Colocs and Love
198 pages
Français

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Description


Nouveau coloc sexy, nouveau départ ? Étincelles garanties en vue...


La culpabilité de son passé étouffe tant Elisa Sanders qu'elle n'arrive à faire confiance qu'à de rares personnes. Ses colocataires représentent son ancrage dans la réalité, sa bouée de sauvetage.

Lorsque Lucas, l'un d'entre eux, doit déménager à plusieurs centaines de kilomètres, elle se verra contrainte de cohabiter avec son remplaçant, Matt.

Un regard sombre, une aura mystérieuse, une beauté troublante. Qui se cache derrière ce jeune homme aux secrets évidents ?

Tout les oppose, et pourtant...

Naviguant entre ténèbres et lumières, Elisa et Matt se ressemblent bien plus qu'ils ne sont prêts à l'admettre.

Parfois, il suffit d'accepter une main tendue pour affronter ses pires démons.

Le comprendront-ils avant qu'il ne soit trop tard ?


***


Ce livre a précédemment été commercialisé sous le titre Se sentir coupable.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2019
Nombre de lectures 250
EAN13 9782376521181
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Young romance
Fantine Mild
Se sentir coupable



ISBN : 978-2-37652-118-1
Titre de l'édition originale : Se sentir coupable
Auteur : Fantine Mild
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Adobe Stock + Krystell Droniou + Butterfly Editions 2018
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-118-1
Dépôt Légal : août 2018
25A06181P600

Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

- Prologue -






Tout le monde s’est senti coupable, un jour. Il ne s'agit pas d’une interrogation. J’énonce un fait, tout simplement. Que nous ayons commis une petite erreur ou réalisé un mauvais choix. L'effet papillon mêlé à notre propre responsabilité peut amener à la réalisation d'un événement ou, au contraire, l'empêchera de se produire. Le résultat demeure le même. La culpabilité nous prend aux tripes. Elle nous rabaisse, nous enfonce dans les tréfonds de notre mal-être, permettant à notre côté le plus sombre de ressortir. Il s'agit d’une masse, d’une chaîne nous ralentissant, et cette situation devient très rapidement oppressante. Quiconque tente d’effacer ce sentiment s’y efforce en vain. La chose regrettable nous revient en pleine face, avec une telle force que cela nous empêche de réaliser quoi que ce soit.
Il reste l'éventualité d’arranger cette erreur fatale et une partie de ce poids s’envole, alors. Mais, parfois, il est trop tard. La seule personne pouvant accepter nos excuses ne s’avère plus apte à nous écouter, ni même à nous entendre. Que nous reste-t-il dans ces cas-là ? Vivre ainsi ou bien s’arrêter d'exister pour le voir nous engloutir ?
Et si au lieu de nous laisser ronger par notre implication, nous acceptions tout simplement d’apercevoir la victime sommeillant en nous afin de juste réussir à… renaître ? Sentir à nouveau ce souffle d'espoir nous ayant été arraché par la tempête de la vie, pouvoir respirer à pleins poumons cet air qui nous semblait si rare.
Oui, j’ai vécu cela d’une manière particulière. Peut-être mon histoire suscitera-t-elle votre curiosité. Toutefois, au final, je ne suis qu’une simple personne cherchant son rôle dans ce monde si compliqué. Chaque individu se doit de trouver son dessein pour le mener à bien, même s'il s'agit là de la tâche la plus compliquée qui soit.
- 1 -






Je fais mon sac à la va-vite, sachant pertinemment ce qui va en découler.
— Lisa, dépêche-toi ! On va être en retard ! crie Laure.
Nous ne sommes pas les voisins les plus silencieux qui soient, je le conçois. Mon nom entier n’est autre qu’Élisa Sanders. Mais, tout le monde m’appelle Lisa. Je dois avouer que je préfère cela. Je suis âgée de dix-huit ans, vivant à Paris en colocation avec Laure – ma meilleure amie –, Greg et Lucas. Nous sommes donc quatre provinciaux qui tentent de s’intégrer à la vie parisienne. Si je suis venue dans la capitale, c’est principalement pour mes études. J’ai choisi la filière de la chimie, même si après quatre mois, je me suis bien rendu compte que je ne m’y trouvais pas à ma place. Je me dirige toujours à la faculté à reculons, et tout cela pour suivre des cours qui ne m’intéressent nullement. Je suppose que je continue seulement pour mes parents. Voilà l'unique raison valable que j’ai pu trouver.
— Je suis prête, dis-je en sortant de ma chambre.
Mes amis m’attendent, une mine désespérée sur le visage. Je dois avouer que tous les matins, je suis la dernière parée. À cause de moi, il est arrivé que nous soyons en retard à la fac.
— Mademoiselle la princesse daigne enfin nous honorer de sa présence, se moque Lucas, les bras croisés.
Ce gringalet à lunettes de dix-neuf ans et aux cheveux blonds a un cœur d’or, il s’avère vraiment adorable. Greg, un garçon plutôt musclé, brun, est son meilleur ami. Il a vingt ans et attire les filles comme des aimants, mais nous n’avons toujours été que des copains. De toute façon, il sait que je suis en couple. En effet, mon compagnon se prénomme James et nous sommes ensemble depuis le lycée, soit environ deux ans.
Je frappe notre colocataire maigrichon sur le poignet suite à sa remarque. Il fait comme si ma force phénoménale l’avait blessé au plus profond de son être et il tombe à terre, agonisant. Adorable, comme je disais.
— Non ! Lucas ! Tu ne peux pas nous infliger ça ! Ne nous lâche pas maintenant ! pleurniche Greg.
Je vous laisse imaginer ce que Laure et moi vivons au quotidien. Ma meilleure amie me donne un regard dépité que je lui rends. Cependant, je dois avouer être heureuse de posséder des personnes comme eux qui égayent ma vie de tous les jours.
— Bon, les gars, on s’en va sans vous, leur lance Laure avant de partir. Nous mangerons ces délicieuses pizzas toutes seules ! ajoute-t-elle en passant la tête dans l’entrebâillement de la porte.
— Non, pas ça ! Attends-nous ! Je me sens beaucoup mieux de suite, s’exclame Lucas en se relevant d’un coup.
Nous rigolons tous, puis levons le camp en direction du petit restaurant où nous avons l’habitude de dîner. Nous sommes au mois de janvier, quatre mois que nous cohabitons. Par conséquent, nous avons nos places attitrées et connaissons très bien les gérants. Nous commandons toujours la même chose : des pizzas. Pas vraiment équilibré, mais cela me change des repas que je partageais chez moi, avec mes parents, Jean et Catherine Sanders. Ils ont souvent été – et sont encore – absents à cause de leur travail. Leur agence de voyages a une notoriété non négligeable et ce sont eux qui restent chargés de visiter les hôtels qu’ils proposent.
Mes colocataires et moi-même discutons tout en riant, dans une très bonne ambiance. Autant dire que nous ne sommes pas vraiment discrets, mais dans cet établissement, personne ne juge autrui et c’est ce qui me plaît.
Je remarque que Lucas semble tout penaud. Les yeux dans le vide, son doigt trace le contour de son verre.
— Tout va bien ? je demande.
Il me jette un regard contrit avant de s’éclaircir la gorge, faisant taire nos deux amis qui se disputaient la dernière part de pizza à la mozzarella.
— Bon, il faut que je vous annonce quelque chose, déclare-t-il, particulièrement sérieux.
Toutes nos prunelles sont tournées vers lui, attendant qu’il s’explique. Il prend une grande inspiration, puis se lance. :
— Voilà, on m’a proposé un stage dans un laboratoire. Sauf qu'il se trouve à cent-cinquante kilomètres d’ici. Par conséquent, je dois abandonner la colocation.
Un silence pesant se forme autour de la table. Personne ne parle, nous le fixons, juste abasourdis. Il va quitter l’appartement. Il va nous quitter. Une si grande distance, cela semble énorme ! Laure – qui n’a jamais su cacher sa peine – éclate en sanglots. Quant à moi, allez chercher pourquoi, je souris.
— Félicitations, Lucas ! m’exclamé-je, enthousiaste.
Il m’adresse une expression reconnaissante, quoiqu’un peu triste. Il est vrai que face aux pleurs de Laure, ma réaction paraît plus que bienvenue pour lui. Je ne veux pas qu’il culpabilise, il a le droit de partir. De plus, ce stage semble être une sacrée opportunité pour lui, il doit en profiter. Il vit sa vie, c’est aussi simple que cela.
— Merci, me répond-il avec un grand sourire.
Greg le félicite à son tour en lui donnant une tape dans le dos. Geste purement masculin.
— Laure, calme-toi. Tu devrais être heureuse pour lui, lui confié-je doucement de manière à ce qu’elle soit la seule à l’entendre.
— J’en suis consciente, mais il s’en va loin, gémit-elle.
Je déteste me la figurer dans cet état. Il s’agit d’une des personnes à laquelle je tiens le plus, elle mérite de s’amuser et non de pleurer.
— Oui, peut-être. Néanmoins, cela représente une

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