Fight or die
288 pages
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Fight or die , livre ebook

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Description

Dans la ville de Belfast, Mad, un homme qui vient de purger cinq ans de prison pour un double homicide qu'il n'a pas commis, est déterminé à trouver le véritable coupable. Pour cela, son meilleur ami Race lui viendra en aide. La vengeance et la haine le pousseront à reprendre ses combats sanglants. Il y fera la rencontre d'Effie, une jeune femme fragile, innocente et mystérieuse. Lui ne souhaite qu'une chose, la protéger de ce monde sordide. Elle, ne désire qu'une chose, l'aider à s'en sortir.
Effie sera confrontée à Patsy, le chef de gang de Belfast, un être sadique et pervers qui voue un amour inconditionnel à Mad. Elle devra s'imposer face à Kit, l'ex-petite amie de Mad qui ne compte pas le lâcher si facilement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juin 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414250769
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-25074-5

© Edilivre, 2018
Synopsis
L’histoire se déroule à Belfast en Ireland, dans une ville laissée à l’abandon où règne l’anarchie, nous découvrons Mad, un jeune homme qui vient de sortir de prison après 5 ans passé derrière les barreaux pour un double homicide qu’il n’a pas commis, on l’accuse du meurtre des parents de son ex petite amie Kit.
Bien décidé à découvrir le véritable responsable de ce massacre et prêt à tout pour se venger, il devra faire le choix compliqué de replonger dans ses travers et vivre à nouveau avec ses démons. Aidé de son meilleur ami Race devenu patron d’un Pub, Mad fera la rencontre d’Effie une jeune femme fragile, innocente et mystérieuse que la vie n’a pas épargnée.
Sans le vouloir, il se retrouvera à la protéger de Patsy, un chef de gang particulièrement sadique et de son ex petite amie Kit, qui n’a pas hésitée à le trahir lorsqu’il s’est fait arrêté.
Là où règne la trahison, le mensonge et la violence, il découvrira qu’Effie se révèlera être sa porte de sortie, son unique lumière dans cette obscurité.
Mad devra retravailler pour Patsy, retourner de nouveau sur le ring pour assouvir les désirs pervers de son chef, il devra mener son enquête pour tenter d’élucider ces deux meurtres et peut être enfin obtenir sa rédemption.
Chapitre 1
Enfin je suis dehors, je respire à plein poumon…
Après 5ans de détention je suis enfin de nouveau libre. J’ai dû mal à réaliser ma liberté nouvellement retrouvée.
5ans enfermé derrière les barreaux pour des faits que je n’ai pas commis. Je n’ai jamais cessé de beugler mon innocence.
Une perte de temps et un besoin grandissant de vengeance voilà ce que ça m’a apporté d’aller au trou.
Je lève mon visage vers le ciel grisâtre, inspire un bon coup l’air frais et je la relâche d’un coup. Putain c’est bon de respirer. J’avais presque oublié comment on faisait.
MAD !
Mon attention se porte vers l’endroit d’où vient la voix et je distingue mon pote Race penché sur le siège passager de sa Bugatti Chiron.
Il en jette le con avec sa caisse. Elle est cool c’est sûr mais pas autant que mon bébé.
Tu te magnes crétin !
Je reconnais bien là mon pote et pour la première fois depuis 5ans un sourire étire mes lèvres. Ouais le revoir c’est vraiment un truc de dingue.
J’ouvre la portière, balance mon sac en toile derrière le siège passager et je m’installe aux côtés de Race. Je regarde le tableau de bord aux cadrans chromés, le cuir des sièges, la finesse des détails et je prends conscience qu’en cabane, on oublie vite fait la luxure, on s’accommode d’un rien parce qu’il n’y a que ça et pour finir on pense qu’il n’existe que de la merde.
Putain mec tu m’as manqué ! De retour au bercail ! Braille Race.
Sans attendre de réponse mon vieux copain Race me sert dans ses bras et soudainement je ne sais pas comment réagir. On ne peut pas dire que j’ai eu beaucoup d’occase en prison de faire des câlins à mes quo détenus, j’ai plutôt dû jouer des poings pour garder le dessus sur eux, surtout lorsqu’on passe enfermé une bonne partie de la journée dans une cellule de 2m sur 2m.
Avec un peu d’hésitation je lui tapote l’épaule, c’est le mieux dont je suis capable :
Ouais toi aussi petit con, tu m’as sacrément manqué. Je réplique.
Race se redresse, me regarde comme s’il évaluait les dégâts subis en prison puis secoue la tête :
Aller vient mon pote, t’as assez passé de temps ici.
Je hoche de la tête et nous voilà partis sur les chapeaux de roues dans les rues de Belfast.
Je regarde cette ville qui m’a vue grandir, ces façades défraîchies aux murs des immeubles parsemés de tags, les détritus jonchant le trottoir, un délabrement inaltérable. Rien n’a changé en 5ans. Toujours la même population apathique, toujours cette pauvreté qui ne cesse d’augmenter, des camés à chaque angle de rue, des prostituées qui ne prennent plus la peine de se cacher. Je connais bien cette ville, des recoins les plus sordides aux endroits les plus incroyables.
Je voulais croire dans le potentiel de cette ville, tout ce qu’elle avait de positif à offrir mais les années passantes, une mauvaise gestion de l’économie par nos hauts dirigeants et je suis au regret de constater qu’elle a perdue sa valeur. Il n’y a plus rien à redresser ici, je me demande encore s’il reste quelque chose à sauver.
La voiture se stoppe, je n’ai pas vu le temps passer. Race s’extrait du véhicule avec agilité, malgré son grand corps, mon pote arrive à se mouvoir avec prestance. De mon côté, c’est une autre histoire, j’ai l’impression d’être gauche et mal embouché, je tente désespérément de faire bonne figure mais sans succès, je m’extrais difficilement du véhicule. J’entends Race se marrer dans mon dos, quel enculé celui là.
On s’avance vers la devanture d’un pub, l’enseigne indique « L’affranchi » et je souris du nom, c’est un message subliminal. Puis mon attention se porte sur mon pote qui marche devant moi.
Je hausse un sourcil, Race boîte légèrement.
J’entre derrière lui dans le pub et de sa voix grave je l’entends dire à quelqu’un :
Tu as fini ton service, je prends la relève. Mon pote est de retour et je compte fêter ça avec lui !
Je regarde par dessus son épaule et découvre une jeune femme à l’air plutôt sympathique, grande, élancée, cheveux bruns, une femme qui pourrait très bien aller dans mon lit. Je secoue la tête et me traite d’idiot, vu la façon qu’elle a de détailler mon pote comme s’il s’agissait d’une friandise, je comprends que la jeune fille n’en a que pour Race.
OK patron. Éclatez vous bien !
Aussi vite qu’elle a dit cette phrase, elle déguerpit du pub non s’en m’avoir lancer un coup d’œil appuyé. Et ouais poulette, y a de la marchandise fraîchement débarqué fait passer autour de toi.
Je détourne mon regard, la petite brune a disparue derrière la porte, j’avance jusqu’au bar et constate que Race est déjà en train de prendre deux verres :
Tu m’expliques ? Je lui demande en brassant l’air de mes mains.
Je le vois hausser les épaules, puis son regard se braque sur moi :
C’est à moi.
Je siffle entre mes dents, putain mon pote est gérant d’un pub, sérieux ? Ok, lorsque la jolie brunette l’a appelé patron, ça m’a légèrement donné un indice mais sait on jamais, que ça soit un jeu de rôle coquin entre les deux.
Je décide de regarder plus attentivement l’endroit où nous nous trouvons.
Le pub est typiquement Irlandais, dans la plus pure tradition folklore. Des tables rondes entourées de tabourets tout aussi ronds sont plaquées contre les murs étroits de la salle. Des cadres de toutes tailles et de toutes formes sont accrochés au mur, recouvrant presque la totalité de ceux-ci, je distingue encore quelques briques rouges qui habillent les murs.
Je scrute plus attentivement les cadres, au vu du nombre c’est une journée complète qu’il me faudrait pour tous les regarder. Pourtant je sais pas pourquoi mais un en particulier attire mon attention. Je me déplace et m’avance à hauteur du cadre qui m’intéresse. C’est une vieille photo de Race et moi, on était deux adolescents, un sourire vainqueur sur le visage. C’était une belle époque, un moment sympa.
Je me détache de la photo et continue mon introspection.
Le sol est fait de carrelage marron et noir, le lieu est encombré, y a pas à dire, y en a partout des bibelots, des cadres, des lustres mais c’est un pub Irlandais après tout.
Tout est en bois massif, derrière Race se trouve des centaines de bouteilles qui sont alignées sur des étagères en verre et elles ne demandent qu’à être vidées.
Je regarde ce lieu qui est devenu le gagne pain de mon pote et je ressens une certaine fierté pour lui.
Putain de bordel de merde ! Et ben mon salaud si on m’avait dit un jour que tu deviendrais gérant d’un pub ! Je m’exclame.
Race m’offre un sourire chaleureux :
Ouais (il se gratte l’arrière de la tête), moi aussi j’y croyais pas…
Je sens qu’au son de sa voix, le cœur n’y est pas. Je tilt, je le connais, c’est Race, mon pote de galère, celui avec qui j’ai fais les 400 coups. Que me cache t’il ?
Vas y accouche ! C’est quoi le blême ?
J’ai raison, il y a un problème, Race pâlit devant moi avant de se reprendre tout aussi vite :
De quoi tu parles ?
Race… (Je gronde son prénom) Mec, ne me la fais pas OK.
Mon pote détourne son regard et cherche à s’occuper les mains pour éviter d’avoir à me répondre. Bah moi je ne suis pas décidé à me laisser sans réponse, je viens de perdre 5ans, isolé de tous, sans aucun contact extérieur et je ne compte pas continuer maintenant que je suis dehors.
Putain ! (Il sursaute, parfait c’est ce que je veux) Ne commence pas à me les briser ! J’ai plus de patience en stock, dommage pour toi.
Enfin Race se retourne et ce que je lis dans ses yeux ne me plaît pas, putain je sens que ce qui va suivre ne va pas me plaire du tout.
Le nom du pub « L’affranchi »… (Je hoche de la tête), c’est ce que je suis devenu.
Bon là je vois pas vraiment le truc. Ok, Race est affranchi… Attend ! Attend ça veut dire que…
Patsy a accepté que tu quittes le réseau ?
Mon pote dodeline de la tête, se passe une main lasse sur le visage :
Ouais… Je bosse plus pour lui.
T’es sérieux ? Tu n’as pas l’air content… Alors je te redemande, c’est quoi l’embrouille ?
Race contourne son bar en claudiquant pour se retrouver face à moi. Ses yeux me sondent, il hésite, putain accouche vieux :
Y a toujours un prix à payer avec Patsy ! Tu le sais Mad.
Je m’étrangle avec ma salive, je savais même pas en être capable… Un filet de sueur me coule dans le dos, le long de ma colonne vertébrale. Je connais trop bien Patsy, sa cruauté est de notoriété publique, j’aime pas ce que sous entend la

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