Écrivez-moi d amour
136 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Écrivez-moi d'amour , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
136 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Lettres parlant d’amour, de l’Amour, de la relation de deux êtres que rien ne destinaient à vivre une histoire aussi complète. Agnès et Martin se sont rencontrés au cour d’un diner, chez une amie commune, Liliane. Au fil de la conversation, Martin dit à Liliane : - « Je cherche un scribe pour m’aider à écrire un livre de réflexion, je me sens incapable de mener à bien ce travail seul, j’ai des idées, et je ne vois pas comment les articuler et comment les formuler ». - « Pourquoi pas le proposer à Agnès, elle est en cour d’écriture de sa biographie… ». Agnès, ne parait pas très emballée, mais polie - « Pourquoi pas ». S’en suit un échange d’adresse et une invitation à se contacter. Quelques semaines plus tard, Agnès retrouve un petit bout de papier au fond de son sac, et se rappelle la proposition qu’elle avait lancée sans grande conviction Martin. Et en voici l’Histoire.

Informations

Publié par
Date de parution 11 juin 2013
Nombre de lectures 13
EAN13 9782312011165
Langue Français

Extrait

Écrivez-moi d’amour

A. & M. Ousia
Écrivez-moi d’amour
Redites-moi des choses tendres…





LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01116-5
À ceux qui savent aimer.
Chanson écrite en 1929 par : Jean Lenoir ,
Refrain
Parlez-moi d'amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n'est pas las de l'entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime

Vous savez bien
Que dans le fond je n'en crois rien
Mais cependant je veux encore
Écouter ces mots que j'adore
Votre voix aux sons caressants
Qui les murmure en frémissant
Me berce de sa belle histoire
Et malgré moi je veux y croire

Il est si doux
Mon cher trésor, d'être un peu fou
La vie est parfois trop amère
Si l'on ne croit pas aux chimères
Le chagrin est vite apaisé
Et se console d'un baiser
Du cœur on guérit la blessure
Par un serment qui le rassure

Prologue
Lettres parlant d’amour, de l’Amour, de la relation de deux êtres que rien ne destinaient à vivre une histoire aussi complète.

Agnès et Martin se sont rencontrés au cour d’un diner, chez une amie commune, Liliane.
Au fil de la conversation, Martin dit à Liliane :
– « Je cherche un scribe pour m’aider à écrire un livre de réflexion, je me sens incapable de mener à bien ce travail seul, j’ai des idées, et je ne vois pas comment les articuler et comment les formuler ».
– « Pourquoi pas le proposer à Agnès, elle est en cour d’écriture de sa biographie… ».
Agnès, ne parait pas très emballée, mais polie
– « Pourquoi pas ».
S’en suit un échange d’adresse et une invitation à se contacter.

Quelques semaines plus tard, Agnès retrouve un petit bout de papier au fond de son sac, et se rappelle la proposition qu’avait lancée sans grande conviction Martin.

Et en voici l’Histoire.


Ces lettre sont retransmises, accompagnées de leurs dessins, seul quelques passages sans intérêt ont été écartés, les prénoms ont aussi été modifiés.
Avant-propos
A GNÈS . L E 24 MARS
Cher Monsieur,

J’ai repensé à votre projet d’écriture. Cela me parait à la fois curieux et intéressant.

S’il s’avérait que ce ne soit pas que la simple idée d’une simple soirée, je me sens capable de tenter de vous accompagner dans ce projet.

Avec mon meilleur souvenir,

Agnès

~ ~ ~
Martin : En réponse à votre lettre du 24 avril.
Chère Agnès,

Il est établi que les (grands) esprits se rencontrent…
Ce matin, je repensais à cette idée folle que je lançais vendredi dernier. Effectivement ce projet n’est pas une réflexion d’une soirée. Cela fait quelque mois que j’y réfléchis.
Pour être franc le terme que j’ai employé était : « écrire une thèse », je ne sais si ce serait le mot exact, mais toujours est-il, que je sens le besoin de mettre en forme quelques réflexions, réalités, ou impressions, que ce soit pour les autres ou tout bêtement, pour moi-même.
Ne faisons pas le procès de la psychologie...
Je suis prêt à me mettre au travail pour mener à bien ces élucubrations. Comme je vous le disais, je suis persuadé qu’il m’est nécessaire d’avoir en face de moi « un contradicteur », ne serait-ce que pour préciser mes pensées. Et, de trouver les mots justes à employer pour être bien compris.
Beaucoup de mots pour te dire que j’apprécie la spontanéité de la réponse à cette demande.
À bientôt de te lire.
Amicalement.
Martin.

*PS- je m’excuse pour le tutoiement, il me paraissait naturel.
~ ~ ~

Les « mille et une » lettres
Quelques communications téléphoniques…
Un Week-end du 7 et 8 mai.
De prise de contact.
De travail exploratoire.
De reconnaissance de l’autre.
De connaissance de l’autre.
Bref, un week-end bien rempli !
Agnès : Le 9 mai, Mardi soir
Cher Martin,

En feuilletant un bouquin de « Salomé » pour trouver des matériaux pour ta construction, voici ce que je trouve :
« La pire des privations est de ne pas savoir découvrir et utiliser le meilleur de nous-mêmes… Il y a partout des affamés, des sous-alimentés, des boulimiques du cœur et des obèses de la demande. Pour ceux qui n’ont rien à donner que de la violence et le désespoir de leur manque. Peu d’entre nous sont capable de s’ouvrir et de recevoir dans l’abandon et la confiance, de se donner sans s’amoindrir, vivre l’échange comme le partage et ont comme une intuition, un dû ou une perte.»
C’est ainsi que j’analyserai, si j’avais à le faire (et je ne suis pas gênée pour le faire), le week-end précédent. Moins se priver, s’ouvrir et recevoir, etc. En est-il ainsi de ton analyse ? Tu as, à l’heure où j’écris, 5 jours et 6 nuits pour y réfléchir, à moins que tu le fasses plus vite et veuilles m’appeler jeudi soir…
Autre devinette, celle-là plutôt drôle: j’ai retrouvé ce que tu ne trouvais pas, et que tu avais perdu; c’était en lieu sur, et même très sur. A toi de deviner lequel.
Nous n’avons pas précisé si notre prochain rendez-vous était en « catégorie-travail ou en catégorie-luxe ». Alors ?
Je t’embrasse,
Agnès

~ ~ ~
Mardin, message du jeudi 16 mai.
Agnès, La jeune femme aux yeux malicieux,
Au visage rayonnant et à l’expression corporelle inattendue.

~ ~ ~
Agnès le 16 mai.
À L’homme au sourire tendre,

Martin,
Cette minuscule lettre t’arrivera je l’espère peu après mon départ pour Saint-Martin, jeudi.
Devinette : Qu’est-ce qui est rond, lumineux et très, très simple ?
Tu peux répondre par formule (pourquoi pas magique) ou par tout moyen à ta convenance. Solution dans ma prochaine lettre.

Tendrement,
~ ~ ~
Agnès, Le 17 Mai, message,
Martin cher’ i,

Autre devinette :
Qu’est-ce qui parait long, difficile, et pourtant bien rempli ?
Je t’embrasse amoureusement comme je m’étonne de savoir le faire et cela fait partie du « hum…’
A samedi.

Agnès, dite « la magicienne »

~ ~ ~
Agnès, Le 18 mai, message,
A l’homme doux et confiant,
Oiseau posé sur mon épaule
Pour m’accompagner dans la vie,
Martin,

Je suis toute entière en amour de toi, tendre et espérante. La vie me parait belle : présente et celle aussi à venir à tes côtés.
Je t’aime tendrement,

~ ~ ~
Agnès, Le 18 mai,
Tendre Martin,

Voici la solution. Demain ou après demain je recevrai la tienne. Nos lettre se croiseront mais justement je tiens à envoyer celle-ci avant de recevoir la tienne : ainsi mon rapide commentaire de cette soirée-nuit-début-de-matinée ne sera pas influencé par le tien.
Commentaire à chaud : c’était très, très, très bon, doux tendre, barbare, intense, et calme tout à la fois.
Commentaire à tiède (milieu d’après-midi): tu as tort de me dire que je suis en train de glisser vers… Je ne me rappelle plus les mots exacts, mais tu laissais supposer que j’avais pris une résolution que je ne tenais pas. D’abord je n’ai pas d’autre résolution que celle de faire ce qui me semble juste, honnête d’abord, pour moi et pour toi et, dans d’autres moments, pour Michel. Ensuite, ce que t’ai dit le premier week-end était plutôt destiné à te protéger. Je ne savais pas quels espoirs tu pouvais nourrir à la suite de ces deux jours.
Étais-tu l’homme d’aventures brèves, tout aussi nombreuses qu’intenses ou l’homme désireux d’entretenir avec une femme une relation exclusive, stable, durable. Dans ce cas il me semblait malhonnête de me taire. Mais ne sachant trop que dire, je t’ai laissé sans doute penser que je voulais seulement une relation physique, très « balisée », respectant à tout crin ma liberté.
Oui, j’ai besoin de respecter ma liberté et je t’ai expliqué pourquoi.
Non, je ne sera

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents