Hearts
58 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
58 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Léa avait un seul objectif à atteindre pendant ses vacances, devenir éblouissante pour plaire à un garçon de son lycée, la rentrée prochaine.


Mais lorsque le destin s'en mêle, toutes les cartes sont redistribuées.


Entre coup de foudre et amitié trompeuse, tout ne sera pas toujours simple...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782376520498
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Young Romance
Sweetie Ly
Hearts



ISBN : 978-2-37652-049-8
Titre de l'édition originale : Hearts
Copyright © Butterfly Editions 2017

Couverture © Fotolia + Mademoiselle-E + Butterfly Editions 2017
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-049-8
Dépôt Légal : juillet 2017
120717-1200
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

Aux premiers amours ...

« Même si la magie du premier amour se dissipe, une partie de notre âme continuera de lui appartenir. »
- Prologue -



Juillet 2037


Arrêtée au bas des escaliers, je regarde ma montre pour la troisième fois. Nous allons être en retard et je doute que ça fasse plaisir à Monsieur. La musique est tellement forte que je suis obligée de hurler pour me faire entendre.
— JULIA ! Dépêche-toi ! On doit partir si l’on ne veut pas rater le train.
— J’arrive, c’est bon.
— Tu m’as déjà dit ça il y a quinze minutes. Je te jure que si je monte te chercher, ce sera par la peau des fesses que je t’installerai dans la voiture.
Cette fille va me rendre folle. Les bagages sont déjà dans le coffre. Tout semble soudainement calme dans la maison. La musique est enfin arrêtée. Une porte claque. Sûrement Julia qui me montre encore son mécontentement de partir en vacances avec ses parents. Un sourire amusé m’étire les lèvres : sa réaction me remémore ma propre adolescence. Elle tire son énorme valise derrière elle et la pousse dans les escaliers. Le sac dévale les marches à une vitesse folle. Il doit être sacrément lourd pour qu’elle ne prenne pas la peine d’essayer de le porter.
— Nous ne partons que trois semaines, tu sais, lui rappelé-je. De plus, nous allons dans un camping, donc tu risques de passer la majeure partie de ton temps en maillot de bain, en robe ou en short. J’ai même pris de la lessive à main. Pas besoin d’autant d’affaires.
— Ok, c’est bon. Je monte la vider un peu, me répond Julia en soupirant.
— Oh non, demoiselle, nous ne pouvons plus attendre, alors maintenant ça suffit ! Tu montes dans cette auto parce que le train ne va pas nous attendre.
— Effectivement, ce serait dommage de le louper. Allez, dépêchons-nous…
Elle rejoint la voiture en marchant très lentement, faisant juste le mouvement des bras pour me faire croire qu’elle court. Je la regarde agir, tout en rigolant de sa bêtise. Après une dernière vérification que tout est en ordre, je claque la porte.
Heureusement pour nous, la gare ne se trouve qu’à dix minutes environ de la maison. Lorsque nous arrivons sur le quai, le TGV est déjà là. J’attrape les billets, les composte et nous nous installons sur nos sièges, essoufflées d’avoir couru pour être sûre de ne pas rester sur place. Julia met son casque sur ses oreilles et lance sa musique. Je sens que ces trois heures de trajet vont être longues. Je saisis mon portable pour envoyer un message à mon homme.

* Nous sommes sur le départ. Pas de retard prévu. Je t’aime. *

Je regarde distraitement par la fenêtre, observant des familles qui se séparent. Je ne peux empêcher quelques larmes d’affluer au coin de mes yeux devant ces « au revoir » déchirants. Je joue inconsciemment avec mon alliance en la faisant tourner sur mon doigt. Je sors mon livre de mon sac, ma fille pose sa main sur mon bras.
— Dis maman, pourquoi cette année as-tu tenu absolument à aller dans ce camping ? Qu’a-t-il de plus que celui dans lequel où l’on a été l’an dernier ? J’avais bien aimé, et puis avoue que Montpellier, c’est bien plus agréable comme destination de vacances par rapport à Narbonne, ajoute-t-elle, moqueuse.
Elle insiste bien sur le nom de notre destination avec une grimace qui me fait sourire. Un sourire se dessine sur mes lèvres en pensant à ce que j’apprécie dans notre futur lieu de vacances. Je regarde ma fille avec cette étincelle dans mes yeux quand je m’apprête à lui donner la raison de mon choix.
— Oh, ma chérie, cet endroit où nous allons cet été est plus qu’un simple camping. J’affectionne particulièrement ce lieu, j’y ai vécu une histoire merveilleuse. J’avais à peu près ton âge à l’époque.
— Sérieux ? Dans un bled pourri comme Narbonne ? me demande ma fille, étonnée.
— Bien sûr, Julia. Pas besoin de parcourir le monde, d’aller dans de grandes villes pour faire des rencontres qui changeront ta vie.
Soudain, l’air curieux, elle s’écrie :
— Tu me racontes, maman ?
— Quoi ?
— Bah, ce qui s’est passé de si spécial ! Allez, s’il te plaît, chouine-t-elle, suppliante.
Poussant un soupir, je capitule.
— De toute façon, nous avons trois heures devant nous.
Ma fille range son casque dans son sac à dos, coupe son téléphone et s’installe confortablement, prête à entendre l’histoire de ma rencontre bouleversante avec mon premier amour.
- 1 -



Juillet 2017




— Allez, Maman, s’il te plaît.
— Non, Léa, désolée, mais ce n’est pas négociable.
— C’est bon, à dix-sept ans, je n’ai plus l’âge d’aller en vacances avec vous. Et Steph reste là, elle. Ses parents ne la traînent pas dans un camping pourri.
Et bien sûr, comme à chaque fois, il faut que mon père arrive au salon pile-poil à ce moment-là et intervienne.
— LÉA, ça suffit ! Va terminer ta valise parce que l’on part tôt demain matin. Ta mère et moi avons réservé ces vacances pour passer du temps en famille. Tu auras l’occasion d’écrire à ton amie pendant le séjour. Fin de la discussion
—Rien ne change jamais avec vous, j’en ai marre.
Je me dirige vers ma chambre et claque la porte. Elle se trouve être la même depuis ma naissance. J’ai refait la déco avec ma mère quand je suis rentrée en sixième car les princesses, trop démodé. Une peinture sobre, dans les tons violet et blanc, habille les murs. Des touches de noir avec des meubles laqués, des strass sur le tableau LOVE qui orne le dessus de ma tête de lit, apportent une touche cosy à l’ensemble. Une piaule de gonzesse, comme dirait mon amie Steph. J’avoue que la sienne, sur le thème de la Jamaïque, reste très différente de la mienne.
Steph et moi nous sommes connues à notre entrée au collège et depuis, nous n’effectuons rien l’une sans l’autre. Heureusement, elle m’a immédiatement prise sous son aile, parce que la rentrée en sixième m’a déjà l’air d’un cap difficile à passer, mais devoir le faire en plus dans un département où l’on vient d’emménager, un vrai supplice. Merci Papa pour ta super mutation dans le sud-ouest. Une opportunité pour toi, c’est sûr… Enfin, au moins, cela profite à l’un de nous.
Mon amie a un style plus garçon manqué avec ses jeans troués, ses tee-shirts larges qui cachent une poitrine bien développée… Elle pourrait être magnifique en tenues féminines, mais elle a horreur de tous ces trucs de filles. Son visage fin, ses yeux en amande noisette, rehaussés par sa chevelure noire coupée courte, seraient sublimés par un peu de maquillage, cependant inenvisageable pour elle.
Je boucle ma valise en emportant un peu de tout : maillots de bain, robes, paréos, shorts, débardeurs… J’ai un corps tout en courbes : une poitrine généreuse, de bonnes poignées d’amour, un cul bombé, sans oublier des cuisses assez fortes. Néanmoins j’ai appris à l’accepter et à le mettre en valeur avec le temps. Alors, autant jouer de mes atouts dont le principal est mon regard ! Sa couleur émeraude mise en valeur par mes cheveux couleur chocolat et ma bouche pulpeuse. D’après les dires de certains, mes quelques grains de beauté viennent agrémenter le tout. Malheureusement, au lycée, les mecs ne valent pas la peine de se mettre trop en valeur pour eux. Ils ne pensent qu’à coucher. J’avoue que l’idée d’avoir un rapport avec Damien ne me dérangerait pas mais, pour ça, il faudrait d’abord qu’il me remarque. Ainsi, je tente des approches qui, pour le moment, restent vaines. Seulement cet été, je compte bien profiter du soleil de la côte Méditerranéenne pour prendre un joli teint hâlé et qu’il succombe dès la rentrée prochaine.
J’emporte quelques livres papier et ma liseuse car, si le temps est aussi mauvais qu’aujourd’hui, je vais avoir besoin d’occupation

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents