Deal
131 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
131 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Premier jour d’université pour Cassie Wilt. Le passé est derrière elle et elle espère poser le ciment de ce qui sera sa nouvelle vie. Rien ne la prédestine à rencontrer Hayden. Rien, sauf peut-être le destin.


Quand elle tombe sur le ténébreux Hayden, bad boy recouvert de tatouages qui aime flirter avec les limites, c’est le clash. Il est tout ce qu’elle déteste et ce qu’elle s’interdit. Il est odieux, prétentieux mais sexy en diable et enchaîne les filles comme il enchaîne les figures sur sa moto. Mais il l’attire aussi. Inexorablement. Et quand il lui lance ce « Fais un deal avec moi », elle n’hésite pas. Les paris ne lui font pas peur, elle est sûre de gagner.


Il a le risque dans la peau, elle a les pieds sur terre. Et ce n’est pas un type arrogant qui va la faire plier.
Qui des deux en sortira vainqueur ?
La douce Cassie, ou le rebelle Hayden ?



Amour, trahison, secrets, mensonges. Bienvenue dans l’enfer de l’université de Stanford !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782378123338
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Prologue
T out le monde se saisit d’une rose. Face à l’océan, je reste immobile sur le sable, avec pour seules émotions : le chagrin, la haine, la douleur. Cette douleur terrible qui oppresse ma poitrine. Les yeux remplis de larmes, je reçois les mains de tous ces gens sur mes épaules, qui essaient d’atténuer un peu ma souffrance. Tous sont venus pour lui . Ce grand champion au palmarès impressionnant. Sa famille, ses amis, et plein de personnes que je ne connais pas. Bon nombre d’entre eux se tiennent au bord du rivage, prêts à lui rendre un dernier hommage.
J’observe ma mère à la dérobée.
Elle attache sa combinaison, puis ramasse sa planche de surf et récupère deux roses, avant de me lancer un regard lourd de compassion et de presser mes doigts. La tête haute, elle ne laisse rien paraître du chagrin qui la ravage. Elle rejoint les autres. Moi, je n’y arrive pas. C’est horrible de ma part, mais c’est comme ça, je suis incapable de mettre un pied dans la mer.
Leur planche à l’eau, ils se hissent dessus. À la force des bras, tous gagnent le large. Un cercle se forme, les surfeurs sont bercés par les vagues puis chacun jette sa fleur symbolique au milieu. Mes pieds ne me portent plus, je m’effondre à genoux sur le sable, et ne retiens plus rien. Je laisse mon corps évacuer la rage que je contiens depuis ce terrible jour.
Des bras froids et mouillés viennent me relever.
Le visage de Sean, mon coach de surf, apparaît entre mes larmes, il m’attire contre son torse dégoulinant d’eau salée. Mais rien ne m’arrête, rien ne pourra apaiser ma colère, car c’est ainsi. Je l’ai perdu à jamais, lui, le seul homme que j’ai aimé, celui qui m’a fait découvrir ce sport et qui m’a transmis sa passion. Parce que c’est de ma faute s’il n’est plus là aujourd’hui.
Je te demande pardon, papa.



Chapitre 1
Onze mois et demi plus tard
A ccoudée à la rambarde de la terrasse, je contemple l’océan une dernière fois. Cet endroit va me manquer. La maison où j’ai grandi, ma mère, Marina, ma meilleure amie avec qui j’ai passé des heures sur cette plage à surfer, ainsi que nos barbecues improvisés lors de belles soirées d’été interminables. Mais fini le lycée, bye bye les vacances, demain, c’est la rentrée. Il est temps pour moi de quitter San Diego et de prendre mon indépendance bien que j’appréhende ce changement de vie. Laisser ma mère toute seule pour la première fois me crève le cœur. C’est comme si je l’abandonnais à mon tour.
Alors qu’elle est dans le salon, je l’entends qui me sort de ma rêverie.
— Cassie ? C’est l’heure, il faut y aller.
Je ne réponds pas, immergée dans mes pensées et la sens qui s’approche de moi, posant une main sur mon épaule.
— Chérie, tout va bien ?
— Et si je n’avais pas fait le bon choix, maman ? dis-je, la gorge nouée, toujours en regardant la mer.
— Par pitié, on en a déjà parlé. Je t’assure que tu as pris la bonne décision et tu sais que ton père serait très fier de toi. Tu as la possibilité d’intégrer cette grande université et de faire enfin ce dont tu as réellement envie.
Elle a raison. La fac de Stanford, située au cœur de la Silicon Valley, à Palo Alto, au sud de San Francisco, n’est pas donnée à tout le monde, je devrais me réjouir.
— C’est vrai.
Et comme si elle pouvait lire en moi, elle poursuit :
— Et ne t’en fais pas, je suis grande. Je vais m’en sortir et puis je ne suis pas seule, il y a Malibu.
J’admire ma mère, cette belle femme toujours positive et zen autant dans son attitude que dans son style vestimentaire décontracté. J’aimerais lui ressembler, mais je n’ai hérité d’elle que les traits de son visage d’ange, ses yeux verts, son petit nez retroussé ainsi que ses cheveux châtain clair. Mon caractère, je le tiens de mon père. Même si je suis plus réservée qu’il ne l’était, je sais m’affirmer quand il le faut.
— Merci, maman, réponds-je, tout de même inquiète.
— C’est mon rôle et tu pourras m’appeler n’importe quand, si tu ne vas pas bien.
Comme à son habitude, elle se veut rassurante. Et dans tout ce qu’elle entreprend d’ailleurs. Son statut de surfeuse professionnelle fait d’elle une femme avec un fort mental.
— Oui, mais ça ira.
— Alors, on y va, jeune fille ! Sinon, on va finir par être en retard.
Puis en même temps, on s’écrie :
—  Stanford University, c’est parti !
Un câlin à Malibu, mon spitz ,  puis je regarde une dernière fois ma maison en bois bleue sur la plage avant de monter dans la voiture. Le 4x4 gris avale les kilomètres, et quand nous quittons San Diego, mes angoisses refont surface, de façon différente. Vais-je me plaire à Stanford ? Aurai-je des amis ? Je suppose que ce sera une question de temps. Et comment va se passer la vie sur le campus ? Et ma colocataire, sera-t-elle sympa ? Moi qui déteste les soirées étudiantes, j’imagine d’avance qu’ils vont me prendre pour une coincée.
Je respire profondément pour tenter de baisser mon rythme cardiaque qui s’accentue au rythme de mes interrogations, puis frotte mes mains moites sur mes cuisses. Après tout, je vais là-bas pour étudier et décrocher mon diplôme. Dans le pire des cas, si je ne m’entends avec personne, je passerai mon temps à la bibliothèque.
Sept cents kilomètres plus tard, nous voyons enfin le panneau de Palo Alto. « Bienvenue dans la Silicon Valley » nous indique une immense pancarte en bois sur le bord de la route. Le décor n’a rien à voir avec Oceanside, ma ville, où les bâtiments sont colorés, et où l’air marin est omniprésent. Ici, nous sommes plus dans les terres, les maisons, ou devrais-je dire les villas et quartiers pavillonnaires, n’abritent pas de planches de surf sur leurs balcons, même s’ils possèdent d’impressionnantes terrasses, parfois avec piscine. Ça me fait penser à Los Angeles, c’est magnifique.
Il y a des palmiers partout et beaucoup de belles voitures, nous sommes toujours en Californie certes, mais les gens sont plus élégants. On dirait qu’il y a beaucoup d’hommes d’affaires, rien à voir avec mon bord de mer envahi de surfeurs décolorés et de pick-up. Ici, les boutiques sont très luxueuses, nous sommes loin des cabanes de souvenirs attrape-touristes des plages de San Diego.
Il est quinze heures pile quand nous quittons le grand boulevard, et je n’ai pas touché à mon sandwich que j’ai dans la main depuis une heure, sous l’œil inquisiteur de ma mère.
— Tu devrais manger, chérie, si tu ne veux pas tomber.
Mais plus nous nous rapprochons de Stanford, plus l’excitation et l’angoisse sont à leur comble et, pour le moment, je suis incapable d’avaler quoi que ce soit.
— Cassie, tu m’as entendue ?
— Je mangerai mieux ce soir, ne t’inquiète pas.
Je remets mon repas dans son emballage et le pose dans la portière.
Lorsqu’on s’engage dans une allée sur la droite, le GPS nous indique que nous sommes arrivées à destination et le spectacle qui s’offre à moi me coupe le souffle.
Le parvis de l’université est bordé par une grande fontaine qui accueille derrière elle un bâtiment en arc de cercle, tout en pierres blanches avec deux magnifiques arches immenses en guise d’entrée. L’extérieur me subjugue. Bien sûr, j’avais vu des photos sur Internet, toutefois, en vrai, c’est encore plus beau. En fille modèle et organisée, je me suis même renseignée avant. Je sais où se situent le campus et la bibliothèque qui m’intéresse le plus. Pour le reste, j’aviserai le moment venu.
Après avoir trouvé non sans difficulté une place, ma mère coupe le moteur. Nous traversons la rue et nous dirigeons avec mes deux valises vers l’entrée principale de l’université, en direction du secrétariat. La fac abrite plusieurs spécialités, il y a des étudiants de tous les côtés. Nous commençons à faire la queue. Pour les premières années, les cours débuteront demain, ce qui laisse le temps de s’installer sur le campus dans les fraternités pour les uns ou les résidences pour les autres. J’ai choisi la seconde option. Un petit appartement de deux chambres que je partagerai avec une dernière année.
C’est enfin mon tour. Je m’avance vers la secrétaire et me présente.
— Bonjour, je suis Cassie Wilt.
— Bienvenue à Stanford, mademoiselle Wilt.
La jeune femme d’une trentaine d’années, au carré blond impeccable et manucure irréprochable, m’adresse un sourire éclatant. J’aimerais pouvoir le lui retourner, mais ça fait belle lurette que je n’y arrive plus. Elle pianote sur son ordinateur et me tend un plan de l’établissement, avant de se lever pour attraper derrière elle une clef dans l’armoire, qu’elle me remet avec un badge.
—  Résidence Jasper Ridge, troisième étage porte 116.
Je la remercie et nous voilà parties à la recherche du bâtiment, quand une voix nous interpelle.
— Abby ?
Au son de son prénom, ma mère se retourne.
— Ça alors ! Comment vas-tu depuis le temps ? rétorque-t-elle, surprise.
À mon tour, je pivote sur un barbu aux cheveux châtains mi-longs, que je ne connais pas, le genre Bradley Cooper. Ma mère le prend dans ses bras.
— Ça va, j’accompagne Ethan. Et ne me dis pas que c’est Cassie ? lui répond-il.
J’avance pour les saluer tout en dévisageant ma mère, intriguée. 
— Chérie, je te présente Pitt. Un ami de longue date. On surfait ensemble dans notre jeunesse.
Je serre la main qu’il me tend.
— Tu as bien changé, Cassie ! La dernière fois que je t’ai vue, tu marchais à peine.
— Le temps passe et nos bébés grandissent, réplique ma mère, nostalgique.
— À qui le dis-tu ! Celui-là, dit-il en désignant un garçon blond aux yeux bleus, je ne l’ai pas vu pousser.
Son fils, dans une tenue sportwear, semble avoir mon âge. Il me toise en fronçant les sourcils, ce que je peux comprendre, étant donné mon expression rigide. Pitt reprend :
— J’ai su pour tes derniers exploits, Abby. Félicitations pour ce nouveau titre, tu le mérites. Raconte-moi, dit-il en croisant les bras sur sa poitrine.
Et nous

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents