Eden - Terre des Anges
144 pages
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Eden - Terre des Anges , livre ebook

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Description

La destinée de l'humanité se joue ici et maintenant


À l’aube du XXIème siècle, la survie de la Terre et de l’Humanité est en danger. Des êtres étranges infiltrent les milieux scientifiques. Qui sont-ils ? Quel est leur dessein ?


Des explorations spatiales inconnues et dangereuses, une expédition intergalactique, des vérités familiales qui explosent, un vaisseau mystérieux abandonné...


Le destin n’a jamais semblé si fragile et, pourtant, la survie de toute l’humanité en dépend.


« Eden – Terre des Anges » se situe à mi-chemin entre le roman d’anticipation et le conte philosophique. À travers une galerie de personnages riches et charismatiques, ce récit pose la question de savoir si l'Utopie est un rêve accessible et réalisable. Mais surtout si l'Homme est capable de se libérer de sa haine et de sa violence. S'il est digne d'évoluer et d'accéder à l'Eden qu'il recherche depuis si longtemps.


Un roman éloigné des conventions pour mieux sonder les ambiguïtés et contradictions du genre humain.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368329559
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Eden, Terre des Anges
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Laura Élia
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Eden, Terre des Anges
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je demande aux personnes qui croiraient se reconnaître, ou reconnaître des proches dans le récit de cette histoire de bien vouloir se reporter à la couverture de cet ouvrage, pour y lire les mots « Roman d’Anticipation ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je dédie ce livre à tous ceux qui rêvent d’un autre monde,
et croient en un monde devenu un jour meilleur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il était une fois des hommes de l’espace qui voulaient apprivoiser une planète bleue ressemblant étrangement à la leur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aladiah
L’éternelle humanité
 
 
 
À l’intérieur du vaisseau mère, les occupants ont les yeux bleu ciel étoilé, la peau brune comme le pain doré et les cheveux lisses couleur lin. Hommes ou femmes, tous portent la même combinaison argentée, en un tissu semblable à du polyester, munie de plusieurs poches. Leurs regards se croisent, tour à tour inquiets, tristes et perplexes. L’atmosphère est tendue. Haïaiel, le commandant, prend la parole :
 
— Il est urgent d’intervenir ! Le chaos est proche et l’autodestruction imminente.
 
Le Grand Maître, Anaüel, se matérialise soudain près des gardiens shandor, animaux félins semblables à nos panthères noires, mais de plus petite taille. Les shandors communiquent entre eux et avec leurs maîtres par la pensée. D’un naturel doux et obéissant, ils sont puissants et capables de les défendre en cas de danger.
 
Anaüel invite par la pensée les membres de l’équipage à prendre place dans la salle de projection. Cette pièce est de couleur jaune. Ses murs, parois de verre teinté, sont insonorisés. Dans cette salle, pouvant faire également office de salle de conversation, une centaine de sièges baquets couleur soleil sont disposés en arc de cercle et en quinconce au fond de la pièce. Par ailleurs, trois des murs sont équipés de distributeurs de boissons. Sur le mur opposé sont fixés un écran de verre et une petite pyramide aux reflets bleutés. Anaüel impose ses mains sur la pyramide, et aussitôt les images défilent sur l’écran.
Tout n’est que désolation après la tempête : les arbres déracinés, les cités et les campagnes inondées, les immeubles effondrés, les voitures écrasées. Puis se succèdent sur l’écran des scènes de peuples se déchirant au nom de la Guerre, des charniers, des prisons où règnent la torture physique et mentale, la mutilation et l’humiliation jusqu’à la folie. Enfin, la vie nocturne des grandes villes montrant des humains volant, assassinant, violant. Puis viennent les images des symboles de la société de capitalisation qui engendrent la destruction des vraies valeurs au nom de l’Argent. Les tremblements de terre, les cyclones, la pollution, les champignons atomiques, les cités bétonnées, toutes les horreurs créées par les hommes défilent devant les visages graves au regard bleu profond. Soudain, tout s’arrête et l’écran redevient transparent.
 
Une voix s’élève dans l’assemblée :
— Quel gâchis ! Tout avait si bien commencé…
 

 
Les dirigeants des nations du monde entier avaient été contactés depuis déjà plusieurs décennies.
 
Le Conseil suprême s’était réuni pour aboutir, après bien des heures de délibération, à la conclusion décevante qu’il était impossible d’éviter un mouvement mondial d’hystérie collective et de paranoïa délirante. Et par-dessus tout, un doute affreux persistait : et s’ils voulaient nous détruire ? Comment savoir si ces êtres venus du Ciel n’étaient pas des anges exterminateurs ?
 
Parallèlement, les témoignages de visions d’OVNI et de rencontres du troisième type se succédaient depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour devenir de plus en plus nombreux et homogènes. Si les êtres décrits ou les engins volants n’avaient pas toujours la même apparence, leurs messages étaient toujours semblables, et les humains ne ressentaient que rarement de la frayeur lors de ces rencontres.
 
Les gouvernements prirent les dispositions nécessaires pour occulter ces informations « gênantes », et il leur fut facile de démontrer la déficience mentale des témoins.
 

 
Quelque part en France, Florent, le petit-fils du président, s’ennuie à mourir. C’est un après-midi de décembre pluvieux et sombre qui n’en finit pas. Que faire ? Il se décide à contacter son ami Brian via Internet.
 
— Salut, ça te dirait de faire une bataille sidérale ?
 
La réponse sur l’écran ne se fait pas attendre :
— Bof, je ne sais pas. J’étais en train d’essayer de trouver de nouvelles ondes sur ma super nouvelle radio.
— Tu crois toujours qu’un E. T. va te répondre, idiot ?
— Si tu ne me crois pas, t’as qu’à m’inviter à Carnac à Pâques, je te montrerai mon découverte.
— Bravo ! Tu progresses en français ! Je vais essayer de convaincre ma mère. Mon père, il est encore en conseil d’État avec Grand-père. À plus.
 
Quelques mois après, dans une spacieuse et très belle maison de caractère située au sud de Carnac, les enfants chuchotent après dîner dans la chambre de Florent.
 
— Arrête Brian, je te dis que j’ai la trouille !
— Pourquoi ? On est bien ici. C’est les vacances de Pâques, il fait beau et j’adore la Britain .
— La Bretagne ! Pourquoi tu veux aller à Carnac cette nuit au milieu des menhirs ?
— Parce que j’ai lu dans un bouquin sur les énergies telluriques que c’est le repère des vaisseaux spatiaux quand ils veulent se poser sur Terre, comme les pyramides et les temples égyptiens. Et puis, surtout, cette nuit, c’est la pleine lune !
 
— Et les gardes du corps, tu y as pensé ?
— Rien de plus easy  ! J’ai chouré du whisky à mon daddy , et je leur ai fait cadeau de deux flacons en leur faisant promettre de ne rien dire à nos mums . Avant j’ai versé un somnifère dedans.
Il ricane.
— T’es encore plus maboul que je pensais ! Il est quelle heure ?
— Dix heures. Encore deux heures à attendre et on descend par la fenêtre, et on choure la Golf van . Carnac c’est seulement à ten miles .
— Bornes !
 
À l’heure dite, et après bien des frayeurs lors de l’escalade de la maison, et du transport de la radio jusqu’à la grange où les attendait la voiturette de golf, les deux enfants roulent sur la route départementale de Carnac.
 
— Ah, la fiche, grogne Florent. On dirait un vieux film nul de vampires, et puis ça caille !
— Trouillard de Français ! Grande gueule et pas de couilles ! Here we are! Regarde le gros menhir. Terrific  ! Il brille sous la lune. Aide-moi à transporter le matos, idiot, au lieu de chier dans ton froc !
— C’est lourd, merde ! C’est la dernière fois que je te suis dans des plans aussi bidons.
— OK. Maintenant, tu la fermes. Je vais brancher le générateur et retrouver le canal où j’avais entendu comme un sifflement. Listen, man  !
 
On entendait en effet comme un faible chuintement
— D’où ça vient ? demande Florent.
— De l’atmosphère, pas très loin. À peu près la même distance que le satellite que j’ai localisé la semaine dernière. Mais ce n’est pas le même bruit.
— Allô, allô, ici la Terre. Répondez si vous nous entendez. Nous sommes des amis.
— N’importe quoi ! Des amis ! On ne sait même pas la gueule qu’ils ont, s’ils existent. Et qui te dit qu’ils seraient, eux, des amis ?
 
Après environ une demi-heure d’essais infructueux, Brian tourne le bouton pour essayer de localiser le bruit plus nettement, et renouvelle ses appels malgré les railleries de Florent. Il commence à se décourager et soudain explose :
 
— Tu me gazes man ! La prochaine fois, je reviendrai tout seul, shit  !
— C’est ça, et cette nuit-là les E. T. te répondront et viendront te chercher. Bon débarras !
 
— Mais enfin, fous-moi la paix ! Bon, on s’en va, sinon on va être en retard. Let’s go  !
 

 
Depuis déjà quelques minutes, le shandor qui garde le poste émetteur-récepteur cette nuit-là, pendant que les membres de l’équipage dorment, écoute les oreilles dressées. Un crachotement, puis des sons étouffés se sont fait entendre, puis une conversation en langue inconnue. Un autre shandor, réveillé par la pensée du premier, se précipite dans la chambre du commandant. Il pose son front contre celui du dormeur, qui s’éveille instantanément, se lève et court au poste qui reçoit les ondes de la planète Terre. Sur l’écran, apparaissent nettement les contours de la France, et un point lumineux au sud de la Bretagne clignote. Bientôt, tout l’équipage entoure le commandant qui a augmenté le volume sonore. Deux voix étouffées dialoguent en français. Le traducteur électronique isole deux mots qu’il retransmet immédiatement : « enfin » et « paix ». Puis plus rien ne parvient et l’écran s’éteint.
 
Aussitôt informé, Anaüel, le Grand Maître, donne l’ordre de réunir tout l’équipage du vaisseau mère, et de prévenir tous les autres vaisseaux d’assister à la conférence.
 
Haiaiel donne les instructions nécessaires au survol des capitales, et indique, au moyen d’une carte satellite détaillée de la Terre, la position de chacun des vaisseaux.
 

 
Paris — 12 h
 
— É coute, écoute ! Monte un peu le son

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