Comme une évidence
151 pages
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Comme une évidence , livre ebook

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Description

Nathan Colin du haut de ses vingt-cinq ans gère son quotidien en homme d’affaires : parfait pitbull, il ordonne, et rien ne lui résiste. Pourtant lors d’une soirée dans son club privé où se retrouvent les plus grands de la Jet set parisienne, il rencontre Léa Casta : une brune incendiaire d’une vingtaine d’années qui n’est autre qu’une de ses employées. Elle lui plaît, il la veut, mais c’est sans compter sur le caractère bien trempé de cette dernière...


En parfait gestionnaire, Nathan lui propose un arrangement vénal sous la forme d’une relation charnelle en CDD qu’il est difficile de refuser. Léa accepte, mais suivant ses propres conditions. C’est elle qui tirera les ficelles de cette insolente proposition. Une étreinte sulfureuse d’un soir leur donnera entière satisfaction de ce qu’ils attendent l’un de l’autre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 décembre 2019
Nombre de lectures 21
EAN13 9782377440276
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

COMME UNE ÉVIDENCE…
Saison1
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu :
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
 
© 2019 Angel B.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744027-6
E-mail : angelesse.angieeditions@gmail.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Existe en format broché
 
 
 
 
CHAPITRE 1
LÉA
 
Evan, mon collègue et barman du Wolf Club a beaucoup de monde à servir, il commence même à avoir du mal à suivre avec toutes les commandes des exigeants consommateurs.
D’autant plus que la barre est placée haut ce soir, aucune erreur ne doit se produire. En effet, notre patron reçoit le grand boss, il y a donc eu une requête spéciale et c’est peu dire. Une semaine que nous recevons ordre sur ordre pour le bon déroulement de la soirée. Seule priorité : rien ne doit venir contrarier la soirée de Monsieur le président directeur général. Si j’ai bien compris, il a monté plusieurs sociétés qu’il régit d’une main de maître. Donc évidemment, il faut mettre en avant la réputation de l’établissement, surtout en sa présence.
Le Wolf Club fait partie des repères de la nuit les plus recherchés de la haute société parisienne. Il est reconnu pour sa luxuriante clientèle qui va des stars aux hommes d’affaires importants.
Pour ma part, je m’en fous un peu, tant que j’ai ma paie qui arrive à la fin du mois, le reste ne me concerne pas.
— Commande exceptionnelle ! déclaré-je en me penchant par-dessus le bar.
— C’est pas vrai, je ne vais jamais m’en sortir ! Laisse-moi deviner, la direction est arrivée ?
— Bravo Sherlock.
Je lance un coup d’œil à la loge VIP pendant que mon collègue sort les bouteilles de champagne que notre patron a choisies.
— Alors comment le trouves-tu ? me demande Evan impatient de connaître ma réponse.
— Qui ? Le PDG ? Aucune idée, je ne l’ai pas encore vu. Jocelyn m’a seulement dit de servir deux bouteilles de champagne. Il veut vraiment faire bonne impression cette fois-ci, soupiré-je en ramenant mon regard sur le barman.
— Il faut reconnaître que sa dernière connerie est un peu impardonnable. Quelle débilité de culbuter la maîtresse du grand patron. Jocelyn n’a pas été très malin sur ce coup. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à réparer les dégâts s’il souhaite garder sa place. Je pense que moi aussi je ferais profil bas et je lécherais même les pieds du boss, s’il le fallait, me répond Evan tout sourire.
Je hausse les épaules. Ce que j’en sais, le milieu rupin dans lequel évolue ce genre de businessman n’est pas fait d’enfants de chœurs.
— Moi non, plutôt crever !
— Même pour ta place ? interroge mon ami.
— Je ne m’abaisserais jamais devant ces trous du cul. Je déteste les gens qui se prennent pour des rois, tout leur est dû et je ne suis pas du genre à faire des minauderies pour me faire bien voir !
— Ils ne feraient qu’une bouchée d’une chieuse comme toi, me fait remarquer mon collègue un peu trop sérieusement à mon goût.
— Peut-être bien. Mais entre nous, je doute qu’il y arrive, je suis trop teigne !
— Tu es la seule nana que je connaisse qui ne fait pas attention à son image.
— Oui et je m’en tape de ce que l’on pense de moi, je pars du principe que je n’emmerde personne donc logique que j’attende juste que ce soit réciproque. Et mon petit côté chieuse, bah, c’est ce qui fait mon charme, répliqué-je.
— J’avoue que j’adore ton petit caractère de merde ma belle. Je suis certain que tu es une vraie tigresse au lit et j’aimerais…
— Arrête de faire ton joli cœur avec moi, ça ne marche pas, occupe-toi donc plutôt de la commande ! le coupé-je vivement.
— Ok, j’ai compris c’est bon, tu es intouchable. Eh ouais, ne me reste que les poules du patron ! s'exclame mon ami en m’envoyant un clin d’œil.
Je ris de sa répartie en le regardant travailler. S’il croit qu’il arriverait à quoi que ce soit avec une des poufs là-haut, il rêve complet ! Il lui manque le plus important : un portefeuille rempli de gros billets.
Evan est le bon pote qui culbute tout sur son passage, à côté de ça, je ne peux lui enlever qu’il est un ami loyal. Physiquement, c’est le tombeur du club. Il a trente ans et est réellement canon avec sa musculature seyante sous son uniforme. Toutes les femmes sont à ses pieds, et monsieur connaît son pouvoir de séduction. Plusieurs fois, il m’a fait comprendre son attirance pour moi. Mais je ne veux pas mélanger travail et sexe. D’une, ce n’est pas bon et de deux, son amitié m'est énormément précieuse. En plus, j’ai bien d’autres soucis en tête en ce moment, pour ne pas me remettre dans une liaison qui n’aboutira à rien de bon.
Ce dernier est vraiment devenu un copain sincère, il est donc inconcevable de tout gâcher pour un coup d’un soir. J’ai trouvé cette place grâce à lui et je lui en suis à jamais reconnaissante, nous nous sommes rencontrés lors d’une fête. Depuis, il fait partie de mon réseau amical.
— Voilà ma jolie c’est prêt, me dit-il en me ramenant à notre boulot.
Je monte les deux premiers seaux à champagne jusqu’à la loge, les murs sont peints d’un noir moucheté de bordeaux encadrant les marches de l’escalier qui sont recouvertes d’un tapis rouge.
Le salon VIP est réservé aux personnes célèbres ou extrêmement riches. J’ai commencé mon emploi de serveuse depuis quelques mois. Ce job est assez sympa, j’ai déjà servi quelques stars de télé-réalité et évidemment plusieurs hommes et femmes d’affaires. Jocelyn avait assuré lors de mon embauche que je rencontrerais du beau monde, il ne s’était pas trompé.
Seule recommandation importante, il faut rester à sa place, les torchons avec les torchons, les serviettes avec les serviettes, c’est l’obligation pour continuer à travailler au Wolf Club .
Juste avant d’entrer dans la petite salle, je pose mon plateau afin de m’examiner dans le miroir qui habille l’entrée de la loge. J’ajuste ma chemise noire, vérifie que ma cravate blanche soit parfaitement nouée puis lisse mon pantalon corsaire qui me colle à la peau et tends mon gilet bordeaux. Ma natte africaine est si serrée que j’ai l’impression de m’être fait un lifting facial, mais bon, peu importe tant que je suis impeccable.
Certaine de faire bonne impression, je souffle un bon coup et j’ouvre la porte. Je découvre mon patron assis à côté de trois hommes âgés dans quarantaine, ces derniers sont accompagnés de trois superbes Bimbos : une blonde, une brune et une rousse. Au moins, ils ont le choix…
Tout ce beau monde regarde le spectacle des meneuses de revue. Je dispose les seaux à champagne sur les tables et prends un Dom Pérignon en gardant mon pouce sur le bouchon.
À moi de jouer maintenant !
Je penche légèrement la bouteille et la fait tourner, ôte le muselet puis sers les verres alignés sur la table.
Yes ! J’ai réussi et sans problème en plus. Cela va sans dire que je ne suis pas peu fière de ma prestation.
Je m’autorise à regarder enfin les hommes d’affaires espérant apercevoir le PDG.
Rien ne m’aide à le distinguer, il peut être n’importe lequel de ces trois rupins présents.
Je présente le plat de fraises aux demoiselles qui se servent avec des gestes si sensuels que ça en est presque comique, je réfrène un sourire devant leurs manières à la limite de la pornographie. Une des plantureuses créatures artificielles doit s’en rendre compte et se venge en faisant mine de ne pas tenir correctement sa flûte de champagne, comme s’il est tout à fait normal de faire voltiger la boisson hors de prix sur moi. Je m’exhorte au calme, alors que j’ai envie de lui ôter son rictus carnassier à cette pintade fardée comme un clown !
— Oh désolée vraiment, minaude la poulette.
— Ce n’est rien, il fallait servir convenablement. Elle nettoiera son uniforme, répond pour elle Jocelyn, apparemment sous le charme de la volaille.
Bah voyons…
— Les employés expérimentés sont de plus en plus difficile à trouver de nos jours, réplique la pintade en m’envoyant regard rieur.
Profites-en pétasse, je te jure que si je pouvais, je te sauterais dessus et te massacrerais le pif.
— Tout à fait Esther, il faudrait leur greffer des mains valides.
Espèce d’enfoiré ! Il sait très bien que c’est cette grue qui a fait exprès de renverser le champagne sur moi !
— Oui, d’ailleurs je peux vous donner le nom d’un super médecin à ce sujet, il pourrait vraiment vous aider, rétorqué-je.
— Pardon ?
— Si je peux me permettre, le spécialiste en question s’occupe aussi de la maladie de Parkinson… je pensais… enfin, vu le tremblement qui vous a fait lâcher votre verre… je devrais peut-être vous donner ses coordonnées…
La dinde écarquille les yeux et ouvre grand la bouche offusquée par ma répartie. Je jubile et lui offre un sourire resplendissant. Aussitôt Jocelyn me remet méchamment en place pour défendre la connasse.
À cet instant, il est l’image même de l’abruti arrogant qui se la pète pour se faire bien voir.
Il est loin d’être un patron chiant, et très franchement, je n’ai pas à me plaindre de lui en tant qu’employeur. Mais quand il joue au fumier arrogant juste pour se taper toutes les petites poulettes qui lui plaisent, c’est certain qu’il peut très facilement devenir un pauvre con !
Bien que je sois heureuse d’avoir trouvé un travail si bien rémunéré, il faut reconnaître que c’est assez compliqué pour moi de me la jouer docile, alors qu’en fait, je suis loin de me laisser marcher sur les pieds. Mais ce job j’en ai vraiment besoin, donc ce que je peux penser de la façon de faire de Jocelyn doit être le cadet de mes soucis.
Dans l’obligation de ne pas me faire virer pour insubordination, je m’excuse poliment et referme la porte agrémentée d’un miroir puis me rends aux toilettes réservées au personnel du club.
J’ouvre la porte, sursaute et reste sans voix devant un homme torse nu. Il est supe

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