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Description
Ben est un homme juste et un capitaine intrépide, mais au cœur blessé. Plus tôt, aux Indes, il a assisté à la mort de Jack, le plus fidèle de ses hommes : il l’a vu tomber à la mer pendant une bataille, sans avoir eu le temps de lui confier son amour.
À Gibraltar, le capitaine rencontre par hasard un étranger, John, qui lui rappelle à tous les égards l’être aimé perdu.
Entre les deux hommes naît une amitié qui aboutit à l’amour. Cette fois-ci, Benjamin fera tout ce qui est en son pouvoir pour déclarer ses sentiments avant qu’ils lui glissent à nouveau entre les mains.
Sujets
Informations
Publié par | Juno Publishing |
Date de parution | 14 février 2019 |
Nombre de lectures | 13 |
EAN13 | 9782376764663 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Gibraltar
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Cristina Bruni
Titre original : Gibraltar
© 2014 Cristina Bruni
Traduit de l’anglais par G. Legui
Relecture française par Allie Vinsha, Jade Baiser, Miss Relect Addict
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-466-3
Première édition française : février 2019
Première édition : septembre 2014
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Gibraltar
Cristina Bruni
Chapitre 1
— Je croyais que nous avions un accord.
Dimmock marqua une pause.
— Ben ?
Le Capitaine de la Royal Navy Benjamin Scott était tellement captivé par la lettre qu’il était en train de lire qu’il n’entendit pas ce que lui disait son premier officier, Charles Dimmock. Plongé dans ses pensées, il se laissa aller contre le dossier de son fauteuil. La clameur de la rue remonta jusqu’aux fenêtres de sa chambre au deuxième étage de l’hôtel Mayflower .
Scott finit par relever la tête.
— Si je partais maintenant, combien de temps pourrais-je rester à Portsmouth avant de devoir revenir ?
— Avec tout le respect que je vous dois, Benjamin, vous avez entendu ce qu’a dit le responsable du chantier. Les réparations du Sunrise devraient prendre plus d’un mois.
— Ma foi, tout cela n’a de toute façon plus guère d’importance maintenant, Charles. J’ai décidé que je ne voulais pas partir, répondit Benjamin avec un sourire. C’est aussi dans des moments pareils qu’un capitaine doit savoir ne pas quitter son navire.
Il parlait avec passion, peut-être plus pour se convaincre lui-même que Dimmock, qui devinait sans doute le bruit des branches auxquelles son capitaine essayait désespérément de se raccrocher.
Un effort, Ben, tu peux faire mieux ! Tu as toujours su trouver de meilleures excuses .
— Non pas que je ne vous fasse pas confiance, cher ami, ajouta Benjamin avec un sourire forcé.
— Nous pourrions demander à Madame Scott de venir nous rejoindre ici ? Le Capitaine Maitland du Warwick a bien demandé que l’on fasse venir Madame Maitland cette semaine, dit Dimmock qui était du genre insistant.
Benjamin le coupa d’un geste de la main.
— Assez, Charles. J’ai pris ma décision. Je pense que le Sunrise sera prêt bien avant le Warwick, malgré toute cette foule sur les docks et l’incroyablement lente avancée des travaux. Sans compter que je ne connais que trop bien Irene, et elle ne s’embarquera jamais dans un tel voyage.
Il se tut un instant.
— Monsieur Randall ! appela-t-il ensuite.
Randall, le steward de Benjamin, apparut de la pièce voisine et vint se poster là, circonspect et silencieux, attendant les ordres de son maître. Benjamin lui remit la lettre avec ses instructions, adressa un sourire à Dimmock et reboutonna sa veste.
— Il est temps de se rendre sur ce chantier naval maintenant, n’est-ce pas ?
L’hôtel Mayflower où séjournait Benjamin se trouvait près du couvent, loin des chantiers navals. Toutefois, cette matinée semblait idéale pour une longue marche. Le fond de l’air mordant et frais eut vite fait de faire rougir ses joues et de décoiffer ses cheveux bruns bouclés. Les rues de Gibraltar étaient bruyantes et chaotiques, comme elles l’étaient toujours. Des petits groupes de locaux dansaient le long des rues aux sons sautillants de violons et autres guitares.
Mais Benjamin semblait ne pas remarquer cette atmosphère joviale et festive autour de lui. Il avait le front plissé, le regard sombre, soucieux, sans vie. C’était son air habituel depuis bien trop longtemps – des mois, ou bien des années ?
Combien de temps avait passé depuis ce jour dans les Caraïbes ?
Plus il essayait, plus c’était difficile de se rappeler. Ses souvenirs se mélangeaient et disparaissaient avec le temps, les sentiments s’émoussant et finissant presque par disparaître. Il repoussa une mèche de cheveux rebelles de côté, comme si le geste allait suffire à refouler ces pensées qui s’entrechoquaient dans sa tête.
Le travail sur le Sunrise avançait certes lentement, mais sûrement. Si cela continuait à ce rythme-là, ils pouvaient espérer reprendre la mer d’ici la fin du mois, pensa Benjamin en regardant les échafaudages contre le bâtiment. Il hocha la tête d’un air satisfait, serra ses mains dans son dos et sourit au responsable des travaux à ses côtés.
— Parfait, monsieur Dimmock, dit-il une fois qu’ils furent seuls. Allons voir l’équipage maintenant.
— Pour l’inspection de routine ?
— Exactement. Et l’habituelle petite excursion en canot à rames dans la baie, pour maintenir nos hommes en forme.
Benjamin ne retourna au Mayflower qu’en fin d’après-midi. Il referma la porte à clé derrière lui et s’attarda un moment. Il ne tenait pas en place, il voulait faire quelque chose, mais il ne savait pas quoi. À part son envie de reprendre la mer le plus tôt possible, rien ne l’intéressait vraiment. Il n’était heureux qu’au large, sur son navire. Commander tout un équipage et gérer son bâtiment était un travail à plein temps, une tâche qui ne lui laissait aucun moment de répit. Le meilleur des avantages d’être toujours occupé, c’était de ne plus avoir de temps pour réfléchir.
Réfléchir, voilà ton problème, Ben. Il faut que tu arrêtes d’y penser. Que tu arrêtes de penser à lui .
Il s’assit à sa table, retira son bicorne et se servit un verre de vin de la carafe que Randall avait dû laisser là pour lui. Il jeta un coup d’œil aux rangées de livres sur ses étagères et sourit. Dieu, Jack adorait ses bouquins !
Et te voilà de nouveau en train de penser à lui, imbécile !
Il se leva brusquement et partit en oubliant son couvre-chef.
Chapitre 2
Il trouvait la petite librairie de Vinny parfaitement adorable. Benjamin était devenu un client régulier depuis son arrivée à Gibraltar. Il y avait acheté plusieurs livres, mais la plupart du temps, il y allait simplement pour parcourir les étagères et passer un moment sympathique en compagnie de Vinny. Il n’y trouva rien d’intéressant ce jour-là.
—Des poèmes, des poèmes… encore des poèmes ! Si j’arrivais à comprendre la moitié de ce qu’
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