Coup de rétro

F. E. Feeley Jr, Allie Vinsha

Description

Leur nouvelle maison sur Frederick Street à Clay Center, au Kansas, était censée permettre à l’écrivain Jonathan David et à son mari, le Dr Eddie Dorman, psychologue clinicien, de profiter de la vie maritale.

Jonathan vient de publier son premier best-seller, et il espère enfin échapper à son passé tragique et trouver la tranquillité dont il a toujours rêvé. Eddie, quant à lui, accepte un poste au département de psychologie de l’université d’État du Kansas, et ils ont l’intention de profiter de ce nouveau départ.

Cependant à peine sont-ils installés que le cauchemar commence. Des bruits, des voix désincarnées et de mystérieuses apparitions font de la vie de Jonathan un enfer. Une partie de la maison a décidé de faire ressurgir le pire de son passé. Au début, Eddie ne perçoit pas les phénomènes spectraux et craint pour la santé mentale de son mari. Lorsqu’il est finalement touché à son tour, il ne sait pas comment agir, mais refuse de se laisser faire.

Ensemble, ils cherchent un moyen de combattre les forces qui tentent de les séparer. Le monde est un endroit effrayant, mais confronter leurs peurs plonge Jonathan et Eddie dans l’horreur absolue.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Romance paranormale
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• Paranormal
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 20 octobre 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782384402632
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Coup de rétro
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 F.E. Feeley Jr
Titre original : Objects in the Rearview Mirror
© 2018 F.E. Feeley Jr
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture et correction par Valérie Million, Agathe P.
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-263-2
Première édition française : octobre 2022
Première édition : juin 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour John. Avec tout mon amour.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Cher Lecteur, celui-ci est pour toi.
 
 
Coup de rétro
Les mémoires du spectre #2

 
F.E. Feeley Jr
 

 
Prologue
 
 
 
 
1975
Alan Pemberly se réveilla lentement, la tête lancinante. Il ouvrit les yeux et les referma rapidement alors que la fragile lumière matinale de la pièce agressait ses sens. C’était le premier round pour essayer de comprendre où il était. Sa bouche avait le goût des nouvelles d’hier, et son corps était douloureux. Il toussa une fois, deux fois, trois fois, durement et de manière rauque, ses muscles abdominaux se contractant en signe de protestation. Il plaça un bras sur son estomac pour tenter de le calmer et roula sur le côté. Il rouvrit les yeux sur cette pièce inconnue, l’odeur de la sueur, de l’alcool et du vieux sexe flottait dans l’air poussiéreux et humide.
Quelqu’un gémit à côté de lui et s’enfouit plus profondément dans les couvertures. Alan se figea, se creusant la tête pour savoir qui c’était et comment il s’était retrouvé là. Puis tout lui revint en un éclair : il était dans un bar de San Francisco, en train de boire pour oublier sa douleur après sa séparation avec Tommy et la prise de conscience que celui qui était censé l’aimer plus que tout, plus que quiconque, l’avait trompé. Il était donc sorti afin de trouver une bouteille fraîche pour noyer ses misères. Leur relation s’était terminée par une dispute enflammée d’accusations, les deux parties accusant l’autre de leurs lacunes, et puis le pire était arrivé, le glas, le dernier clou dans le cercueil de leur relation : Tommy l’avait frappé au visage. Même en sachant ce qu’Alan avait traversé, Tommy l’avait frappé, durement. Alan n’avait pas dit un mot de plus, il avait simplement pris des vêtements, un sac, de l’argent et son chéquier sur sa commode, et était parti.
Il scrutait à présent la pièce inconnue, à la recherche de ses vêtements. Il se rappelait comment il était arrivé ici. Il avait erré dans les rues de la ville, après avoir quitté l’appartement qu’il partageait avec Tommy et s’était retrouvé devant le bar que son compagnon avait commencé à fréquenter régulièrement pendant qu’Alan était au travail. Dans l’obscurité brumeuse, il avait fixé l’enseigne jaune clignotante qui indiquait « The Copa » pendant ce qui lui avait semblé des heures tandis que des hommes déambulaient dans l’endroit, le dévisageant au passage.
Il fit le point sur sa situation actuelle. Les trois années qu’il avait passées en Californie n’avaient pas été bonnes pour lui. Son amour avec lequel il avait fui l’avait quitté et maintenant il était presque fauché et au lit avec un homme dont le nom lui échappait. Oh, mais l’homme plus âgé était un beau parleur et il avait rempli ses oreilles de tous les mots qu’il aurait aimé que Tommy lui dise. Il avait été si sympathique, gentil et doux, et ses défenses normalement fortes prévues pour repousser les avances des hommes s’étaient effondrées à ses pieds. Il avait fini par suivre l’inconnu jusqu’à cet endroit. Cela ressemblait à un bureau, et le lit était une cachette tirée du mur. Le lambris brun était taché de sombre, et il y avait plusieurs certificats encadrés sur le mur ainsi que des photos sur lesquelles il n’arrivait pas à faire une mise au point. Il s’assit aussi silencieusement qu’il le put. Sa tête tournait, ce qui le força à fermer les yeux une fois de plus et à prendre quelques inspirations profondes. Il retira la fine couverture autour de sa taille alors que sa tête et son estomac se calmaient, ne menaçant plus d’évacuer l’alcool qu’il avait consommé la veille, et il se leva. L’air frais de la pièce refroidit son corps nu.
Quelqu’un marchait à l’extérieur dans le couloir en direction de la porte. Il se figea. Les pas se rapprochèrent de plus en plus jusqu’à ce qu’il puisse voir un contour dans le verre fortement dépoli où l’ombre de la personne s’arrêta, tenta d’ouvrir la porte et découvrit qu’elle était verrouillée. Alan était terrifié à l’idée qu’elle frappe ou pire, simplement déverrouille la porte, mais il souffla alors que la silhouette continuait. Mais cela et le gémissement provenant de la personne dans le lit à côté de lui étaient suffisants pour le motiver.
L’homme aux cheveux poivre et sel se retourna et marmonna quelque chose, en mettant un bras sur ses yeux. L’aine d’Alan se mit à trembler à sa vue. Il était musclé, poilu, avec des traits ciselés et des jambes robustes, longues et musclées. Les souvenirs de la veille lui revenaient en mémoire, et il se rappelait maintenant qu’ils étaient entrés ici en titubant dans le noir, en riant et en chuchotant, Alan étant un peu plus ivre qu’il n’aurait dû l’être. Ed… c’est son nom. Où était-ce David ? L’homme leur avait servi un autre verre et l’avait apporté vers lui tandis qu’Alan avait pris place sur le canapé.
— Je n’arrive pas à croire que ton petit ami puisse tromper quelqu’un d’aussi beau que toi, avait-il dit, en effleurant ses doigts contre ceux d’Alan, qui avait tendu la main pour prendre son verre.
Alan en avait pris une gorgée, et cela l’avait brûlé jusqu’au fond de son estomac. Mais avec ce doux contact, juste comme Tommy le faisait, il l'avait désiré, il avait eu envie d’être enlacé et d’enlacer. Et c’était ainsi que cela avait commencé. Il n’y avait pas eu d’autres discussions avant que les vêtements ne soient enlevés, et Alan et David… Ed… qui que ce soit avait été un enchevêtrement de membres, de baisers, et une passion si torride qu’elle les avait presque tués alors qu’ils tombaient dans le vide. Alan avait été si sûr de ce moment, et il s’était senti si bien et si juste, mais maintenant il était débraillé, épuisé et incertain.
Il trouva ses vêtements sur le parquet qui grinçait à chacun de ses pas, ce qui l’obligea à marcher doucement pendant qu’il prenait sa chemise et l’enfila. Il trouva ensuite son caleçon et le mit, essayant de se déplacer rapidement et silencieusement. Il trouva son pantalon et le ramassa également, grimaçant lorsque la monnaie tomba des poches et se répandit bruyamment sur le sol. Il aurait ignoré les pièces s’il n’avait pas eu besoin de son dernier centime, et il s’empressa de les ramasser et de les remettre dans sa poche.
— Meh… hum… zzzzz, fut le seul son qu’il entendit du lit alors qu’il enfilait son pantalon.
Il repéra ses chaussures sur les côtés opposés de la pièce. Il se lécha les lèvres en en prenant une. Elles étaient encore douloureuses à cause du visage moustachu de l’autre homme. Il sourit en cherchant ses chaussettes. Peut-être y avait-il quelque chose ici ? Peut-être que c’était plus qu’un coup d’un soir ? Peut-être que je n’aurais pas besoin de rentrer à la maison après tout ? Je pourrais rendre visite à papa, et moi et David… ou…. qui que ce soit, pourrions apprendre à nous connaître à mon retour. Nous pourrions… les pensées continuaient à défiler dans son esprit alors qu’il tournait autour du bureau, ayant trouvé sa chaussette jetée sur un cadre. Il l’attrapa rapidement et était sur le point de s’éloigner, mais il hésita et ramassa la photo. Son cœur tomba dans son estomac. C’était un portrait de famille. David… ou Ed… se tenait debout avec une belle femme avec des cheveux bruns coiffés en chignon, et un enfant de sept ans au maximum, qui souriait à l’appareil photo avec des deux dents de devant en moins.
— Merde, murmura-t-il sous le choc.
Il reposa le cadre photo, de l’eau glacée coulant dans ses v