Enquête à Laurel Heights
274 pages
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Enquête à Laurel Heights , livre ebook

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Description

Pourquoi devraient-ils tout avoir alors que lui n’avait rien ? Cette nuit-là, ils lui ont tout pris et maintenant, un par un, ils vont devoir payer.




L’inspecteur Scott Turner est bourru, un peu hargneux et n’aime pas les gens, mais il est extrêmement bon dans son travail. Il est aussi têtu, aime faire ce qu’il veut et laisse ses serviettes sur le sol de la salle de bain, à la grande frustration de son partenaire, dans tous les sens du terme, Will.



L’inspecteur Will Harrison, lui, est définitivement le bon flic au travail, mais derrière les portes closes, il préfère jouer au mauvais flic. Il a aussi pas mal de TOC, monopolise la télécommande et oblige Scott à passer tous les week-ends dans des brocantes, afin de satisfaire son penchant pour les bibelots qui meubleront leur maison restaurée avec amour.



Ils ne devraient pas si bien aller ensemble, mais cela fonctionne. Du moins, c’est ce que Will pensait. Jusqu’à ce qu’une personne du passé de Scott menace de faire voler en éclats leur monde parfait.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
EAN13 9782384401611
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Enquête à Laurel Heights #3
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2021 Lisa Worrall
Titre original : Laurel Heights 3
© 2020 Lisa Worrall
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture et correction par M. Girard, Bookie
 
Conception graphique : © Angie Oz
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-161-1
Première édition française : juin 2022
Première édition : juillet 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Ce livre est pour Sue Brown.
 
Nous nous sommes rencontrées il y a longtemps sur livejournal quand Dieu était un garçon et la plupart de mes écrits étaient dans le fandom Supernatural. Sue est ma meilleure amie depuis ce jour, ainsi que ma confidente, ado-sitter, oreille attentive lorsque j'ai besoin de râler, celle qui apaise mon âme fatiguée, agite le drapeau, pom-pom girl, copine de couchette occasionnelle et vent sous mes ailes. Sans ses encouragements, son claquement de fouet et ses claques fréquentes au visage avec ses pompons, Laurel Heights #3 serait devenu un lapin gériatrique avec un déambulateur et rien d'autre. J'taime , ma vieille fleur !
 
Et, comme toujours, un grand merci à Kel et aux enfants, pour ne pas avoir fait attention quand je m'enferme dans la chambre pendant des semaines, même si je ne sais pas si je dois être reconnaissante ou offensée !
 
 
Enquête à
Laurel Heights #3
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
Lisa Worrall
 

 
Prologue
 
 
 
 
La seule lumière provenait de la lampe posée sur le bureau dans le coin. Les ombres allongées créées par sa faible lueur s’infiltraient dans l’obscurité de la pièce. Il était assis, penché sur un épais journal vert, le bras enroulé autour, comme s’il protégeait une copie d’examen d’un tricheur curieux. L’adrénaline circulait dans ses veines alimentant le désespoir de coucher chaque détail sur le papier pendant que cela était encore frais dans sa tête. Il sourit lorsque les mots commencèrent à sortir de la plume. Il était étonné de voir comment le stylo volait sur la page, à peine aidé par ses doigts tremblants. Quelle histoire avait-il à raconter ? Un best-seller, un succès garanti – quand bien même il serait le seul lecteur…
Comment dois-je commencer ? Je suis né. J’ai grandi. Non, trop David Copperfield. Que diriez-vous du moment où le premier indice de la voie que j’emprunterais a titillé mon cerveau endormi ? Ou quand je me suis réveillé la nuit, rempli d’un mélange d’horreur et d’excitation à l’idée de leur faire payer ? Non. J’ai attendu trop longtemps cette soirée, et je ne veux pas l’assombrir avec des explications inutiles.
Je tenais le briquet sous la cuillère et j’observais, fasciné, la poudre blanche commencer à se cristalliser et à fondre dans l’eau sous la chaleur de la flamme vacillante. Je savais que c’était de la bonne came. Un speedball 1 garanti pour vous époustoufler. Le meilleur que l’argent pouvait acheter. Je devrais le savoir. J’avais payé assez cher pour cela. Non que cela m’ait dérangé de mettre la main à la poche. Comme mon père disait toujours : Pour bien effectuer un travail, il faut avoir les bons outils. Et je voulais le faire bien, bon sang. Je jetai un coup d’œil à l’ensemble des… outils… sur la table, également les meilleurs que l’argent pouvait acheter. Chacun d’eux était conçu pour faire exactement ce dont j’avais besoin. Je fermai le briquet, le mis dans ma poche, puis je pris l’outil numéro deux – la seringue. Je pensais que mes mains trembleraient, c’était ma première fois après tout, mais je restai remarquablement calme alors que je plongeais l’aiguille dans le mélange et que je tirais doucement sur le piston. Je levai la seringue vers la lumière une fois que le liquide eut été aspiré. Mon cœur battait à tout rompre, le bruit du sang dans mes veines résonnant comme un vent de colère dans mes oreilles. Mon sexe était dur dans mon pantalon. Il ne faisait pas une tente complète, mais c’était une semi-érection décente. Je n’avais pas prévu cette partie, mais je n’étais pas surpris. J’avais pensé à ce moment pendant si longtemps, et pourquoi ne serais-je pas excité maintenant qu’il était enfin arrivé ?
Je pris le garrot en caoutchouc et je me retournai, souriant lorsque ses yeux s’écarquillèrent d’une façon comique et qu’il essaya de crier derrière le bâillon que j’avais utilisé pour le faire taire. Sa peur était palpable. Elle roulait sur lui par vagues. C’était le cas depuis que je m’étais assis sur le siège arrière de sa voiture et que je lui avais ordonné de conduire. Il puait la peur. Bien. Il devrait avoir peur. Encore plus qu’elle, car il savait que cela allait arriver.
Je marchai lentement vers lui, le son de mes pas lourds sur le sol dallé, délicieusement sinistre alors qu’il résonnait dans la petite pièce. J’aimais cela. Cela donnait une ambiance de film noir à la procédure, vous savez, cela augmentait l’anticipation. Je n’étais pas le seul à la ressentir, à voir la terreur dans ses yeux alors qu’il observait chacun de mes mouvements. C’était bien aussi.
Je m’arrêtai devant la chaise sur laquelle il était attaché et je gardai un ton indifférent.
— Je vais enlever le bâillon. Tu peux crier si tu veux – je serais un peu surpris si tu ne le faisais pas –, mais il n’y a personne pour t’entendre et ça ne changera rien à la façon dont ça va se terminer. Je veux que tu le saches. Au cas où tu t’accrocherais à l’espoir de sortir d’ici.
Je desserrai le bâillon et le fis descendre jusqu’à ce qu’il soit autour de son cou comme un bandana en lambeaux.
— Qu’est-ce que vous voulez de moi ? demanda-t-il en bégayant.
— Un châtiment.
— Un châtiment ? répéta-t-il en secouant la tête. P… pourquoi ? Je n’ai rien fait.
J’attachai le garrot tourniquet autour de son bras et le serrai.
— Elle non plus.
J’appuyai doucement sur le piston, envoyant un mince arc de liquide dans l’air.
— Non, ne… ne faites pas ça, dit-il en essayant de retirer son bras lorsque je tapotai les veines saillantes qui se dressaient fièrement sous sa peau. Arrêtez, s’il vous plaît, arrêtez. Je vous donnerai de l’argent. Je… je ferai tout ce que vous voulez, s’il vous plaît. J’ai une famille.
Sa voix se brisa, et des larmes coulèrent aux coins de ses yeux alors qu’il plaidait pour sa vie.
Je savais que cela arriverait. Je m’étais souvent demandé quel effet cela aurait sur moi lorsque cela arriverait. Comment je me sentirais quand il supplierait. Mais cela ne me faisait rien. Je ne ressentais rien. Je posai la pointe de l’aiguille contre son bras et je rencontrai son regard terrifié. Avec un peu de pression, je perçai la peau et glissai sous la veine en dessous. Je ne pouvais même pas commencer à décrire ce que je ressentais. La sensation de puissance qui s’écoulait de la seringue et en moi. C’était cela. Bon sang, mon cœur s’emballait, le sang était si fort dans mes oreilles que je pouvais à peine l’entendre supplier pour sa vie. Je voulais qu’il supplie, je voulais tellement qu’il supplie. Je souris même s’il ne pouvait pas voir mon visage couvert par le masque de ski que je portais, parce que je voyais le sien. Je voyais l’horreur gravée dans chaque ligne. Je voyais qu’il ne s’agissait pas de la dérive indolore vers la mort que tout le monde espérait. Elle serait terrifiante, dégradante, tout ce qu’il méritait.
— Pourquoi me faites-vous ça ? s’écria-t-il, son cri résonnant autour de nous. Je n’ai rien fait !
— Je sais, dis-je doucement. Vous n’avez rien fait .
— Je ne comprends pas.
— Vous comprendrez.
Je me penchai, pressai mes lèvres contre son oreille et, tout en versant le cocktail de la mort dans son sang, je murmurai un nom. Un nom qui remplit ses yeux d’horreur, suivi de… l’acceptation, comme s’il avait su que ce jour viendrait. Un nom qu’il emporterait dans l’éternité.
Je regardai son visage se déformer en un masque de douleur. Les tendons épais de son cou ressortaient sous sa peau, et tous les muscles de son corps étaient tendus alors qu’il luttait pour respirer.
La satisfaction se déploya dans mon ventre comm

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