Ce qui nous unit

Tia Fielding, Lou-Rose Réni

Description

Deux hommes brisés peuvent-ils construire une vie ?

Dix ans.

C’est ce que Makai a perdu pour un crime qu’il n’a pas commis. Il a été disculpé, mais les abus qu’il a subis en prison ne sont pas si faciles à oublier. Il se dirige vers le seul endroit où il se souvient d’avoir été heureux : Acker, dans le Wisconsin, où il a passé les étés avec son grand-père. Malheureusement, tout le monde ne veut pas de Makai là-bas.

Dix jours.

Voilà combien de temps Emil, maintenant âgé de vingt et un ans, a été retenu prisonnier lorsqu’il était adolescent. Les blessures mentales et physiques qu’il a subies aux mains d’un réseau de trafic de drogue le hantent toujours.

Les cauchemars, l’anxiété et le SSPT remettent en question la connexion qui se forme entre Makai et Emil, bien qu’ensemble, ils pourraient trouver un moyen d’aller au-delà de leur douleur et vers un avenir – et une relation – que tous les deux avaient pensé impossible.

Il ne leur reste plus qu’à convaincre le père d’Emil, le shérif de la ville. Ce ne sera pas facile avec un danger plus proche qu’ils ne le pensent...

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Gay
• Romance
• Époque contemporaine

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9782382280218
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Ce qui nous unit
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Tia Fielding
Titre original : Ten
© 2019 Tia Fielding
Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni
Relecture et correction par Valérie Maillon, Miss Relect Addict.
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38228-021-8
Première édition française : mars 2021
Première édition : septembre 2019
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour ma sœur, A.
 
 
Ce qui nous unit
Acker, terre de rencontres #1
 
 
 

 
 
 
Tia Fielding
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Makai conduisait vers le nord, en essayant de rester éveillé. Il avait fait des pauses en chemin, mais seulement deux en huit heures de route. Il avait besoin de passer aux toilettes et de manger, mais il avait son rendez-vous au poste du shérif dans trente minutes. Il ne se souvenait pas de grand-chose de la petite ville. De ses souvenirs d’enfance, il se rappelait seulement l’épicerie, peut-être un bureau de poste et, bien sûr, la maison de son grand-père.
Son vieux téléphone Nokia n’avait pas de GPS, mais l’itinéraire était assez simple. Il savait combien de temps il lui faudrait pour arriver à destination, même avec les éventuels travaux routiers et autres surprises. Il savait qu’il arriverait à temps à Acker, dans le Wisconsin. Si ce n’était pas le cas, la raison n’aurait probablement pas d’importance pour le shérif. Ce dernier n’avait pas semblé très enthousiaste, lors de leur seul appel téléphonique, à l’idée que Makai s’installe dans sa ville.
C’était son contact au Projet Innocence qui lui avait suggéré de se présenter au shérif et de lui donner la possibilité de demander des entretiens réguliers s’il le souhaitait.
Makai avait trouvé que c’était une bonne idée. Il avait été condamné à tort et était maintenant disculpé, mais pour certaines personnes, cela n’avait aucune importance. Un condamné restait un condamné. Il était presque sûr que le shérif Newman était un conservateur et que cela ne pouvait que l’aider de s’en faire un allier, mais cela craignait quand même.
Il était censé être libre maintenant. La liberté elle-même lui posait suffisamment de problèmes. Il n’avait pas besoin des forces de l’ordre pour lui rendre la tâche plus difficile. Selon lui, ils l’avaient déjà assez fait.
Il regarda l’horloge sur le tableau de bord quand un panneau indiqua qu’il arrivait à Acker, 394 habitants. Il lui restait cinq minutes pour trouver le bureau du shérif. Au moins, il avait vérifié avant et savait qu’il devait continuer jusqu’à ce qu’il aperçoive un grand bâtiment en briques rouges. Il tourna à gauche pour se rendre sur le parking de la gare et essaya de ne pas paniquer.
Makai coupa le moteur, se frotta les yeux puis il retira l’élastique de ses cheveux et refit sa queue de cheval. Lorsqu’il se regarda dans le rétroviseur, il se demanda ce que ce shérif et ses adjoints penseraient de lui en le voyant.
Quel que soit l’accueil qu’il recevrait à Acker, ce serait probablement mieux que d’être traité de « putain de racaille de wetback 1  ». C’était l’une des nombreuses insultes que le détective, qui avait été l’enquêteur principal dans son affaire il y a dix ans, lui avait crachées à plusieurs reprises. Il avait connu le racisme avant cela, mais rien de comparable au comportement agressif que l’homme avait eu pour un enfant typé . Il avait été mieux en prison, mais pas de beaucoup. De nombreux gardiens blancs avaient été racistes au possible. Makai n’aimait pas y penser et espérait laisser tout cela derrière lui avec son emménagement à Acker.
Il savait qu’il y avait des Amérindiens dans les environs, alors peut-être que ce serait plus facile ici. Mais la vie n’était pas juste, il ne s’attendait pas à ce que cela change du jour au lendemain, juste parce qu’il était parti et avait déménagé.
En soupirant, il prit son portefeuille et son téléphone portable sur le siège passager et se regarda une dernière fois dans le miroir. Il pouvait le faire. Il pouvait y aller, garder son sang-froid quoi qu’il arrive et faire une bonne première impression.
Il sortit du camion qu’il avait acheté quelques jours plus tôt et le verrouilla par habitude. Instinctivement, il inspecta les quelques cartons qu’il avait pris chez sa mère. En prison, on apprend à compter ses affaires. Il n’y avait pas grand-chose là-dedans. Quelques livres, des vêtements qu’il avait achetés et ceux qu’il avait à sa sortie de prison, quelques CD, quelques DVD et même une douzaine de cassettes VHS.
Lorsque sa mère avait quitté la maison de son enfance, il avait emballé certaines de ses affaires et avait donné le reste, avec ce que son frère avait laissé là quand il avait déménagé. Peut-être avait-elle tout jeté, il ne savait pas et ne s’en souciait guère. Il n’y avait pas grand-chose et aucun de ses vieux vêtements ne lui allait plus . Il était un enfant quand il était entré en prison et un homme quand il en était sorti. Avec sa famille, du moins ce qu’il en restait… ils n’étaient pas proches. Ils ne l’étaient plus depuis la mort de son père, quand il avait quinze ans.
En soupirant, il se força à s’éloigner du camion et des tristes boîtes. Un vieil homme qui passait par là le regarda comme s’il était fou. Ce n’était manifestement pas quelque chose que les gens d’ici faisaient, ou peut-être que, devant le poste du shérif, n’était pas l’endroit approprié pour exprimer ses émotions ? Quoi qu’il en soit, le vieil homme se moqua bruyamment et s’éloigna en trottinant. Makai se demanda si l’homme avait connu son grand-père. Probablement, la ville était assez petite. Le souvenir d’une douzaine de jours d’été passés ici quand il était petit avait suffi à l’attirer dans cette ville. Maintenant, il fallait qu’il s’instal