Cyberville
112 pages
Français

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Cyberville , livre ebook

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Description

Ce livre est avant tout une retranscription des écrits de ma sœur, Vanessa Christelle Bohouman, qui nous a quittés le 3 avril 2005, à l’âge de 21 ans.
Vanessa était la seule fille d’une famille de quatre garçons. Très tôt, elle devint une jeune femme indépendante et très responsable. Elle était d'une gentillesse indescriptible et dégageait un charisme et une délicatesse qui lui permettaient de communiquer beaucoup d'amour à ses proches.
Avant de quitter ce monde, elle avait commencé à écrire cette œuvre romanesque décrivant l’histoire d’amour exotique et idyllique de deux personnes dans la somptueuse ville de Cyberville.
Ce livre célèbre la vie, la charité, le succès, l’amour et la passion et est un concentré d’espoir et d’optimisme dans notre vie!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mars 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332890399
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-89037-5

© Edilivre, 2015
Dédicace
A Toi Christelle Vanessa ,
Tu es venue, tu as vécu avec nous et te voilà partie pour toujours. Nous te porterons à jamais dans nos cœurs.
Que cette belle œuvre que tu nous laisses puisse susciter beaucoup de Charité, d’Amour et d’Optimisme dans notre monde.
Cyberville
 
En cette journée ensoleillée du 14 janvier, Cyberville brillait de tout son éclat. Il était déjà 9 heures et la ville battait son plein. Que d’embouteillages de voitures se heurtant, parfois, à des clients ou piétons encore plus pressés ! Les magasins et sociétés s’ouvraient très tôt le matin, puisque situés dans le centre-ville.
C’est au centre-ville que travaillait Ophélie Edi, jeune cadre de 25 ans, comme directrice marketing d’une filiale de communication dénommée Cybercall. Après cinq ans de formation dans une grande école de commerce de la place, elle devint ingénieur, à l’âge de 22 ans. Elle décida alors de faire un D.E.S.M. (Diplôme d’Études supérieures en Marketing), en trois ans, et c’est ce dernier qui lui permit d’être embauchée dans cette grande filiale de télécommunication.
Ophélie était une jeune fille de 1,70 m avec de longs cheveux noirs et brillants. Elle avait un visage rond avec des yeux en amande, comme ceux d’une biche, de couleur café. Elle n’était pas vraiment mince, bien que sa taille le fût ; elle avait un tronc svelte et un bassin arrondi mettant ses belles formes en valeur. Le ciel l’avait dotée d’un beau teint cacao, clair et brillant, sans produit ghanéen. Cette beauté en perturbait plus d’un mais, pour elle, c’était le travail avant tout.
Ainsi donc, ce lundi, après son arrivée au travail, elle fit appel à sa secrétaire, Mademoiselle Catherine Kouassi, afin de prendre connaissance de son emploi du temps, de ses éventuelles réunions, rendez-vous et, surtout, des dossiers qu’elle devait signer.
Aujourd’hui, elle devait tenir une réunion avec des partenaires de Mé Shell City pour discuter d’un nouveau produit, le mobile Good Forever, qui regorgeait de nombreuses potentialités. Elle devait à tout prix réussir à les convaincre.
Après avoir donné quelques directives à sa secrétaire, elle prit son sac et se rendit aux toilettes pour se repoudrer le nez, rehausser son brillant à lèvres et, par la même occasion, s’assurer que sa tenue soit appropriée à l’occasion.
Ce jour-là, Ophélie était vêtue d’un ensemble veste et pantalon rose saumon, qui lui allait à ravir et mettait en valeur ses formes de fée. À cela s’ajoutaient une chaîne et des boucles d’oreilles en or, serties de diamants en forme de cœur, de Christian Dior. Son fond de teint faisait ressortir son beau visage, il mettait en évidence ses magnifiques traits de gazelle apeurée. Et, pour couronner le tout, un peu de crayon donnait du volume à ses lèvres rosâtres en forme de cœur. Satisfaite par l’image que lui renvoyait le miroir, elle se parfuma avec Mahora de Guerlain, touche finale de sa préparation. Elle était sublime.
Enfin prête, elle se rendit à la salle réservée aux réunions d’affaires, au 2 e étage de l’immeuble.
Compte tenu de l’importance de cette réunion, bon nombre de leurs partenaires étaient présents. Dès son entrée, elle suscita l’admiration de toute l’assemblée. Elle prit alors place en face de leurs six partenaires, tous chargés de communication, et débuta en ces termes :
« Bonjour à tous, je vous remercie du fond du cœur d’être venus si nombreux à cette réunion. Si je vous ai fait appeler, c’est pour vous entretenir au sujet d’un nouveau produit, le mobile Good Forever. Ce produit a été conçu il y a à peu près un mois. Il est doté de plusieurs sonneries, d’un répertoire, d’une messagerie et, surtout, d’une connexion internet. Il est très discret et très performant ; un vrai bijou ! Nous n’avons pas encore fixé un prix mais, vu son potentiel, il sera dans une fourchette de 200 à 300 mille F nashois. Nous attendons, de ce fait, votre accord pour fixer un prix et le mettre sur le marché. Nous espérons qu’il répondra aux attentes de tous nos clients de Nashcountry. Sur ce, j’attends vos questions ou vos suggestions. »
Un des partenaires de Mé Shell City, Marc Aurèle N’Dri, prit alors la parole.
« Mademoiselle Edi, j’aimerais savoir si ce téléphone portable sera commercialisé dans le monde entier et si l’on pourrait réduire son coût. Merci.
– Merci monsieur N’Dri. Comme je le disais tantôt, répliqua Ophélie d’une voix mielleuse, suave et, à la fois imposante, ce portable sera commercialisé sur le marché international, mais en priorité au niveau national. Nous ferons tout notre possible pour que dans deux mois, au plus tard, il soit disponible ; il faudra confectionner des affiches, des spots publicitaires, etc. Concernant le prix, nous ne pouvons aller, pour le moment, en deçà de 200 mille, compte tenu du matériel nécessaire pour confectionner ce “bijou’’ et, surtout, du coût de la main-d’œuvre. Nous espérons que, d’ici quelques années, nous pourrons réduire ce prix. »
Une autre main se leva dans la salle mais, cette fois-ci, il s’agissait de son amie et collaboratrice Christiane Ano.
Christiane était moins grande qu’Ophélie (1,65 m), mais cela n’altérait en rien sa beauté enivrante. Elle était un peu ronde, avec des cheveux frisés de couleur mauve, un nez de loup affamé, des yeux marron clair avec un fond lumineux - un regard qui vous laisse de braise - et, pour finir, un teint quarteron, une vraie peau de lune. Enfin, tout pour plaire à un homme : le charme, la classe, la beauté, le savoir-vivre et, surtout, l’intelligence.
Ophélie l’interrogea.
« Oui Mademoiselle Ano ? »
Elle l’appelait mademoiselle en public, pour les affaires.
« J’aimerais savoir si vous avez déjà pris des dispositions, en ce qui concerne les conférences, pour que votre clientèle soit informée au plus tôt ?
– Merci pour cette question. Nous allons tenir dans une semaine, au plus tard, une conférence de presse pour informer la proche clientèle de la sortie de notre nouveau produit. On invitera aussi les médias pour que le message passe plus rapidement. Y a-t-il encore des questions ? Plus aucune main levée ; dans ce cas, la séance est close. Merci de votre présence et à tout à l’heure pour le déjeuner. »
Il était 12 h 30 et tout le monde se leva ; certains pour bavarder, d’autres pour téléphoner. Tout ce petit monde avait été convié à prendre le déjeuner dans un prestigieux restaurant de Cyberville, le Newland Restaurant .
C’était un endroit idéal pour parler d’affaires.
Il était situé à un kilomètre de la cité Cybercall. Le cadre y était enchanteur, la lumière tamisée, les meubles semblables à ceux de l’époque de Louis XIV. On y trouvait des tables à deux ou quatre chaises mais, en cas de déjeuners, dîners d’affaires ou sorties en famille, on y dressait une grande table adaptée au nombre des convives.
Ce restaurant était aussi doté d’un bar où l’on confectionnait les meilleurs cocktails de toute la ville. Les pots de fleurs, quant à eux, apportaient une touche particulière à ce décor aphrodisiaque.
Dès que le gérant les aperçut, il les installa et leur apporta le menu. Pendant que ceux-ci faisaient leur choix, un serveur vint prendre les commandes. On discutait, riait, mangeait et buvait à ce genre de déjeuner. À 14 h 30, les convives se séparèrent et chacun rejoignit son lieu de travail.
Ophélie monta alors dans sa voiture, une 406 grise, avec la direction assistée facilitant le passage des vitesses. Sur le chemin du retour, elle se sentit lasse, peut-être à cause de la fatigue, et se dit qu’elle ne devait attendre que deux heures et trente minutes avant de pouvoir se reposer. Dès son retour au bureau, elle signa quelques dossiers, fit un rapport de la réunion pour le P.D.G., un homme de 35 ans, très imposant par son allure, et aimant le travail bien fait.
Après cela, elle rentra chez elle. Ophélie habitait Joyce City, à trente minutes du centre-ville, dans une villa de quatre pièces, avec sa mère Viviane et son petit frère Romuald. Son père était décédé trois ans plus tôt d’un cancer du cerveau, après l’obtention de son diplôme d’ingénieur.
Ce dernier en poche, elle s’était mise à la recherche d’une place dans une société, afin de subvenir aux besoins de sa famille. Elle préparait son D.E.S.M. le soir après le travail. Au début, elle vivait avec sa famille dans un trois pièces mais, grâce à ses économies et aux efforts de sa mère, vendeuse de pagnes au marché de Neuville, ils avaient pu déménager dans un quatre pièces à Joyce City. Leur villa était située au 4 e étage de l’immeuble Georgina. Pour y accéder, on avait le choix entre l’ascenseur et l’escalier. Ophélie, elle, préférait l’ascenseur parce qu’il était rapide. Elle utilisait seulement l’escalier quand l’ascenseur était en panne.
Dès qu’elle arriva à la maison, elle s’empara de son trousseau de clés (chacun en possédait un) et l’inséra dans la serrure ; à sa grande surprise, la porte était déjà ouverte. Elle pénétra dans la maison, il y avait de la lumière, mais personne au salon. Au bout de cinq minutes, son frère apparut.
« Ouf ! dit-elle. J’ai eu peur, on aurait cru qu’il y avait un voleur. Romu, il ne faudrait pas laisser la porte comme cela, quelqu’un pourrait vous faire du mal, à toi et à maman.
– Bonsoir Fifi ! (C’était son petit nom.) Tu rentres, tu ne dis même pas bonsoir et tu t’affoles. Si j’ai laissé la porte ouverte, c’est parce qu’il y avait une bonne émission pour les jeunes, sur Radio Cyber, à 18 heures précises et, voyant qu’il était déjà 18 heures passées de cinq minutes, je me suis dépêché d’aller écouter le reste de l’émission, qui ne dure que quinze minutes.
– OK

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