Dreams and Love
243 pages
Français

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Description

► Auteure : Eloane de Loar


► Résumé : Jules, dix-neuf ans, pensait que sa vie était déjà toute tracée. Son destin était de suivre le même chemin que son père : faire de brillantes études de droit, devenir avocat, s'engager en politique, épouser la magnifique Angélique. Mais voilà, un grain de sable va permettre à Jules de faire voler en éclat tous ces projets qui ne l'intéressent pas. Cet été-là va tout remettre en cause. En inscrivant sa jeune sœur à un stage d'équitation, Jules ne s'attendait pas à découvrir un tout nouvel univers, et surtout pas à tomber amoureux, encore moins d'un garçon. Le jeune homme osera-t-il enfin s'opposer à son père, très conservateur et traditionaliste ? Trouvera-t-il la force de vivre cet amour ? De sauter les obstacles qui se mettront sur sa route ? Cet été est enfin l'occasion pour Jules d'ouvrir ses ailes, encore faut-il qu'il ne passe pas à côté de la chance qui lui est offerte.


► Nombre de mots : 103 524 mots


► Genre : romance m/m


► Public : tout public


► Niveau d'érotisme : ★☆☆☆☆


Découvrez tous les romans lesbiens de l'autrice sur Homoromance Editions


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 mars 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782925206347
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dreams & Love
 
 
Eoane de Loar

Copyright © 2022
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925206330
 
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
 
 
DÉDICACE
 
 
Pour Céline, qui aime les chevaux autant que moi. Merci de m’avoir prouvé qu’en se battant, on pouvait atteindre ses buts. Même si cela n’est pas tous les jours faciles, il faut y croire. Le travil paye toujours.
 
 
 
 
TABLE DES MATIÈRES
 
Table des matières
DÉDICACE
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
Avertissement
1 -
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Epilogue
Huit ans plus tard
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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REMERCIEMENTS
 
Lorsque j’ai envoyé ce roman aux éditions Homoromance afin de lui proposer une nouvelle vie, alors même qu’il avait un certain succès en autoédition, je ne pensais vraiment pas que ce texte aurait une chance de passer l’étape du comité de lecture, ni même d’être apprécié au point d’être publié. Et pourtant, les éditions Homoromance m’ont donnée ma chance, et aujourd’hui, ce texte est entre vos mains. Je voudrais donc tout d’abord remercier l’équipe d’Homoromance pour tout le travail qu’ils ont faits sur ce roman. Merci à Claire qui a su répondre à mes questions, qui a su écouter mes doutes et qui a pu me guider dans ce nouvel univers. Merci aussi aux correcteurs et à la belle couverture qui a été faite sur mesure pour ce roman.
Lorsqu’on travaille sur un tel projet, on peut facilement se sentir seul. Le fait d’écrire est une activité, par essence, solitaire. On est seul avec ses idées, avec le clavier ou notre carnet devant nous, attendant que les mots jaillissent et forment des personnages, des scènes. Et pourtant, plus j’avance dans cette activité qui rythme désormais ma vie, et moins je me sens seule face à mon ordinateur. En effet, je suis loin d’être seule. En plus d’être accompagnée de mes personnages, je le suis aussi par vous tous, mes lecteurs, qui suivez sur les réseaux sociaux toutes mes avancées, mes extraits, mes nouvelles idées. Partager avec vous grâce à ce biais est ce que je trouve de plus enrichissant, car j’adore voir vos réactions face à ce que j’écris, face à ce qui apparaît dans ma tête. Écrire est loin d’être quelque chose que je fais seule dans mon coin. J’aime vous faire participer. Merci donc à vous tous, qui me suivez sur twitter, Facebook, le blog ou Instagram, et qui lisez mes textes, ce que je poste, et qui me soutenez tous les jours. Je crois que, sans vous, j’aurais sans doute arrêté d’écrire, ou du moins publier mes textes.
Ensuite, je voudrais remercier mes formidables bêtas-lectrices, qui ont travaillé sur ce roman alors qu’il voguait vers l’autoédition. Merci Aurore et Catherine de vous êtes plongées dans les aventures de Jules et de Mattéo, de m’avoir aidée à reformuler certaines phrases, repérer les fautes, m’avoir aidée à améliorer cette histoire. Vous êtes vraiment des bêtas-lectrices de choc. Mention spéciale à Catherine, qui a dévoré ce récit, qui l’a beaucoup émue. Je suis contente de t’avoir presque fait pleurer.
Je tiens à remercier aussi ma petite sœur, Céline, qui m’a permis de découvrir le monde de l’équitation. Grâce à ta ténacité, tu as réussi à convaincre nos parents de nous laisser monter, et tu m’as aidé à surmonter mes peurs quand j’en avais. Sans toi, ce n’est pas certain que j’aurais eu un jour le courage de monter à cheval. Je regrette nos samedis après-midi au centre équestre. Merci aussi d’avoir répondu à mes questions lorsque cela était nécessaire, comme lorsque j’avais besoin d’informations sur les coliques. Tu as complété parfaitement ce que j’avais vu sur internet.
Merci aussi à mes proches, qui me soutiennent comme ils le peuvent. Merci à mon fiancé, qui a suivi de loin l’écriture de cette nouvelle histoire. Merci à toi de ne pas me dire que tout cela ne servait à rien, que je devrais réussir à empêcher toutes ces nouvelles histoires qui ne cessent d’envahir mon esprit. Merci à mes parents, qui m’ont emmené faire du cheval des années plus tôt. Merci aussi à Roméo, Toscane, Orus et Romance de nous avoir supportés sur leurs dos pendant des heures. Mention spéciale à Romance, partie bien trop tôt rejoindre les étoiles. Pour tous les Orus, qui m’a inspiré l’histoire de Love, on continuera à se battre.
Et puisque cette histoire n’existerait pas sans vous, encore merci à vous tous, mes lecteurs, qui avez découvert avec joie la romance de Jules et de Mattéo. Pour faire encore vivre cette histoire, parlez-en autour de vous, à vos amis, sur les réseaux sociaux, et aidez Jules et Mattéo à faire découvrir leur histoire à d’autres. Merci à vous tous.
Avertissement
Ce roman se veut accessible à tous les lecteurs. Néanmoins, certaines scènes ou passages peuvent en choquer certains. Ainsi, ce texte va évoquer l’homophobie, l’abandon, mais aussi la violence des mots ou des actes, avec des coups et des blessures. Il va aussi évoquer la maltraitance animale, et certaines scènes parleront des ravages de l’alcool.
 
 
1 -
Je joue tranquillement à la console lorsque j’entends subitement des pas lourds s’arrêter devant ma chambre. La porte de cette dernière étant close, je ne peux donc savoir qui se cache derrière. Mais avant de voir débarquer dans mon sanctuaire mon visiteur imprévu, je me dépêche de dissimuler sous les draps de mon lit, sur lequel je suis installé, ma console portable. Et dans le même mouvement, j’attrape le livre qui traîne sur ma table de nuit, un livre de droit bien ennuyant. Oh   ! Ce n’est pas moi qui ai choisi une telle lecture aussi barbante, mais mon père. Il veut que d’ici la rentrée universitaire, qui commence dans moins de deux mois, j’aie terminé la liste d’ouvrages qu’il a déposée dans ma chambre. C’est dans le but que je devienne le major de ma promo. Comme si cela pouvait me permettre de mieux réussir mes partiels ! Il m’a déposé que des livres dans le même genre, qui vont sans doute me prendre toutes mes vacances et me plonger dans l’ennui le plus profond.
Mon visiteur n’attend pas que je lui donne la permission pour entrer dans ma chambre. Ma mère a cette habitude de considérer que toutes les pièces dans la maison lui appartiennent, même ma chambre d’adolescent. Enfin, je dis ma mère, mais mon père a le même problème. Ils ne savent pas frapper et estiment que puisque ces murs sont à eux, je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. C’est à peine si j’ai le droit de décider de la décoration de cette pièce. Avec le temps, on s’habitue à la frustration que cela engendre. Je n’ai qu’une hâte, avoir mon propre chez-moi à moi pour enfin laisser libre court à ma fantaisie.
— Jules, lance ma mère. On y va.
Je hausse les épaules, feignant d’être absorbé dans ma lecture.
— Et que veux-tu que cela me fasse   ? je lui demande, un brin rebelle.
Ma mère lève les yeux au ciel. J’en profite pour la dévisager par-dessus mon livre. Elle a passé une robe d’été légère sur son corps. Ce dernier est aussi mince que le mien. Je me doute qu’elle va faire des jalouses là-bas, une fois qu’elle aura enfilé son maillot de bain. À tous les coups, elle n’a mis dans sa valise que des deux-pièces afin de bien mouler son corps. Parfois, je trouve que ma mère ressemble à un cliché de ces filles qu’on voit à la télévision, ces femmes qui ont passé la quarantaine et qui s’habillent et vivent comme si elles avaient encore vingt ans. Cela m’énerve. Je déteste la manière dont les autres la regardent, cet air parfois lubrique que je vois dans le regard de mes amis, ou même de connaissances. Le pire, c’est que ça a l’air de lui plaire, à elle. J’aimerais que ma mère ressemble aux autres femmes, celles qui s’habillent avec de grands jeans et non des robes moulantes, qui portent des maillots de bain une-pièce et non des deux-pièces, ces femmes qui font la cuisine au lieu de passer leur vie au spa ou au sport. Mais bon, ma mère n’est pas comme les autres.
— Bérénice est déjà en bas, rétorqua la femme qui m’a mis au monde. On n’attend plus que toi pour y aller.
Je soupire profondément, montrant de cette manière comment tout cela m’ennuie. Qu’est-ce que cela peut me faire, que mes parents s’en aillent   ? J’ai l’habitude. C’est à peine si je les vois en temps normal, une semaine sans eux ne va donc pas beaucoup me changer. Et puis, c’est comme ça depuis que je suis enfant, c’est pour moi une chose devenue quotidienne que de les voir s’en aller à l’autre bout du monde sans moi.
En fait, si j’accepte de descendre de mon lit et de me diriger vers la porte de ma chambre, à la suite de ma mère, je ne le fais pas pour moi, mais pour ma petite sœur, Bérénice. La pauvre, elle n’a que huit ans, mais elle est déjà rodée à ces au revoir répétitifs. Je ne suis pas certain qu’elle ait beaucoup de souvenirs avec nos parents. D’ailleurs, ce n’est pas mon cas. Je ne me souviens pas qu’un jour ma mère m’ait consolé ou que mon père m’ait pris dans ses bras. Il a bien trop de choses à faire pour s’occuper de nous. Et ma mère le suit, comme un petit chien. Sincèrement, quels parents s’en vont une semaine en vacances dans les Caraïbes sans leurs enfants   ? À quoi ça sert de faire des enfants si c’est pour partir sans eux   ?
Ma sœur se tient devant la voiture que mon père a sortie du garage pour le trajet jusqu’à l’aéroport. Mon père est un passionné d’automobile. Ainsi, ce ne sont pas deux voitures que nous avons, mais six. Et ça, c’est sans compter la mienne, que j’ai eue pour mon anniversaire l’année dernière, pour ma majorité. Un coupé sport rouge flambant neuf. Il est assorti à mon A de jeune conducteur.
La voiture qu’a sélectionnée mon père est noire, passe-partout. Il craint toujours de se faire abîmer son véhicule quand il sort, alors il se contente de la plus basique. Enfin, façon de parler. C’est tout de même une voitu

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