Dreamcity - 1 - Prends garde à ce que tu souhaites
203 pages
Français

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Dreamcity - 1 - Prends garde à ce que tu souhaites , livre ebook

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Description

Bit-lit - Young Adult - 411 pages


Bienvenue à Dreamcity !


Blind, policier chevronné, héros local et mari aimant, va devoir résoudre l’affaire de sa vie. Avec l’aide de son jeune équipier, Lou, et d’une charmante spécialiste des médias, il se lance à la poursuite d’un tueur sanguinaire.


Une enquête étrange, des cadavres qui se multiplient jusqu’à remplir la morgue, des pactes nébuleux, un suspect principal qui change d’aspect selon les témoins interrogés, voilà ce qui va rythmer leur quotidien.


Oubliez toutes vos certitudes lorsque vous pénétrez dans la ville Étoile. Les Dreamers vous le diront : tout le monde veut s’en échapper, mais personne ne la quitte jamais. Une fois que vous y posez les pieds, c’est pour l’éternité.



Si vous pouviez exaucer un seul de vos souhaits, lequel vous comblerait ?


Attention... choisissez bien !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 mai 2022
Nombre de lectures 4
EAN13 9782379614354
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dreamcity – 1 – Prends garde à ce que tu souhaites


VIOLETTE SUBROS
 


VIOLETTE SUBROS



Mentions légales
Éditions Élixyria
  http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-435-4
Concept de couverture : Didier de Vaujany
À toutes les Endogirls, à leurs conjoints qui partagent leur souffrance au quotidien sans pouvoir la soulager, à leurs familles et amis qui les soutiennent au mieux tout en se demandant comment les aider.
L’endométriose est une maladie vicieuse, invalidante, qui nous pourrit la vie à tel point qu’elle en devient parfois insupportable.
Mais le combat continue.
Toujours.

Prologue



Sinnerland – quartier est de Dreamcity, 20 juillet
La boîte de nuit est bondée ce soir. Une file d’attente s’est créée sur le trottoir, où les fêtards profitent de la légère brise qui s’est levée sur la ville ; un petit miracle en cette période de canicule qui échauffe les corps aussi bien que les esprits. Miles a dû patienter une heure avant de pouvoir enfin entrer dans l’établissement. Il ne rêve plus que d’une seule chose, engloutir une bière bien fraîche.
Il joue des coudes pour rejoindre le bar, obligé de traverser l’étroite piste de danse envahie par des dizaines de créatures en chaleur. Ses yeux s’attardent sur le décolleté d’une sulfureuse rousse qui se déhanche, les paupières closes, ses mains glissant le long de son corps pour attirer les mâles en manque d’affection. Trois spécimens particulièrement alcoolisés rivalisent de testostérone en la matant sans la moindre discrétion, mais la jeune femme n’en a cure. Elle danse, bouge, ondule au rythme lancinant des basses qui résonnent à en faire vibrer les murs.
Miles détourne le regard et se faufile entre deux copines qui discutent à une distance assez raisonnable pour lui laisser un passage. En homme galant, il s’excuse de les interrompre, continue sa marche, puis se fige lorsque quatre mains se posent sur lui. Les deux amies ne sont pas si prudes qu’il l’avait imaginé. Elles se frottent à lui langoureusement, l’une dans son dos dont les paumes s’approchent dangereusement de son érection naissante, l’autre face à lui qui a glissé ses doigts manucurés sous sa chemise et explore déjà son torse.
— Mesdemoiselles, halète-t-il, de plus en plus déshydraté. Vous êtes charmantes, mais je vais vous abandonner quelques minutes. Je reviendrai vous voir plus tard.
Ou pas…
Miles s’éclipse en déglutissant péniblement. Il a toujours détesté ce genre d’endroit. L’odeur de la sueur mélangée à celle du sexe agresse ses narines et il exècre tous ces gens qui se dévoilent sans aucune pudeur pour glaner quelques minutes de plaisir. Entre l’alcool, la consommation de substances illicites, les microbes dans l’air et les MST que certains vont sûrement contracter après avoir copulé avec un ou une inconnue, le risque de rendre l’âme à cause d’une soirée de débauche est bien trop grand pour convaincre Miles d’y participer. Néanmoins, aujourd’hui, il a décidé de s’asseoir sur ses principes et de faire une exception. Pas pour se trouver une partenaire éphémère, mais parce qu’il a rendez-vous avec quelqu’un qui pourrait lui apporter les réponses qu’il cherche désespérément depuis des mois.
Il s’installe tranquillement au bar ou deux places viennent de se libérer et commande une pression . À peine est-il servi qu’il la descend de moitié. Il n’a pas seulement soif, il est nerveux dans ce type d’environnement. Miles est un solitaire et un bourreau de travail. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est passer son temps dans son labo et découvrir comment lutter contre les virus et les bactéries qui déciment des populations. Quand il touche au but, il sait que ses recherches vont sauver des milliers de gens. Il reste toujours modeste avec ses collègues et sa famille, affirmant ne faire que son devoir, mais la satisfaction qu’il ressent après une victoire n’est pas seulement liée à la potentielle guérison des malades. Ce que Miles convoite, c’est de voir un jour son nom dans les gros titres des journaux. Un petit chercheur qui serait venu à bout d’un des virus les plus meurtriers de notre époque, voilà ce qu’il vise. Et ce soir, il espère bien y parvenir.
Il termine sa bière et en commande une autre tandis qu’une magnifique brune s’installe sur le tabouret libre à côté de lui.
— Bonsoir, Miles.
Il manque de s’étouffer en entendant son prénom.
— Vous ? Vous êtes la personne qui a déposé le mot sur mon bureau ?
— En effet.
Miles la dévisage un instant, suspicieux. Comment une beauté comme elle pourrait avoir la moindre information au sujet de ses recherches ? Elle serait sans doute plus à sa place sur le tournage d’un film que dans un laboratoire d’épidémiologie. Cela dit, l’habit ne fait pas le moine, il le sait bien.
— Je vous écoute, lance-t-il avec nonchalance, impatient d’obtenir des réponses.
— Dites-moi, Miles, qu’elle est la chose que vous souhaitez le plus au monde ? Votre plus grand désir ?
— Quoi ?
— Si je pouvais exaucer l’un de vos rêves, là, tout de suite, lequel ce serait ?
— Je ne trouve pas ça drôle, Mademoiselle. Je ne suis pas ici pour jouer à vos devinettes. Vous avez des infos pour moi, oui ou non ?
— Ne vous énervez pas. Ça ne vous mènera à rien, réplique la brune avec un sourire malsain. Je sais que vous piétinez pour découvrir un vaccin à ce nouveau virus dont tout le monde parle. Votre laboratoire est dans la course, mais il n’est pas le seul et le temps presse. Je peux vous aider à prendre la tête, à tous les coiffer au poteau. Si c’est vraiment ce que vous voulez…
— Évidemment que je le veux. Sinon, je ne serai pas venu dans ce trou à rats !
— Vous êtes dur ! La musique est bonne. La bière aussi.
— Peut-être, mais la clientèle laisse à désirer ! ronchonne-t-il en désignant un couple à moitié à poil sur un canapé en train de se peloter.
La brune sourit à cette vision et pose doucement une main sur la cuisse de Miles. Ce dernier se tend. Il n’a pas l’habitude qu’on le touche de cette manière et avec les deux copines sur la piste de danse, il a eu son lot de caresses non consenties pour la soirée. Malgré tout, il ne repousse pas la jeune femme. Il est hors de question qu’il reparte d’ici sans ce qu’il est venu chercher.
— Dites-moi quel est votre prix.
La brune remonte sa main jusqu’à son entrejambe sans le lâcher des yeux. Miles a bien du mal à respirer quand elle fait glisser ses doigts sur la bosse de son pantalon. Il n’est peut-être pas adepte du sexe d’un soir ni du rentre-dedans dans les bars, mais ça reste un homme avec des besoins. Des besoins qu’il n’a pas assouvis depuis une éternité !
— Miles…, susurre la tentatrice dans son oreille. Je vais vous donner la formule du sérum qui propulsera votre carrière. Vous allez devenir célèbre, comme Pierre et Marie Curie. Les gens vous aduleront. Vous serez… un héros… un sauveur. Mais avant ça, vous allez devoir me rendre un petit service.
— Le… lequel ? bredouille-t-il en s’agrippant au bar alors qu’elle joue avec sa fermeture éclair.
Le sourire de la brune s’agrandit. Elle plonge sa deuxième main dans son sac sans cesser de caresser Miles qui a de plus en plus de mal à se contenir. Il sue à grosses gouttes alors que des pensées impures envahissent son esprit.
Une nuit avec elle pourrait me détendre. Juste une nuit… Juste une fois…
Son désir augmente chaque seconde et il peine à réfléchir correctement. Lorsque son invitée glisse une petite fiole dans sa poche tout en mordillant la chair tendre de son cou, il ne proteste pas. Il se contente d’écouter ses doléances sans imaginer une seule seconde les refuser. Il fera tout ce qu’il faut pour être le premier scientifique à découvrir le vaccin, peu importe à quel point il devra se salir les mains. Et si en prime, l’empire du connard qui n’a pas voulu l’engager il y a quatre ans s’effondre, il s’en réjouit d’avance.
Une pierre, deux coups.
Dès demain, M. Lockart, PDG du plus grand groupe pharmaceutique du pays, sera la malheureuse victime d’un infarctus pendant la visite de ses laboratoires partenaires. C’est triste, mais ce sont des choses qui arrivent.
Brûle, brûle, jolie flamme…
Chapitre 1



Greenlife – quartier ouest de Dreamcity, 17 septembre, sept ans plus tard
Il est cinq heures du mat quand mes paupières se soulèvent. La place à côté de moi dans le lit est froide et vide. Encore.
Je soupire, repousse les draps et sors de la chambre. L’étage est plongé dans la pénombre, mais la lumière du rez-de-chaussée éclaire les escaliers. Je sais déjà ce que je vais trouver en bas. Je descends les marches avec appréhension, l’estomac noué. Quand je pénètre dans le salon, mes yeux rencontrent les siens. Mon cœur se brise, comme chaque fois que je la découvre dans cet état.
— C’est moi qui t’ai réveillé ? suppose Abigaïl sans retenir ses larmes.
— Non, ma puce. Tu sais bien que j’ai le sommeil léger.
Je lui mens. Je ne veux pas en rajouter. Je l’observe faire les cent pas autour de la table, le dos voûté et les poings enfoncés au niveau des ovaires. Son visage est marqué par la souffrance, son regard voilé par les nuits d’insomnie. Ça me rend malade de la voir comme ça !
— Tu as pris tes antidouleurs ?
— Il y a quatre heures. Mais ils ne font plus rien. J’en peux plus, Eliott !
— Je sais.
Je me dirige vers le placard, saisis un de ses coussins chauffants et le place dans le micro-ondes. Je remonte ensuite à l’étage, récupère la dernière seringue qu’il me reste dans une mallette dissimulée dans mon coffre, puis rebrousse chemin. Abby est toujours là, en train de tourner autour de cette maudite table comme si ça pouvait l’aider.
— Viens t’allonger sur le canapé.
— J’peux pas. J’ai trop mal. Assise ou couchée, c’est encore pire.
— J’ai ce qu’il faut. Viens.
Elle m’obéit tandis que je récupère le coussin chauffant et le place contre son ventre.
— Ça va aller, ma puce, tenté-je de l’apaiser tout en saisissant son bras. Respire.
Elle ne bouge pas quand j’enfonce l’aigu

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