Fin de jeu

Mia Downing, Manon Garcia

Description

Charlotte Smith, une espionne très sexy, ne porte pas le nom de code « Dragon Queen » parce qu’elle est douce et câline. Elle est froide, dure et méchante, et s’entraîne depuis cinq ans pour éliminer les hommes qui ont détruit son âme et l’ont laissée assoiffée de vengeance. Mais lorsqu’elle rencontre l’objet de sa nouvelle mission lors d’un mariage, son corps lui prouve qu’il y a bien plus à faire dans la vie que de botter des culs. L’acteur Aaron James est plein d’esprit, chaud comme l’enfer, et il sent divinement bon. Mais les femmes qui n’ont peur de rien ne s’adonnent pas au sexe sans lendemain et ne tombent certainement pas amoureuses.

Depuis qu’il a rencontré Charlotte au mariage de son frère, la vie d’Aaron n’est faite que de problèmes. Il est assailli par le souvenir du baiser qu’il lui a volé, et il sent que sous sa nature distante et son regard glacial se cache une femme passionnée et fougueuse. Lorsque Charlotte est désignée comme son garde du corps après une tentative d’enlèvement ratée, il est ravi. Quel meilleur moyen pour se faire une place dans son lit que de faire croire qu’elle est sa petite amie ? Jusqu’à ce qu’Aaron réalise trop tard qu’il veut plus que son corps... il veut le cœur de Charlotte.

Sujets

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Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782384401680
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Fin de jeu
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2013 Mia Downing
Publié chez Wild Rose Press, P.O. Box 708, Adams Basin, NY 14410 US
Titre original : Endgame
Traduit de l’anglais par Manon
Relecture et correction par Anthony Meugnier
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-168-0
Première édition française : juin 2022
Première édition : août 2013
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour ma fan numéro un, Kim,
pour être là avec des câlins et des encouragements.
 
Pour Shelisa, Mary, Betty et Becca,
mes bêta lectrices et mes extraordinaires amies.
 
Et comme toujours, pour Diana,
pour avoir cru en moi et en la série.
 
 
Fin de jeu
Jeux d’espion #3
 

 
Mia Downing
 

 
Prologue
 
 
 
 
Cinq ans auparavant…
Chase Sanders franchit la porte de la chambre d’hôtel miteuse et jeta ses clés sur le comptoir. Il balançait toujours ses clés. Jake Anderson, son partenaire, les gardait toujours dans ses poches. Alors même recroquevillée dans le lit éloigné, dos à la porte, Charlotte Smith sut tout de suite qui était entré. Elle préférait que ce soit Chase, bien qu’ils soient tous les deux des gentlemen et qu’ils ne fassent aucune allusion sexuelle. Jake n’était pas simple à vivre, essayant de canaliser sa colère, de la soumettre. Elle le détestait, mais son caractère n’en était pas la raison. Chase monta dans son lit et la serra dans ses bras en pleurant. Ils formaient un duo avec Jake. Au jeu du gentil et du méchant flic, Chase était le bon pendant que Jake jouait le mauvais. Mais elle n’avait pas d’opinion sur Chase sauf qu’elle ne le détestait pas.
Les deux agents secrets américains avaient le même objectif – la garder saine et sauve –, mais des approches différentes, et ils disputèrent plus d’une fois, tels deux hommes se battant pour une femme avec qui ils n’auraient aucune chance. Chase voulait qu’elle aille voir un psy et Jake voulait qu’elle se soumette. Tous les deux voulaient qu’elle vive, qu’elle soit heureuse. Elle voulait qu’ils la laissent tranquille et la laisse mourir.
La soumission était censée fonctionner. L’idée de Jake prit le dessus sur celle de Chase. Étant des espions, en mission d’infiltration à Bruxelles, un psy n’était pas une solution. Le mari de Charlotte était mort, brûlé vif dans une explosion, et tout ce qu’elle désirait, c’était mourir aussi. Selon Jake, comme il était parti, Charlotte avait besoin de quelqu’un pour s’assurer qu’elle ne fasse pas de bêtises.
Charlotte est alors passée d’enragée à soumise et muette, parfois à genoux dans un coin jusqu’à ce que l’engourdissement revienne et qu’elle puisse pleurer. La soumission aida à certains égards, car c’était la seule fois où ils pouvaient surmonter sa dépression pour la faire manger ou se baigner. Mais elle n’appréciait toujours pas la domination de Jake.
Ce qu’ils n’avaient pas compris, c’était que sa vie était pourrie, sans but ni ligne de conduite. Tout ce qu’elle chérissait avait été anéanti, sa vie était une partie d’échecs qui avait mal tourné ; malheureusement, elle ne pouvait pas abandonner. Elle était en milieu de jeu 1 . Elle était enfin arrivée à la phase finale sauf que plus personne ne bougeait les pièces. Elle était juste assise là, fixant l’échiquier, dans l’attente. Dans une colère noire, condamnée à attendre.
— J’ai apporté à manger, lui dit Chase en fouillant dans le sac.
Elle ne répondit pas, parce qu’elle en avait assez d’être furieuse pour le moment. Elle ne ressentait que deux choses – la colère ou la tristesse. La triste Charlotte ne parlait pas, ne mangeait pas et avait l’impression que ses entrailles étaient pleines de gelée. La Charlotte en colère ne mangeait pas non plus, ce qui en disait long. Elle avait l’impression que quelqu’un lui avait fourré un train de marchandises dans les tripes alors qu’elle leur criait dessus.
—  Foutu Jake, Foutu Chase, Putain de vie de merde, Allez vous faire voir, je ne mangerai pas.
Maintenant, elle voulait juste dormir et rêver de la façon dont les choses auraient pu être différentes.
— Charlotte ? Tu as faim ? Viens manger. Cheeseburgers, ton plat préféré.
Elle détestait son nouveau prénom, choisi parce que l’ancienne personne qu’elle était – Abigail Rothschild – était morte. Les deux gars avaient choisi un prénom, mais s’étaient disputés pour savoir lequel serait le mieux. Alors ils jouèrent à pile ou face et Jake gagna. Elle avait l’impression d’appartenir à deux colocataires d’université et d’être leur nouvel animal de compagnie suicidaire à surveiller. Ils avaient tout de même fait du bon boulot, malgré les difficultés. Elle n’avait pas trouvé de moyen de se suicider. Encore.
Chase soupira. Il faisait souvent ça lorsqu’il la regardait. Elle sentit que si elle voulait mourir, ce serait lui qui lâcherait du lest et laisserait partir l’animal soumis et suicidaire. Elle voulait rejoindre sa famille. Elle savait qu’ils attendaient. Elle était fatiguée d’attendre.
Chase s’assit sur le lit de Jake, ce qui le fit grincer et couiner. Une botte heurta le sol, puis l’autre. Il se leva, le lit grinça à nouveau même si l’homme faisait un mètre quatre-vingt-cinq et n’avait pas un gramme de graisse en trop. C’était un homme dur, sombre et dangereux, mais fragile de l’intérieur.
Il s’approcha du bord de son lit, souleva les couvertures et grimpa derrière elle. Un bras glissa sous sa tête, l’autre s’enroula autour de sa taille. Il sentait l’hiver, juste une note d’agrumes et de frites, bien plus réconfortant que l’odeur de propre de Jake. Il prit sa main – pas d’alliance malgré son mariage – et entrelaça ses doigts dans les siens.
 
 
Et ses larmes coulaient, des larmes calmes, mais il comprenait toujours. Parfois, il embrassait ses cheveux, sa nuque. Il jouait avec les mèches de ses cheveux qui tombaient sur ses épaules et sur sa joue. Son toucher réveillait son engourdissement, comme des doigts auraient perturbé la surface lisse d’un étang. Des larmes coulaient, et elle pouvait mettre un nom dessus – peur, solitude, tristesse écrasante. Désespoir.
Il soupira à nouveau, son souffle chaud sur sa joue.
— Tu ne peux pas être en colère tout le temps, Charlotte. Ça ne fonctionne pas et je ne te laisserais pas mourir. Donc, si tu ne peux pas être en colère… comment peux-tu te sentir ?
Charlotte cligna des yeux, choquée. Chase ne parlait jamais quand il la tenait. Personne ne lui avait jamais demandé qui ou ce qu’elle voulait être, même pas dans son ancienne vie. Encore moins actuellement. Jake ne demandait jamais, il exigeait. Chase faisait de même, mais maintenant il se mit à lui poser plus de questions.
Quelque chose en elle s’était éveillé. Pas de la colère ni de la tristesse. Autre chose. Un but. Un chemin.
Fin de partie .
Si elle voulait que les dernières pièces bougent, alors qui voulait-elle être ? Ils lui avaient tout pris. Ils avaient fait d’elle une coquille vide. Soudain, un besoin brûlant de canaliser la colère bouillonna en elle, l’envie de retourner le train de marc handises dans ses tripes vers l’extérieur, le faire dérailler pour l’envoyer sur quelqu’un d’autre. N’est-ce pas ce que Jake voulait qu’elle fasse ? Canaliser ses émotions ?
Mais le jeu auquel elle jouait était au point mort, sans issue. Personne ne lui avait demandé si elle voulait réellement bouger ses pions. Ils l’avaient fait à sa place ou lui avaient dit où elle devait les jouer. Mais Chase lui demanda qui elle voulait être, où elle voulait que les pièces aillent.
Fin de partie.
— Je veux être la femme qui tuera ces enflures. Je veux ma fin de partie.
— Mon Dieu, Charlotte.
Chase se raidit derrière elle et prit une inspiration. Probablement choqué qu’elle ait parlé, peu importe ce qu’elle avait dit.
— Tu