Fearless - Alive

Nina Lena

Description

La vie est, paraît-il, un éternel recommencement. La mienne est un véritable désordre.

Il faut une force incroyable pour repartir, tout reconstruire... Mais, à partir d’aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus regarder en arrière, ne plus essayer de combattre, ne plus faire confiance au destin.

Me lâcher. Respirer.

Je suis prête à suivre cette nouvelle trajectoire. Plus de tour pour me barrer le chemin, plus de roi pour tomber sous son charme, plus de pion pour m’utiliser.

En suis-je capable ? Seul le temps me le dira.

Tristan est mort.

Alexandro est parti, mais je suis vivante, c’est tout ce que je dois retenir.

Sujets

• Glossaire de l'architecture
• Amour
• Amitié
• Vengeance

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 29 octobre 2018
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782376521457
• Langue: Français

Extrait

Nina Lena

Fearless - Tome 2


ISBN : 978-2-37652-145-7
Titre de l'édition originale : Fearless- Alive - Yome 2
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Droniou - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-145-7
Dépôt Légal : Octobre 2018
20181024-2230
Internet : www.butterfly-editions.com
[e-mail]
À mes deux fils, qui sont ma plus belle réussite dans ce monde. Sans vous mon coeur serait minuscule,
À mon mari, qui me permet de m'épanouir dans l'écriture et dans ma vie de femme. Tu es mon plus grand soutien,
À ma maman et mon papa, tout ce chemin parcouru, c'est aussi grâce à l'amour inconditionnel que vous portez à vos enfants. Vous nous avez tout transmis,
À mon frérot, bientôt, je serai la plus heureuse des tatas. Celle qui fera plein de couettes !
À toutes ces femmes, sachez que votre plus grande force réside en vous et uniquement en vous. N'ayez plus peur, nous sommes toutes belles à notre manière. Ne laissez personne vous dire le contraire.
Prologue

« Tu veux connaître les secrets du bonheur ?

Commence par croire que tout n’est jamais réellement fini. »


Sarah

« Il faut dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, les bonbons, l’océan, le jeu, l’azur des cieux.
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses.
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le cœur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
De ces biens passagers que l’on goûte à demi, le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, on s’approche, on sourit, la main touche la main. Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier est demain. »
Poésie nouvelles – Alfred de Musset.


Cette route est la mienne. Cabossée, sinueuse, incertaine. Mais je marche jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à toucher ce que j’ai goûté avec lui de façon éphémère. Il me manque, et pourtant je suis partie. L’espoir qu’il a distillé dans mes veines m’aide un peu aujourd’hui, même si ça fait mal. J’ai besoin de lui, de sa force. En réalité, je le déteste pour ça. Ce poison puissant qu’il m’a administré me paralyse le cœur. J’ai laissé derrière moi Alexandro.
Cet homme à l’odeur envoûtante, au jeu dangereux. Cet homme qui a changé la donne de la meilleure des façons, mais que je m’interdis d’aimer par culpabilité.
J’avance seule, et j’ai terriblement peur de tout ressentir à nouveau.
Chapitre 1
Sarah

Un quart d'heure de marche aura eu raison de moi, je traîne ma valise sans grande conviction jusqu'à la porte d'entrée de mon nouveau chez moi. Cassandra s'arrête à mes côtés et étudie mon attitude avec amusement. J’évite de la scruter à mon tour. Comment en suis-je arrivée là ? Je suis devenue la spécialiste de la fuite en tout genre. Je ne sais plus pourquoi je me retrouve parachutée ici, loin de tout… Loin de lui. Sa présence me manque, mais par-dessus tout, sa voix. Celle qui me chuchotait à l’oreille. Ne plus l’entendre m’est difficile. Je voudrais le voir, qu’il me dise que tout va bien se passer, que je suis forte, battante, inébranlable… Un peu comme lui.
Alex…
Mon esprit erre de nouveau vers quelque chose que je ne parviens plus à maîtriser. Je me retrouve plongée dans un brouillard épais que je peine à dissiper. Je ne contrôle plus ce cerveau qui divague sans cesse. Qu’est-ce que je recherche exactement ? Le grand frisson comme a su me le procurer Alexandro ? Ou l’apitoiement pour rester fidèle à Tristan ?
J’avance malgré moi, le regard dans le vague. Laisse-toi aller, semble me dicter ma conscience. Celle qui apparaît de temps à autre comme pour me rappeler que je suis bien faite de chair et de sang.
Ma maniaquerie à essayer de surveiller mes mouvements, d’anticiper la moindre alerte me file soudain le vertige.
Cassandra doit lire dans mes pensées parce qu'au même moment, je l’observe ouvrir la porte d'entrée rapidement. C'est toujours très difficile de pénétrer dans un lieu que l'on ne maîtrise pas. Surtout pour moi. Souvent, j'ai besoin de plusieurs minutes pour m'imprégner de l’endroit. Vérifier qu’il n’y a pas de danger. Le repérage dans l’espace est devenu une sorte de nouvelle obsession que je ne parviens pas à m’expliquer, au point de me filer le tournis, certains jours.
Je finis par me persuader que j’ai analysé correctement la situation. Alors que j’ordonne à mes jambes de me porter jusqu’à l’intérieur, j’entends mon téléphone biper.
Je l'extrais de la poche de mon trench afin de vérifier le destinataire du message.
Lily...
Je m'empresse de regarder son texto, ça fait des jours que j'attends de ses nouvelles. Elle doit être sur le point de décoller. Je parcours rapidement les quelques mots que mon amie m’écrit et comme à son habitude, ma copine joue avec les mots.

[Coucou Sarah... je te jure que sur ce coup-là je n'y suis pour rien... je t'appelle quand j'atterris.]

Je range soigneusement mon portable dans la poche arrière de mon jeans, sans comprendre réellement la teneur de ce message. Certains moments, j’ai tellement l’impression d’être à côté de la plaque que l’on pourrait aisément penser que mon subconscient s’amuse à me faire tourner en bourrique. Elle me manque tellement. Je l'envie quelque part de pouvoir parcourir le monde. Insouciante et pleine de vie. Un jour, j'aimerais pouvoir faire la même chose. Elle fait partie de ces personnes qui ont cette faculté de toujours regarder devant soi, même quand l'orage gronde au loin. Lily a une attitude très positive, comme contagieuse au bonheur. Vous donnant la possibilité de danser sous la pluie.
— Tu as fini de rêvasser ? Tu vas te transformer en glaçon si tu restes plantée là !
J'observe Cassandra tourner les talons et se diriger vers le fond du couloir. Je referme la porte derrière moi, sans parvenir toutefois à lui rétorquer quoi que ce soit.
Je pose cette valise qui pèse une tonne et commence à explorer la pièce en entraînant mes yeux dans un mouvement circulaire. La décoration est vraiment très sympa. Un magnifique chesterfield blanc règne fièrement au milieu du salon face à la superbe baie vitrée. Cette salle est lumineuse, très gaie. Je m'y sens bien, mais ce qui attire le plus mon regard reste cette gigantesque bibliothèque en chêne massif qui me fait indéniablement de l'œil. Il y a des centaines de livres et d'encyclopédies. Quand Cassy me rejoint, je tombe en pâmoison devant tous ces ouvrages. J'adore lire depuis toute petite, et là c'est un véritable eldorado qui prend vie sur chacune des étagères. D'ailleurs, la personne propriétaire de ce petit trésor doit aimer voyager, car je remarque des œuvres qui encouragent au dépaysement.
— Notre colocataire adore la lecture... J'imagine que tu l'as repéré.
— Cette bibliothèque est fabuleuse. Tu crois que je pourrais emprunter quelques bouquins ?
Un sourire malicieux naît sur ses lèvres.
— Il faudra lui poser la question, conclut-elle avant de monter l’escalier qui mène à l’étage.
Je tourne la tête pour lui sourire à mon tour et l’accompagne silencieusement.
Un petit couloir dessert deux chambres et une salle de bains. La mienne se trouve à droite alors que celle de mon amie est à gauche. Et si je comprends bien ce qu'elle me dit, nous allons nous partager celle-ci. Toutefois, il y a un dernier étage qui à priori appartient au mystérieux colocataire qui va vivre avec nous. Elle m'invite à poursuivre la visite. Je garde mes questions « pratiques » pour plus tard. Dans l&