Enquête à Laurel Heights

Lisa Worrall, Maëlle Haut-Clair

Description

Will et Scott sont maintenant sortis du placard et fier de l'être. Ils vivent ensemble dans la petite maison de Scott. Donc, tout est parfait, non ?

Faux. . . Scott a un nouveau partenaire, un nouveau partenaire masculin, et Will n'est pas content du tout. Un tueur en série sadique est apparu, torturant sur son chemin les membres de la communauté gay, mais Will et Scott n'ont aucune piste. Et l'un des résidents de Laurel Heights a été arrêté pour meurtre.

Note de l'éditeur: il est préférable de lire le premier tome de la série Enquête à Laurel Heights.

Sujets

• Suspenso
• Romance
• Suspense
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 10 juillet 2016
• Nombre de lectures: 12
• EAN13: 9791094809624
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
http://juno-publishing.com/
 
 
Laurel Heights 2
Copyright de l’édition française © 2016 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Lisa Worrall
Titre original : Laurel Heights 2
 
Traduit de l’anglais par Maëlle Haut-Clair
Relecture française par Valérie Dubar & Jade Baiser

Conception graphique de la couverture : © Meredith Russell
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : juillet 2016
Première édition : octobre 2014
ISBN : 979-10-94809-62-4
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Epilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre fictive. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 

Prologue
 
 
 
 
L’atmosphère était imprégnée de chaleur et d’impatience dans la chambre au décor criard du motel, seul résonnait le cliquetis assourdissant des menottes s’insérant dans leur foyer. Il se redressa et toisa l’homme sur le lit, bataillant pour apposer un nom sur le beau visage qui le fixait. Ah, oui, Apollon, avait-il dit dans la boîte de nuit. Il se souvenait avoir ravalé un sourire lorsqu’il l’avait entendu. Apollon, bien sûr… Pas comme si cela importait… Pourquoi serait-ce le cas ? Tout ce qui comptait était l’éclairage tamisé qui dessinait des ombres sur son corps nu. Les muscles et les tendons dessinaient des reliefs bronzés et saisissants sur les draps blancs, son phallus dur comme la pierre surplombant fièrement un duvet de boucles noires taillées.
— Tu es prêt ?
Sa voix résonna dans sa poitrine. Il pouvait à peine contenir son excitation tandis que ses entrailles se tordaient d’impatience à la perspective de ce qui l’attendait. Il prit une ou deux inspirations lénifiantes et se força à se détendre, souhaitant prendre son temps, faire durer le plaisir… repousser l’exquise libération.
— S’il vous plaît.
La supplique d’Apollon n’était qu’un souffle provenant du fond de sa gorge, ses tendons se contractant dans son cou alors qu’il levait la tête pour observer le moindre de ses gestes.
— Ne t’inquiète pas, chaton, dit-il doucement en enroulant ses doigts autour de la chair brûlante, le fluide humidifiant sa paume et envoyant un frisson le long de sa colonne vertébrale. Je te tiens.
Il souleva lentement son autre main, et la hampe dans sa main tressaillit immédiatement. Les yeux d’Apollon s’élargirent et sa bouche s’ouvrit comme s’il s’apprêtait à crier.
 — Chut… le calma-t-il en relâchant son pénis.
Il secoua la tête en retirant un mouchoir blanc propre de sa poche, et l’enfouit entre les lèvres tout à coup détendues d’Apollon.
C’était le meilleur moment. Leur peur soudaine lorsqu’ils prenaient conscience que le métal luisant entre ses doigts ne faisait pas partie du jeu, qu’il était bien réel. Presque le meilleur moment, se reprit-il intérieurement en faisant glisser le bout de la lame sur la peau bronzée, son regard éblouit par la rivière rouge qu’elle laissait dans son sillage.
Il sourit d’un air rassurant à l’homme attaché au lit, puis déclara d’une voix vibrante de désir :
—  Commençons .
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Appuyant délicatement sur la pédale de frein, Will arrêta son SUV derrière les véhicules bleus et blancs déjà garés sur le parking du motel. Il prit quelques instants pour analyser la situation et rassembler ses esprits. Un attroupement s’était déjà formé auprès du ruban de sécurité délimitant la chambre où le cadavre avait été trouvé, et ce n’était qu’une question de temps avant que la presse arrive. Il grogna de frustration devant l’incapacité du petit nouveau à garder la foule sous contrôle. Will pouvait deviner que ce gosse était novice rien qu’en le regardant. À peine sortis de l’Académie de Police, les bleus bûchaient à en crever avec un visage irradiant d’espoir. Il fit courir une main dans ses cheveux. Voir une demi-douzaine de prostituées et leurs clients contaminer la scène du crime en tentant d’apercevoir la dernière victime du Castrateur était la dernière chose dont il avait besoin.
Will grimaça au nom que la presse avait donné à l’assassin qui provoquait la panique dans la communauté gay de New York. Il était vulgaire par son côté graphique, mais malheureusement, il offrait une description très juste de la dépravation et de la torture infligées aux sept hommes que le psychopathe avait tués. Will poussa un profond soupir, puis ouvrit la porte et sortit sous le soleil de cette fin de matinée – cela en faisait en fait huit.
— Restez derrière la ligne, s’il vous plaît, restez derrière la ligne !
Will marqua une pause en entendant la panique qui résonnait dans la voix du bleu. Pauvre crétin. Il jeta un coup d’œil aux collègues du gamin pour constater qu’ils ne se précipitaient manifestement pas pour l’aider. Les deux autres hommes en uniforme semblaient trouver bien plus amusant de rester adossés à une voiture de brigade à regarder le petit nouveau se démener. Will changea de cap et se dirigea vers eux pour les rejoindre. Il croisa les bras et s’appuya sur le capot de la voiture.
— Vous savez ce que j’étais en train de me demander ? interrogea Will sur le ton de la conversation.
Les deux hommes cessèrent immédiatement de ricaner et se mirent au garde-à-vous, le reconnaissant de façon évidente.
— Monsieur ? dit le plus âgé des deux en s’éclaircissant la gorge.
— Je me demandais ce qui allait arriver ensuite, continua-t-il. Vous qui faites votre boulot à maintenir ces abrutis hors de ma scène de crime ou… moi qui m’assure que vous écriviez des amendes jusqu’à votre retraite.
— Oui, Monsieur. Pardon, Monsieur.
L’aîné des deux flics poussa son équipier en direction du ruban de sécurité.
Il n’était pas du genre à utiliser sa position pour se faire obéir, mais franchement, il avait été débutant un jour lui aussi, et c’était suffisamment difficile comme ça sans que des connards viennent empirer la situation. Il se retourna pour fixer la porte ouverte de la chambre du motel et, après avoir marqué une pause, se dirigea vers elle. Bon sang, peut-être qu’il n’avait pas du tout essayé d’aider le bleu, finalement. Peut-être qu’il avait juste tenté de repousser l’inévitable. Dieu seul savait qu’il avait tout sauf envie d’entrer dans cette chambre. Même s’il n’avait pas vraiment le choix.
Lorsqu’il posa les pieds sur le paillasson bon marché, la première chose qui frappa Will fut l’odeur. Il se pinça le nez à l’aide de son pouce et son index et il prit mentalement note de respirer par la bouche. Il parcourut la pièce du regard, examinant le papier peint écaillé et les rideaux tâchés. Bon Dieu. Quel endroit de merde pour mourir !
— C’est sympa de ta part de te montrer.
Will ignora la réflexion caustique de Julie et s’empara des gants de latex et des petits chaussons en papier qu’elle lui tendait. Il le