai besoin d’une bonne douche, je quitte le salon et avance dans le couloir. Je passe devant la chambre de mon géniteur, m’y arrête un instant, pose la main sur la poignée de la porte. Je ne l’ouvre pas. Pourquoi est-ce aussi dur ? Les sanglots me guettent. Mes yeux brûlent, ma gorge se serre, aucune larme ne sort. J’ai tellement pleuré ces derniers jours que mes glandes lacrymales sont vides. Je finis par lâcher prise et je me traîne comme je peux jusqu’à la salle de bain.
Je fais couler l’eau et me déshabille en vitesse. J’entre sous le jet, qui n’est pas encore chaud, cependant je m’en fous. Je suis comme anesthésiée, mon corps, mon cœur et ma tête ne ressentent plus rien.
Je reste immobile plusieurs minutes, puis je décide de me savonner. Machinalement, je mets un peu de liquide au creux de ma main et m’enduis la peau. Mes mouvements sont lents. Je suis fatiguée de tout ça.
J’enfile un peignoir en sortant. J’avance vers le miroir pour me regarder, mais je suis stoppée dans mon élan : mon téléphone sonne, je me précipite pour décrocher.

C’est le comptable, il lui faut une réponse. Les créanciers ne veulent plus patienter, il me laisse cinq minutes. Je n’ai plus le choix. Dans un soupir vaincu, j’accepte de tout liquider. L’homme me prévient qu’il prendra lui-même rendez-vous avec le notaire pour l’agence et l’appartement, que je ne dois pas m’inquiéter, qu’il sera avec moi jusqu’au bout.

En moins de quinze jours, tout est vendu. Je suis étonnée de la rapidité avec laquelle tout s’est accompli.
Une association est venue récupérer les vêtements de mon père et toutes les choses qui leur seraient utiles. Je n’ai pas trouvé l’énergie pour le réaliser moi-même. J’ai aussi monnayé son cabriolet. Sans lui, rien n’est plus pareil. J’ai, en revanche, gardé toutes les photos de nous deux, ainsi que quelques bijoux.

À vingt-quatre ans, je me retrouve seule. J’ai perdu mon unique famille. Mes amies de la fac ont rapidement déniché des emplois et m’ont vite oubliée. Je décide d’aller à l’hôtel, juste le temps que je sache quoi faire de ma vie.
Mon existence après mon père.
Un garçon de chambre monte mon bagage. Toute ma vie tient dans une valise noire à roulettes. Je remercie l’homme et ferme la porte derrière lui. J’enlève mes baskets, puis je me glisse sous la couette. Je n’ai pas faim. Je fixe le plafond sans vraiment penser à quoi que ce soit. Je suis exténuée, mais je sais que je n’arriverai pas à dormir ce soir.
Je trouve le silence pesant, ça fait un bail que je n’ai pas regardé la télévision. Je mets la main sur la télécommande et appuie sur un bouton au hasard.
Je tombe sur une émission qui parle de Miami. Une grosse coïncidence, on avait pour projet de la visiter avec mon père pour fêter mon diplôme. Malheureusement, il n’aura jamais cette chance.
Comme prise d’une soudaine révélation, je saute hors du lit et attrape mon ordinateur portable dans ma valise. Je dois absolument partir en vacances. Pour lui.
De toute façon, plus rien ne me retient à Paris.
Sans réfléchir plus longtemps, je l’allume à toute vitesse, me connecte sur un site de voyage et paye mes billets aller-retour pour Miami. Le départ est à huit heures quarante-cinq demain matin. J’y resterai un mois.
Je continue de regarder les différents paysages de cette magnifique ville, je m’y vois déjà. À cet instant, un sourire se dessine sur le bord de mes lèvres. Je n’ai jamais pris de décision sur un coup de tête, mais là, je sens que c’est la meilleure chose à faire.
Partir, et apprendre à vivre sans lui.
- 1 -




Charly


Trois ans plus tard...

J’ouvre mon agence immobilière une heure plus tôt, ce matin. J’ai une grosse journée qui m’attend et déjà hâte qu’elle soit finie. Plusieurs entretiens sont prévus, j’ai passé une bonne partie de la nuit à relire les CV des candidats et à sélectionner les profils qui m’intéressent le plus. Je commence à avoir beaucoup de travail et je ne peux plus gérer tout ça seule, il me faut un assistant.

Je suis fière de moi et de mon parcours. J’ai eu du mal à remonter la pente après la mort de mon père. Et mes débuts à Miami ont été difficiles. Je dirais même, catastrophiques. Après des vacances qui m’ont fait du bien, je suis rentrée à Paris, mais j’ai vite recommencé à broyer du noir. J’ai fini par comprendre que je devais partir définitivement. J’ai donc entrepris toutes les démarches pour pouvoir venir vivre et travailler ici. Ça a été long, les papiers, l’attente, les allers et retours Miami-France. J’ai failli baisser les bras plusieurs fois, néanmoins je suis contente d’avoir tenu le coup et persévéré. En trois ans, on peut dire que j’ai bien évolué. Je me suis relevée, je me suis battue et j’ai bossé dur pour me faire une place dans ce domaine. Me répéter que j’entreprenais tout ça pour mon père m’a donné la force de continuer jour après jour.

Ma gorge se serre et je sens les larmes me monter aux yeux. Quand je regarde autour de moi, je me dis que c’est avec lui que j’aurais dû vivre tout ça. Il m’avait beaucoup parlé de son projet. Son envie de venir ici. Cependant, je me force à reprendre le dessus. Il n’aurait pas aimé que je pleure. Et puis, je ne peux pas accueillir mon premier candidat avec les pupilles rouges.
Après avoir préparé une bonne tasse de café, je m’assieds à mon bureau et allume mon ordinateur. Mon rendez-vous doit arriver d’ici quelques minutes.
J’ai à peine le temps de valider mon mot de passe que mon téléphone sonne. Bien sûr, il est au fond de mon sac. Je décroche de justesse sans regarder qui m’appelle.
– Charly Marchal, que puis-je pour vous ?
– Bonjour, Darling. Tu es partie vite ce matin, je n’ai pas pu te souhaiter une bonne journée.
Ben était sous la douche, je lui ai simplement laissé un message sur le comptoir de la cuisine avant de filer.
– Désolée, mais je voulais ouvrir l’agence plus tôt aujourd’hui.
– Tu as en

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