Croire

Garrett Leigh, Jade Baiser

Description

L’ambulancier Rhys Foster est accro à l’adrénaline. En journée, c’est le sang et les plaies, la nuit, c’est le frisson des clubs. Avec une personne différente dans son lit la plupart des nuits, il n’a pas le temps de se sentir seul... n’est-ce pas ?

L’artiste Jevon Campbell est un thérapeute comme aucun autre – danseur, magicien, acrobate, il met tout en œuvre pour aider les enfants dans le besoin à rire à nouveau. Il effectue une visite exceptionnelle à domicile lorsqu’il rencontre l’énigmatique Rhys dans un bar de Londres.

Leur connexion est instantanée, mais Rhys réalise rapidement que la confiance naturelle de Jevon ne s’applique pas dans la chambre. Il n’a aucune idée de la beauté et de la fascination qu’il exerce, et Rhys décide de le lui montrer.

Ils deviennent de plus en plus proches, mais le temps ne joue pas en leur faveur. Rhys semble incapable d’exprimer ce qu’il ressent, et avec le départ imminent de Jevon qui plane sur eux, leurs engagements respectifs pourraient les déchirer à jamais.

Alors que les jours passent, Rhys doit apprendre à croire qu’il mérite le bonheur que Jevon lui offre.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Contemporain
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Époque contemporaine
• Gay
• Fiction
• Littérature
• Contemporary
• Contemporary history

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 31
• EAN13: 9782382281703
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Croire
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 Garrett Leigh
Titre original : Believe
© 2018 Garrett Leigh
Traduit de l’anglais par Jade Baiser
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Garrett Leigh
Couverture française : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38228-170-3
Première édition française : septembre 2021
Première édition : juin 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Un grand merci et plein d’amour à Don, mon lecteur sensible. Merci de m’avoir donnée un aperçu authentique de ta vie d’homme britannique queer de couleur. Également à ma propre fille pour m’avoir éclairée sur ce que c’est que de grandir comme jeune PDC dans une ville très blanche. Nous t’aimons plus que tout.
 
 
 
 
 
 
 
 
Croyez en vos rêves…
 
Croire
À fleur de peau #3

Garrett Leigh
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Le tempo dans le Lovato battait au rythme du pouls de Rhys Foster. Il jeta un coup d’œil autour de lui, à la recherche d’un partenaire potentiel… ou deux. Peut-être un couple disposé à le voir se joindre à eux. Hommes, femmes, peu importe – il était prêt pour tout.
Une orgie dans le couloir attira son attention – trois filles et un type . Oui, je pourrais creuser ça . Mais quelque chose le fit les dépasser, et c’est un schéma qui continua jusqu’à ce qu’il se retrouve au bar.
Déconcerté, il se jeta sur un tabouret et commanda une bière, l’anxiété bouillonnant dans les veines qui bourdonnaient habituellement d’excitation lorsqu’il venait au club. Bon sang. Était-il cassé ? Ou manquait-il simplement de pratique ? Après tout, cela faisait plus d’un mois qu’il n’était pas venu. Au diable être un adulte responsable si c’est là que cela me mène .
Il but sa bière et une bouteille d’eau, espérant que la sensation lancinante qu’il était au mauvais endroit passerait. Mais ce ne fut pas le cas. Et plus il restait assis là, plus cela devenait difficile de l’ignorer. Perplexe, il se dirigea vers les vestiaires et récupéra son téléphone. Son copain de baise plus ou moins régulier, Dylan, était toujours en haut de sa liste de contacts, même si Rhys ne les avait pas vus, lui et son petit ami, depuis des mois. Était-ce impoli d’appeler quelqu’un et de se plaindre de ne pas ressentir l’ambiance dans un club de sexe ?
Pour n’importe qui d’autre, probablement, mais Dylan connaissait ce style de vie aussi bien que Rhys, peut-être mieux. Ce n’était que la mauvaise santé d’Angelo qui les éloignait du club, et si quelqu’un pouvait comprendre l’insatisfaction anxieuse de Rhys, c’était Dylan.
Il serra les dents et passa l’appel. Dylan répondit à la troisième sonnerie.
— Eh bien, salut, toi. Tes oreilles chauffent-elles ?
— Nan. Rien ne chauffe. Tout est froid comme un poisson mouillé par ici, mon pote.
— Tu en es certain ? Parce qu’on dirait que tu es dans un club.
— Je suis dans un club, en effet, mais mon évaluation tient toujours.
Dylan rit, et la chaleur de son rire rauque contribua un peu à remonter le moral de Rhys. Il avait joué avec Dylan et Angelo plus de fois qu’il ne pouvait en compter, et c’étaient des moments comme ceux-ci qui lui rappelaient pourquoi. L’acceptation et l’amitié combinées aux baises les plus excitantes de tous les temps, de quoi un homme avait-il besoin de plus ?
Tout, connard.
L’humeur de Rhys retomba aussi vite qu’elle était remontée. Il se remémora la dernière fois qu’il avait retrouvé Dylan et Angelo, se souvint de l’amour absolu dans les yeux d’Angelo alors qu’il baisait Dylan sans protection, et de la lueur dans le regard de ce dernier alors qu’il regardait par-delà Rhys en réponse .
Joli.
Non. Aussi beau que cela avait été à regarder, et aussi sexy qu’ils l’étaient ensemble, en tant que troisième roue, Rhys avait commencé à se sentir un peu seul. Et trois mois plus tard, rien n’avait changé. Même le frère de Rhys, Harry – sur qui il avait toujours compté pour être silencieusement aussi misérable que lui – était maintenant en proie à un bonheur dégoûtant et nauséabond.
Ma vie craint.
— Hum, allô ? chanta Dylan. Tu m’as appelé pour une raison ? Ou seulement pour respirer de façon sinistre dans le téléphone ? Parce que, pour être honnête, je peux obtenir cela au travail quand je gère les lignes de consultations.
— Les gens appellent le bureau de conseil au citoyen de Romford pour se défouler ?
— Tu serais surpris. Ou peut-être pas, compte tenu de ce que tu m’as dit sur les centres d’appels du 999.
— C’est vrai.
— Alors… dit Dylan. Ce n’est pas que je ne t’aime pas, mais c’est un soir de semaine. Que veux-tu vraiment ?
Oups . Rhys n’avait même pas pensé à l’heure. Pourquoi l’aurait-il fait alors qu’il était au début d’une merveilleuse semaine de congé ?
— Merde. Pardon. Je vais te laisser.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je suis clairement réveillé et je me ferais un plaisir de discuter avec toi, mais tu dois me donner quelque chose avec quoi travailler, là. Pourquoi m’appelles-tu du Lovato  ? Qu’est-ce qui ne va pas.
— Rien.
Rhys regarda ses pieds nus.
— Je… euh… je ne le sens simplement pas ce soir.
— Tu ne sens pas quoi ? Le club ? Trouver quelqu’un ?
— Les deux, je suppose, même si c’est agréable d’être dehors.
— Trouver quelqu’un, alors, déclara Dylan. Peu de choix ?
— Nan. Ce n’est pas ça.
Et ça ne l’était pas. Il y avait beaucoup de visages familiers dans le club avec qui Rhys avait aimé passer du temps auparavant.
— Je suis simplement… fatigué de ça, je crois.
— On dirait que tu aurais dû rester chez toi avec un curry et un câlin.
— C’est ça. Putain, qui va me câliner ? Nous n’avons pas tous un Angelo à la maison, tu sais !
— Je le sais, en effet, déclara Dylan. Avant de le rencontrer, j’étais seul aussi. Je sortais avec mon meilleur pote et sa femme, et je suis tombé amoureux d’eux par erreur. Rompre avec ça m’a fait énormément souffrir, et le club aurait été mon refuge si Angelo n’était pas apparu. Je n’ai pas eu l’occasion de voir si cela m’aurait fait du bien, mais je ne pense pas que cela aurait été le cas.
— Comment le fait que tu aies rencontré ton étalon italien dans une chambre BDSM pourrait-il m’aider ?
— Ce n’est pas le cas. Ce que je veux dire, c’est que si traîner dans le club ne t’a pas encore rendu heureux, ce ne sera probablement jamais le cas. J’aime jouer comme tout le monde, mais le sexe ne peut pas être une béquille, Rhys. Les gens se blessent – tu te blesses.
— Oui, oui.
Mais les paroles de Dylan faisaient mouche, plus que ce que Rhys voulait bien admettre. Jouer dans le club avait toujours été une échappatoire… du travail, de la vie, mais c’était devenu plus que cela récemment, au point où il avait commencé à chercher la même satisfaction dans le monde extérieur – les pubs et les bars – et il avait trouvé difficile de vivre avec la déception quand cela n’arrivait pas.
— Je ne sais pas quoi faire.
— Rentre chez toi, dit Dylan. Tu te souviens de ce que tu m’as dit à propos de la prise de LSD ?
Rhys éclata de rire.
— Qu’est-ce que le fait de laisser tomber l’acide à dix-huit ans et faire la fête a à voir avec tout ça ?
— Tout. Je n’ai jamais fait partie des « dragueurs doués », mais la théorie correspond. Tu m’as dit que l’une des raisons pour lesquelles les gens ont de mauvais trips, c’est parce qu’ils prennent ce genre de drogues quand ils sont dans un mauvais état d’esprit, alors les drogues amplifient cela et leur donnent la pire nuit de leur vie. Peut-être que trouver quelqu’un au club est la même chose. Tu ne peux pas nier que c’est quelque chose d’excitant… pour nous tous, pas seulement pour toi.
Pfft. Rhys détestait quand Dylan devenait psychanalytique, encore plus quand il avait raison. Mis à part la théorie enivrée de Rhys sur le fait d’avaler des comprimés, les re