Deux jours de bonheurs à vivre
72 pages
Français

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Deux jours de bonheurs à vivre , livre ebook

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Description

► Résumé : Laura est une jeune femme solitaire, menant une vie dans un monde où elle a bien du mal à trouver sa place. Ses passions, et notamment l’Urbex, sont un réel exutoire pour elle. Un soir, lors d’une expédition nocturne, son destin bascule : elle vient de passer dans l’autre monde et est prisonnière du lieu où elle est décédée.
Comment se sortir d’une telle situation lorsque personne ne vous voit ou ne vous entend ? Comment faire dans un monde où défunt est le synonyme de méchant ou de terrifiant ?
Mais un soir, une inconnue pénètre la demeure, et se présente : elle se prénomme Constance. Laura voit en elle une lueur d’espoir, et peut être bien la dernière avant des années et saisit cette chance.
Une véritable aventure commence alors entre ces deux femmes qu’un monde oppose. Entre rires et larmes, épreuves, défaites et victoires, un lien indéfectible nait. Un lien qui dépasse les frontières de la mort : l’amour.
► Nombre de mots : 24 365 mots
► Public : Tout public
► Niveau d'érotisme : ★☆☆☆☆

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 août 2021
Nombre de lectures 3
EAN13 9782925172604
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Deux jours de bonheur à vivre
 
 
RACHEL DI NUZZO

Copyright © 2021
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925172604
 
 
DÉDICACE
 
 
Je dédicace mon ouvrage à mes proches. Ma famille, mes amis, et aux personnes ayant une place particulière dans mon cœur, notamment ma mère. Petite note spéciale à mes lecteurs, qui je l’espère prendront plaisir à découvrir ce récit et mon univers. Dernier clin d’œil aux personnes LGBTQ+, vivez, aimez, et soyez heureux.
TABLE DES MATIÈRES
 
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
1 – L’APPEL DE L’ÉNERGIE
2 – UNE BIENVEILLANCE ATTENDRISSANTE
3 – UNE SÉANCE MORTELLE
4 – PARFAITEMENT COMME UNE QUICHE
5 – LE PREMIER ÉCHANGE
6 – MON SPECTRE
7 – DEUX JOURS DE BONHEUR À VIVRE
8 – UN BAISER ÉTINCELANT
9 – UNE ÉPREUVE DESTRUCTRICE
10 – UNE SPIRALE DESCENDANTE
11 – L’ARROSEUR ARROSÉ
12 – POUR TOUJOURS ET À JAMAIS
13 – DANS LA SANTÉ ET LA MALADIE
14 – JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS RÉUNISSE !
BIOGRAPHIE
Pour nous rejoindre sur notre réseau :


REMERCIEMENTS
 
Je remercie ma correctrice pour son travail et ses encouragements, à toutes les personnes qui m’ont lu et soutenu, ainsi que Homoromance pour me permettre de réaliser ce projet qui est un rêve de toujours.
1 – L’APPEL DE L’ÉNERGIE
Salut, moi c’est Laura. Je suis désolée si je te fais peur, ne crois pas que je te veuille du mal. Je sais… Je m’en doute… Tu n’as pas pour habitude que les gens que tu ne connais pas viennent vers toi et te parlent, mais si tu es ici, ce n’est certainement pas un hasard, ça je le sais. Alors, si tu es venu, laisse-moi au moins te parler, ça me fera du bien et ça te profitera sûrement. S’il te plaît, écoute-moi. Peut-être qu’au début, tu trouveras que je te raconte des choses fades, insignifiantes, banales et ennuyeuses, mais tu comprendras bien vite pourquoi je te raconte tout cela. Je crois que tu as ce qu’il faut en toi pour cela, car l’histoire que je tiens à partager avec toi, te sera riche d’enseignements. Ne crois pas tout ce que l’on raconte ou ce que l’on dit sur moi, ni les gens comme moi. Je suis bien moins mal intentionnée que beaucoup de personnes que tu considères, pourtant, comme très proches. Tes amis, ta famille, ton conjoint ou ta conjointe. Non, je ne suis pas là pour t’agresser, je veux juste te parler. Plus particulièrement, je tiens à t’expliquer comment je me suis retrouvée dans cette situation, pour que tu ne t’y retrouves pas un jour, toi aussi. J’habitais dans un petit village où je travaillais pour la librairie du coin depuis déjà presque un an. Ce village, je n’y vivais que depuis peu de temps avant mon embauche qui était, pour moi, comme une évidence. J’arrivais d’une ville plus grande située à une quarantaine de kilomètres. J’avais quitté cette ville, car je n’avais plus rien, à part des souvenirs, des fantômes, qui me rendaient moi-même plus transparente, et n’ayant plus rien, à mes vingt-deux ans, j’avais décidé que tout devait changer, et je partis dans cette petite campagne où je vivais beaucoup plus tranquillement. Personne ne savait qui j’étais, et c’était important pour moi. Je n’aimais pas la foule, pas plus que la société, pas plus que le monde en général. Je ne comprenais ni le fonctionnement ni le but, et je n’avais que bien peu de réponses face à toutes ces questions que je pouvais me poser, et notamment : pourquoi tout cela existait-il   ? Enfin, sincèrement, si on y pensait, juste deux minutes, aurais-tu pu toi, me dire pourquoi   ? Et je ne parle pas du reste… Les gens et leur superficialité   ; à qui sera le plus riche ou le plus beau, avec la plus belle maison, la plus grosse voiture, et cette indiscrétion omniprésente dans chaque regard que l’on peut être amené à croiser… Juste pour que ces mêmes personnes puissent enrichir une conversation sur le dos des autres, le soir, en dépit d’un savoir qu’ils jugent inutile de perfectionner. Trouves-tu vraiment ça beau   ? Je pensais et je pense encore plus aujourd’hui que l’être humain est un animal qui aime tout saccager autour de lui, à commencer par son environnement. Il chouine dès que quelque chose ne lui convient pas ou plus, qu’il n’a pas ce qu’il veut, ou que ça devient «   trop dur   ». La parole   ? Plus personne ne connait ça, car évident, on ne peut y mettre un prix dessus. L’amour   ? Méfie-toi. Un jour, on te dit «   je t’aime   », le lendemain c’est à peine si on se souvient de ton prénom. Je ne voulais ni voir ni contribuer à toute cette mascarade grotesque. Définitivement, ce monde m’exaspérait au plus haut point. Alors, y trouver ma place   ? Non   ! Y survivre   ? Pourquoi pas. J’avais tout de même un compagnon   ! Mon chat prénommé Étendage. Oui, je sais, «   Étendage   » ce n’était pas très commun, mais lorsqu’il était encore chaton, il n’arrêtait pas d’escalader celui que j’avais dans la buanderie, alors c’était venu comme ça. Pauvre bête s’il avait su.
J’avais deux passions tout de même dans la vie, et des passions assez prenantes, dévorantes. La première était la lecture, j’adorais lire. Pour moi, la lecture c’était une échappatoire, un exutoire même, je dirais. Au lieu de me trouver dans ce monde, je me mettais dans un autre, moins superficiel et vaniteux, avec des personnages auxquels je m’attachais, qui incarnaient des valeurs, et qui pour moi n’étaient ni plus ni moins qu’une famille. J’accumulais les livres, je les entassais, je les dévorais — et la télévision était souvent éteinte. Un livre, pour moi c’était du savoir, des émotions, les poils qui s’irisent, la chair de poule, les larmes… Une drogue, fondamentalement.
Ma deuxième passion, et non des moindres, était celle liée au «   paranormal   » ou au «   surnaturel   » comme il est décrit dans la société. En somme l’ésotérisme. Personnellement, je ne pensais pas que les autres formes de conscience ou de vie fussent quelque chose d’anormal, ou de contre nature, bien loin de là, car à mes yeux, c’était ce monde dans lequel j’étais, qui était paranormal et surnaturel   ! Je m’adonnais aux différentes activités qui y étaient liées, et je faisais un peu d’urbex, une pratique qui consistait à aller dans des lieux, dits «   hantés   » pour pouvoir avoir des contacts avec les défunts et peut-être libérer leur âme pour qu’elles «   s’envolent   » loin du lieu dans lequel elles étaient prisonnières. On avait tenté de me détourner de ça, mais… c’était en moi. Je n’aurais jamais renié ma nature, pour qui que ce soit.
Voilà comment était faite ma vie. Et cette vie-là, avec du recul, elle était très bien, mais ce n’était que plus tard que je le comprendrais, quand il serait trop tard pour moi. C’est avec les erreurs qu’on apprend, et tout ce que je viens de t’expliquer, je l’ai expérimenté avant d’apprendre. Mais sache, et n’oublie jamais que faire une erreur ça arrive à tout le monde, mais le prix et les conséquences ne sont jamais les mêmes. Réfléchis avant d’agir, et plutôt deux fois qu’une. Malgré ces deux passions très fortes, je m’ennuyais souvent. Je n’étais pas vraiment ici, j’étais en permanence perdue dans mon esprit. Tu penses à quelque chose, puis cette chose t’amène à encore autre chose, puis encore, et encore, et encore. C’est une façon d’être qui est assez stressante, ça te pourrit la vie, je ne te conseille vraiment pas. Apprends plutôt à respirer, car même ça, je t’assure que tu ne le fais pas. Et si une pensée reste trop, affronte le problème qui y est lié, ne recule pas, ne recule jamais. Qui que tu sois, crois en toi.
La solitude était sans doute le sentiment que je détestais le plus, et pourtant il était celui qui m’avait suivie encore et encore, pendant des années. Comme une amertume, toujours là, quoi que je fasse, elle m’était fidèle, elle était mon ombre. Seule chez soi, lorsqu’il n’y avait aucun bruit, lorsqu’il ne faisait pas beau, lorsque peu à peu on perdait l’espoir de jours meilleurs et plus heureux. Ce sentiment qui nous rongeait de l’intérieur, comme un cri, bien trop étouffé pour que quelqu’un l’entende. Sans compter que de nos jours, montrer ses faiblesses, c’était exposer son cœur à une attaque potentielle. Les bonnes personnes si tu en trouves, te tendront la main, les autres utiliseront tes faiblesses contre toi. J’aurais pu travailler sur moi pour m’accepter et m’aimer, entreprendre ce travail qui avait déjà fonctionné pour d’autres, mais personne n’était là pour me conseiller, personne n’était là pour m’orienter vers ce chemin, et je n’avais pas su le trouver toute seule. Je n’avais donc pas changé et j’avais cherché à m’occuper de plus en plus pour fuir ce qui me dérangeait   ; ne plus faire attention à moi, ne plus penser, cacher tout ce qui bouillonnait à l’intérieur, quitte à risquer l’explosion finale. Je voulus, pendant un temps, faire des efforts, oui, et même si je n’aimais pas grand-chose, et que j’étais souvent angoissée à la vue du monde, les premiers temps j’allais au parc et je restais seule avec un livre, au lieu de lire chez moi, je lisais dehors. Au moins, je prenais l’air. J’avais aussi, je pense, sans me l’avouer, l’espoir que quelqu’un me remarquât et s’intéressât à mes passions. Une sorte de grain de sable similaire à ce que j’étais parmi cette plage faite de grains de sable différents de moi. Et puis, c’était vite devenu lassant   ! Surtout parce que j’avais espéré, même juste un peu, et les faux espoirs c’était quelque chose de très compliquer à digérer. N’attends jamais rien de personne ni de quoi que ce soit, c’est mieux pour toi   !
 
2 – UNE BIENVEILLANCE ATTENDRISSANTE
Ce dimanche-là, le temps était au rendez-vous — chose qui restait assez rare dans cette région. Je ne souhaitais pas rester enfermée à l’appart, et de toute façon, Étendage dormait. J’avais donc préparé un sac avec une bouteille d’eau, quelques biscuits, et je partis en voiture. Le lieu où je voulais me rendre se situait à plus d’une heure d’ici, sur les hauteurs du Pilat. Je n’y étais pas retournée depuis un sacré bout de

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