Faire chanter les feuilles d'automne

Jo Ann Von Haff

Description

Peut-on retomber amoureux de son ex ?
Depuis trois ans, Harlow prend la vie à la légère, enchaînant sports radicaux et changeant de boulot comme on change de chemise. Pourtant, quand sa mère lui demande si elle est fière de ce qu'elle a accompli jusqu'à présent, Harlow est incapable de répondre.
Elle en découvre la raison quelques jours plus tard lorsque son ex qu'elle n'a pas revu depuis qu'il est parti en Australie, Wes, débarque au café où elle travaille, et les émotions les prennent par surprise tous les deux.
Et si tous les risques qu'elle a pris sont une tentative pour compenser le seul risque qu'elle n'a pas su prendre ?

* * *

Faites connaissance avec les femmes Demaria !
Entre Leeds, Londres et Paris, quatre sœurs et une mère, cinq histoires, cinq romance indépendantes.

1 - Tout a commencé la veille de la Saint-Valentin : Flora & C
2 - Un très grand soleil d'été dans le ciel londonien : Summer & Ifan
3 - Faire chanter les feuilles d'automne : Harlow & Wes
4 - Croire aux miracles de Noël : Holly & Tim
5 - Un amour de vacances plus que parfait : Joanne & Miles

Multiculturelle et nomade, Jo Ann von Haff écrit des histoires d'aujourd'hui avec des héros de tous les jours et de tous les horizons. Ses romans reflètent le monde tel qu'elle le voit : moderne, global et sans frontières, où chaque personne a sa place.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• New Adult
• Seconde chance
• Époque contemporaine
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: jo-ann-von-haff
• Date de parution: 09 mars 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782956723554
• Langue: Français

Extrait

© Jo Ann von Haff, 2022 www.joannv.com 16 bis, route d’Aunay-sur-Odon, 14111 Louvigny Couverture réalisée par 2LI Correction par Delphine Barotin ISBN 9798365536531 Existe en format numérique Tous droits de reproduction, adaptation et de traduction, intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. L’auteur est le seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Dépôt légal mars 2023

L’Automne........................................................................................ 4 Vendredi 23 octobre ......................................................................... 5 Samedi 24 octobre ............................................................................ 7 Dimanche 25 octobre ....................................................................... 10 Lundi 26 octobre............................................................................. 13 Mercredi 28 octobre ........................................................................ 16 Jeudi 29 octobre ............................................................................. 37 Vendredi 30 octobre ........................................................................ 44 MERCI ! .......................................................................................... 57 Jo Ann von Haff ................................................................................. 60 Autres publications .......................................................................... 60

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L’Automne

Par des chants et par des danses, le paysan célèbrel’heureuse récolte et la liqueur de Bacchus conclut la joie par le sommeil. Chacun délaisse chants et danses : l’air est léger à plaisir, et la saison invite au plaisir d’un doux sommeil. Le chasseur part pour la chasse à l’aube, avec les cors, les fusils et les chiens. La bête fuit, et ils la suivent à la trace. Déjà emplie de frayeur, fatiguée par le fracas des armes et des chiens, elle tente de fuir, exténuée, mais meurt sous les coups. Les Quatre Saisons, Vivaldi (1720)

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Vendredi 23 octobre J’hésite entre les stickers léopard et les stickers Jack O’Lantern, mais finalement, je choisis le fauve, ce n’est pas encore Halloween. Avec application, je décore mon appareil auditif avec les autocollants, puis ajoute une boucle d’oreille en forme de patte. Je ne suis pas à ça près. Enfin prête, je quitte l’appartement. Depuis que je travaille au White Noise, j’ai pris l’habitude de sortir avant que maman ou Summer ne se réveille, je prends le petit déjeuner au café avec ma patronne, puis prépare la journée. Je m’occupe surtout du ménage, c’est Sui, la pâtissière, mais je donne un coup de main au besoin. Il faut de la patience en cuisine et ce n’est pas ma qualité principale, c’est même l’inverse. À 8heures pétantes, je tourne la pancarte «c’est ouvert» sur la porte et très vite, les premiers clients, des habitués, arrivent et s’installent à leurs places fétiches, sortant ordinateurs, tablettes et agendas. J’aime cet endroit. Il n’y a pas de musique, les clients viennent ici pour travailler et êtretranquilles, pas pour faire la conversation. Le niveau de bruit est agréable et je n’ai pas l’impression de me perdre dans les sons. L’audition de mon oreille gauche se détériore tous les jours un peu plus. Si quelqu’un m’interpelle de ce côté-là et que jen’ai pas changé la pile de mon appareil, je ne l’entends plus. Le White Noise, au nom bien à propos, est encore le seul endroit où je ne risque pas de devenir dingue. Mon dernier job de serveuse dans un restaurant était un cauchemar. À l’heure du déjeune r, je m’installe à une table avec deux clientes, dévorant mon sandwich grillé à la mozzarella et poivronade. Je pourrais en manger tous les jours. À croire que j’ai pour mission venir à bout des conserves de Sui… J’ai beau apprécier cet environnement et travailler seule avec ma patronne, malheureusement, ce n’est pas très excitant, il ne se passe pas grand-chose. Je m’ennuie ferme, mais ferme! En prime, je suis entourée de desserts à tomber qui me tentent. Je suis à deux doigts de tout go ûter, rien que pour m’occuper. —En cas de catastrophe naturelle, la salle de bains est le seul endroit de ta maison qui peut te sauver, dis -je en préparant deux chocolats liégeois au lait de coco. —J’ai entendu dire, oui, répond Sui en découpant un cheesecake au citron en huit belles parts. —Du coup, je veux que ma salle de bains soit le cœur de la maison de mes rêves. Cela ne fait qu’un mois que je travaille ici, mais j’ai comme l’impression que Sui ne s’étonne plus de rienen ce qui meconcerne. Pour preuve: elle ne sourcille même pas. En même temps, jesuissérieuse. —-je en posant les deux chocolatsAvec un jacuzzi en guise de baignoire, ajouté sur un plateau. Qu’il y ait de la place pour la famille. —mps.Et dire que pour moi, le jacuzzi sert surtout à passer du bon te —L’un n’empêche pas l’autre! Je contourne le comptoir, récupère le plateau et me dirige vers les deux consommateurs installés à une table de quatre, leurs ordinateurs et une forêt de papiers gribouillés entre eux. —Attention, chaud et gourmand! leur annoncé-je. Ils écartent prestement leur matériel et je place les deux tasses avec prudence. —Merci. —Je vous en prie. Si vous avez besoin de quelque chose, criez.

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Je reviens derrière le bar, louchant bien malgré moi du côté du cheesecake. Heureusement, une nouvelle cliente arrive et m e détourne de la tentation. Peut-être que je devrais changer de travail? * * * —Harlow, chérie, fais-moi une petite faveur, me dit maman à l’heure du dîner. Je lève les yeux de mes lasagnes aux champignons, les joues pleines comme celle d’un écureuil. —Ne change pas de travail d’ici janvier, dit-elle en plongeant son regard noisette dans les miens. J’ai du mal à ne pas m’étouffer avec les trois cents girolles que j’ai dans la bouche. Nous ne sommes que deux à table ce soir, Summer est encore en ville,et j’aurais préféré que ma sœur soit là. Elle interviendrait et discuterait avec maman de stabilité, de responsabilité, de charges et toutes ces choses d’adultes. Le souci? Eh bien, Summer a dix-neuf ans et moi, je vais en avoir vingt -deux dans huit jours . —On doit remplacer la chaudière, me rappelle maman, il faut de l’argent pour ça. Alors, garde ton job. —Je ne comptais pas démissionner, je blaguais, me défends -je. —Tu plaisantes rarement lorsqu’il s’agit de changer de travail comme je change de chemise. —Je vais juste regarder ailleurs quand Sui servira les cheesecakes. C’est tout. Maman arque un sourcil, très peu crédule. Ouais, je cesserai de faire des blagues à ce sujet…

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