Clair de lune
247 pages
Français

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Description

Lorsque le désir naît…Enfin libérée d’un mariage suffocant, la jeune veuve Daisy Ellis Craigmore entend bien se jeter à corps perdu dans les plaisirs de la vie qu’on lui a trop longtemps refusés. Hélas, sa liberté toute neuve sera de courte durée. Une succession de meurtres inexplicables la met en péril jusque dans sa propre demeure, l’obligeant à se tourner vers le plus improbable des protecteurs… La passion ne connaît plus de limites…Ian Ranulf, marquis de Northrup, a passé sa vie à dissimuler sa nature primitive à la société londonienne. Mais voici qu’un meurtrier sanguinaire menace de dévoiler ses secrets. Ian se voit obligé de sortir de l’ombre et de prendre sous son aile la ravissante et téméraire Daisy, qui éveille en lui un désir qu’il croyait mort à jamais. À conjuguer leurs efforts pour démasquer le meurtrier, ces deux êtres solitaires se rapprochent, et Daisy n’a d’autre choix que de révéler à Ian un secret stupéfiant. Ian doit alors faire face à l’évidence: donner son coeur à Daisy pourrait être la seule façon de sauver son âme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2014
Nombre de lectures 56
EAN13 9782897336608
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« Nous sommes seuls, ma chère. Comme vous l’avez demandé. »
Il revint vers elle d’une démarche souple et assurée. La foulée d’un prédateur. On aurait eu beau tenter de fuir devant lui, ç’eût été inutile.
Daisy rejeta les épaules en arrière et lui fit front. Un changement d’attitude qu’il remarqua, car un sourire satisfait se répandit sur ses traits. Elle l’ignora, tout comme elle ignora les petits papillons s’agitant dans son estomac.
— Je vous remercie de m’avoir permis de rester.
Il s’installa à côté d’elle sur le canapé, et son odeur, à la fois fraîche et fauve, la frappa de nouveau.
— Je ne suis pas du genre à repousser une belle femme.
Il la reluqua lentement, comme s’il se demandait par quel mets entamer un festin.
— Surtout lorsqu’elle est aussi avide de se retrouver seule avec moi.
— Hum. Un compliment à quatre sous. J’en suis bouleversée.
Des canines acérées étincelèrent dans la lumière des flammes.
— Vous êtes blindée, n’est-ce pas ?
— Uniquement quand le compliment est machinal.
— Il me faudra donc faire mieux.
— Ou renoncer.
Les fossettes de Northrup se creusèrent et ses dents s’entrechoquèrent dans un sourire carnassier.
— Je ne renonce jamais.
Il l’avait dit d’un ton léger, mais un éclat inquiétant, presque sauvage, traversa son regard, et Daisy se demanda ce que signifiait vraiment être désirée par cet homme. Un frisson la parcourut. C’était en quelque sorte comme être poursuivie par un chasseur, songea-t-elle.
Éloges pour Tout feu tout flamme
« Une aventure paranormale prenant place à l’époque victorienne, une extraordinaire histoire d’amour, des personnages qui ont de l’âme… Ce roman qu’on ne peut lâcher rendra les lecteurs impatients de lire le prochain livre de cette nouvelle auteure. »
— Publishers Weekly (livre coup de cœur)
« La Belle et la Bête et Le Fantôme de l’Opéra se rencontrent dans ce roman prenant, envoûtant… Un début exceptionnel, et le premier tome d’une série qui s’annonce fascinante. »
— Library Journal (livre coup de cœur)
« Quatre étoiles et demie ! Un coup de cœur ! Mérite un sceau d’excellence ! Comme les papillons volent vers la flamme, les lecteurs ne pourront résister à l’étincelant Tout feu tout flamme , premier tome de la série Les ténèbres de Londres… Callihan nous offre un récit bien ficelé, débordant de tension sexuelle. L’un des meilleurs premiers romans de la saison. »
— RT Book Reviews
« Tout feu tout flamme a de quoi captiver les lecteurs… Des meurtres, une société secrète et un désir étourdissant tiennent Archer et Miranda en haleine — et les lecteurs également. »
— BookPage
« Dix sur dix ! Tout feu tout flamme est un premier roman palpitant. Impossible de le lâcher… La passion qui ne cesse de croître entre Archer et Miranda embrase les pages… Les personnages secondaires sont très bien campés. Un premier tome remarquable. Nous attendons impatiemment le deuxième. »
— RomRevToday.com
« En un mot, ouah ! La tension sexuelle et l’intrigue haletante sont si denses qu’elles semblent aussi tangibles que le brouillard du Londres de l’époque victorienne. »
— TheRomanceReadersConnection.com
Copyright © 2012 Kristen Callihan
Titre original anglais : Moonglow
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Janine Renaud
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Gene Mollica
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-658-5
ISBN PDF numérique 978-2-89733-659-2
ISBN ePub 978-2-89733-660-8
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
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Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
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Imprimé au Canada



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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
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Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

Celui-ci est dédié à mes sœurs,
Karina et Liz.
Elles étaient là au tout début, elles seront là jusqu’à la fin.
Il n’existe pas de don plus précieux.
Remerciements
* * *
Il me faut remercier encore une fois mon agente, la mer­veilleuse Kristin Nelson, qui est toujours là pour moi. Je lui en suis profondément reconnaissante.
Merci à l’équipe talentueuse de Grand Central/Forever, Lauren Plude, Jennifer Reese, Christine Foltzer, Amy Pierpoint, sans compter tous les autres qui m’ont aidée de maintes façons.
Merci à mes premières lectrices et extraordinaires compagnes de remue-méninges, Karina Callihan Escobar et Rachel Walsh. Merci à mes deuxièmes lectrices, Jill Archer, Claire Greer, Jennifer Hendren et Susan Montgomery.
Merci à Jill Shalvis qui m’a aidée à demeurer saine d’esprit en dépit du syndrome accompagnant la révision d’un deuxième roman. Et à Emily Greenwood et Jill Archer pour plus ou moins la même raison.
La famille. Merci à mes sœurs et précieuses collaboratrices : Liz Callihan, qui veille sur mon site Web, et Karina Callihan Escobar, qui s’occupe du graphisme. Et à mon frère, Michael Callihan, qui m’a patiemment écoutée déblatérer sur la syphilis et mes folles intrigues lors d’une belle journée d’été. Et à ma mère, Hilde, qui a supporté mes jérémiades — je sais bien que tu y es habituée !
Et, bien entendu, à mon adorable mari, Juan, et à mes enfants, Maya et Alex, pour leur soutien indéfectible et leur compréhension quand je travaille jusqu’à des heures indues. Je vous adore !
Enfin et surtout, je remercie mon éditeur, Alex Logan. Tu es mon capitaine et mon ailier droit. Tout auteur devrait avoir de la chance de bénéficier d’un éditeur tel que toi.
Prologue
* * *
Es-tu pâle de lassitude
D’escalader le ciel et de regarder la terre,
Vagabondant sans compagne
Au milieu des étoiles d’une autre race que toi…
— Shelley 1
Londres, 1 er avril 1883
H ormis celle du Seigneur, y avait-il vision plus réjouissante que celle d’une femme empourprée par la passion, à la peau moite et rose, et dont les seins tremblotaient sous ses coups puissants ? La femme sous Ian gémit et se cambra pour aller à sa rencontre, sa chevelure mordorée répandue sur le lin blanc étincelant dans le soleil de l’après-midi. Qu’y avait-il de plus agréable que de baiser une femme ? Une femme que l’on payait . Souhaitait-elle vraiment être là ? Le désirait-elle ? Il fronça les sourcils, légèrement déconcentré, et le plaisir qui lui contractait la bourse se relâcha quelque peu.
Bon sang. Concentre-toi, mon vieux ! Ses bras tendus vacillèrent une fois. Une seule fois. Mais suffisamment pour lui faire perdre le rythme. Suffisamment pour que l’odeur du parfum bon marché et des draps sales flotte jusqu’à lui. Suivie de celle, fétide, d’une femme trop souvent baisée et de l’ennui. Son plaisir reflua comme une vague sur la plage. Merde !
La putain s’immobilisa, ses fins sourcils roux plissés d’étonnement.
Concentre-toi ! Concentre-toi ! Hélas, ni sa tête ni sa verge ne lui obéirent. En fait, elles le trahirent. Une vague de terreur le submergea et le petit Ian s’amollit aussitôt.
— Milord ?
La putain releva la tête, ses yeux verts exprimant la perplexité. Elle ressemblait beaucoup à l’original. Mais pas assez. Plus assez.
— Il y a quelque chose qui cloche ?
Pendant un moment, Ian ne sut que répondre. Que dit-on en pareille circonstance ? Il l’ignorait, car cela ne lui était jamais arrivé. La perplexité de la putain céda la place à un sentiment nettement plus déplaisant : une douce pitié.
— Ah, là, chéri. Ce n’est rien.
Elle lui tapota le bras et il se raidit sous le choc, mais pas son pénis. Le foutu paresseux glissa hors d’elle et se recroquevilla comme une tortue effarouchée. Elle eut la bonne grâce de faire semblant de ne pas s’en rendre compte et soutint son regard.
— Ça arrive à n’importe qui.
Pas à moi ! Il s’arracha à son étreinte, roula sur le dos et fixa le plafond doré. Le matelas aurait peut-être la bonté de s’ouvrir et de l’engloutir.
— Je suis fatigué, euh… ?
Avait-elle un nom ? Le lui avait-il demandé ? Sa peau devint moite et tout son corps se couvrit de sueur. Ian n’avait qu’une seule envie, fermer les yeux et dormir pendant quelques décennies. Il trouvait de plus en plus difficilement l’oubli.
La femme s’appuya sur le coude pour le regarder. La lumière crue souligna les ridules entourant ses yeux et sa bouche, qui trahissaient une existence difficile, brûlée par les deux bouts.
— Fatigué, c’est cela.
Elle le tapota encore, comme on réconforte un chien éclopé, puis elle se redressa. Les ressorts gémirent lorsqu’elle s’assit sur le bord du lit et rejeta le voile épais de sa chevelure par-dessus son épaule osseuse.
— Inutile d’en parler.
Il se redressa brusquement et se tourna vivement vers elle.
— Non. En effet.
Elle arqua les sourcils, et un frémissement de peur amplifia l’odeur aigre de son parfum. Ian s’obligea à adopter une attitude plus détendue et à respirer. Il avait grogné comme un animal. Nom de Dieu. Maîtrise-toi. Mais, depuis quelque temps, il lui devenait de plus en plus ardu de museler le loup en lui. S’efforçant de prendre un air aimable, il tendit la main vers sa veste.
— Je ne t’ai pas fait joui

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