Hidden Desire
214 pages
Français

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Description

*** Réédition ***



Règle numéro 1 : manipuler est un art de vivre.


Règle numéro 2 : profiter, ne pas s'attacher.


Règle numéro 3 : ne jamais mélanger boulot et plaisir.


Règle numéro 4 : ne jamais croire un Mordret.


Règle numéro 5 : éviter la blonde sulfureuse...


"Dans ma famille, le sens du jeu est inné : nous maîtrisons l'art de tisser des toiles pour y attirer nos proies à la perfection. Procéder à un chantage odieux pour obtenir ce que l'on désire est habituel pour nous - c'est même une tradition, perpétuée de père en fils.

Je veux ; j'obtiens.
Merryn, la délicieuse secrétaire de ma cousine, ne déroge pas à cette règle. Elle dissimulait de petits secrets qu'elle a eu le malheur de me dévoiler. Pour se protéger, elle a cru pouvoir me repousser."


Et si, malgré les règles, Declan Mordret n'était pas le seul maître du jeu ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 janvier 2021
Nombre de lectures 12
EAN13 9782379931604
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Angel AREKIN
 
 
 
Hidden Desire
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Hidden Desire
Auteur : Angel AREKIN
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal février  2021
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation  Juliette BERNAZ .
Crédits photo : Miguelanxo Photograph
Modèle : Fabian Castro
ISBN 978-2-37993- 160-4
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac - 17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Prologue
Si tu étais moins sexy… J’apprécierais, merci !
Si tu étais un adjectif… Sauvage ou soumise ?
Si tu étais une pierre… Un silex ou une obsidienne ?
Si nous jouons… Attends-toi à perdre !
Si tu édictes les règles… Qui sait si je les suivrai !
Si tu es un feu… Montre-moi à quel point tu peux brûler
Si tu étais rancunier… Tu me punirais
Si tu étais un arc-en-ciel… Tu serais flamboyante !
Si tu étais une chimère… Un dragon, évidemment !
Si tu n’étais pas toi… Je pourrais m’en aller
Si tu n’étais pas si compliqué… Je ne boirais pas de shots !
Si tu n’étais pas si insolente… T’aurais-je satisfaite ?
Si tu étais à moi… Je prendrais soin de toi
Si tu es le dragon… Tu blesseras, détruiras et te perdras
Si tu étais devant moi… Je te castrerais ou t’embrasserais, au choix
Si tu étais moins sauvage… Je trouverais ça moins drôle
Si tu étais plus facile à lire… Tu ne serais pas un Mordret
Si tu me fais trop confiance… Tu souffriras
Si tu fais vaciller ma vie… Que restera-t-il de moi ?
Si tu avais pris tes jambes à ton cou… Je t’aurais rattrapée !
Si tu étais un animal… Tu serais un caméléon
Si tu étais un objet… Un loup sur tes yeux
Si j’étais Abigael… Que ferais-tu ?
Si tu étais un mot… Troublante ?
Si tu étais un spectacle… Tu serais un acrobate
Si tu étais une inconnue… Ce serait plus facile
Si tu étais une expression… Un sourire mordresque, de circonstance
Si j’étais un mot… Lâche…
Si tu incarnais un verre… Du whisky pur malt
Si tu étais Abigael… M’aimerais-tu ?
Si tu étais un menteur… Pourrais-je le deviner ?
Si tu étais un fantôme… Me hanterais-tu ?
Si tu étais si simple… Je ne t’aimerais pas autant !
Si tu étais un petit chaperon rouge… Non, tu n’es pas un petit chaperon rouge !
Épilogue
Bonus n°1 : Le gala
Bonus n°2 : Repas Mordresque
Bonus n°3 : Souvenirs
Bonus n°4 : Mon frère

 
 
 
Prologue

 
Quelques mois plus tôt
J’avais exercé un odieux chantage à l’égard de Béni, ma chère et « tendre » cousine, pour obtenir un rencard avec sa secrétaire, ce qui expliquait sans nul doute la grimace haineuse que celle-ci me dédiait depuis plus d’une heure au restaurant. J’avais opté pour un dîner au fabuleux Lancelot et Merryn avait pris le parti de me contrer en sélectionnant tout ce qu’il y avait de plus cher sur la carte. Je m’amusais de son dédain affiché tout en reluquant son décolleté encore plus épatant que les mets délicieux dans notre assiette. Merryn était une femme sublime, elle n’avait d’ailleurs pas lésiné pour me le montrer. Petite vengeance afin de me châtier du procédé malhonnête dont j’avais usé pour l’attirer ici. Je ne m’en voulais pas le moins du monde. Je ne regrettais pas une seconde d’avoir fait chanter Béni pour la contempler de l’autre côté de la table ce soir, moulée dans sa robe de dentelle blanche, rehaussant le faible hâle de sa peau. Je ne regrettais ni sa moue méprisante ni son regard vert jade faussement furibond, dissimulant très mal l’effet que je lui procurais. Elle n’arrêtait pas de lorgner en direction de ma chemise au premier bouton défait ou vers mes mains lorsque je saisissais mon verre à pied. Je me demandais ce qu’elle se figurait en les contemplant de la sorte. Imaginait-elle qu’elles se posaient sur ses hanches pour l’attirer vers les miennes ou sur sa nuque pour l’entraîner dans un baiser violent et passionné ? J’ignorais ce que son esprit contradictoire pouvait concevoir, mais le mien ne tarissait pas d’imagination quant aux positions dans lesquelles je souhaitais la placer. Je voulais l’admirer nue depuis des lustres. Je la désirais si violemment que je manquais de discernement depuis des mois.
— Merryn, vous comptez m’ignorer toute la soirée ?
— Je compte faire en sorte que cette soirée soit la plus effroyable de votre vie.
La partie était lancée.
— Dans ce cas, vous auriez dû venir vêtue d’un sac, pas d’une robe aussi sexy.
Elle baissa les yeux sur sa toilette et fronça les sourcils.
— Pour vous montrer ce que vous n’obtiendrez jamais.
— J’obtiens toujours ce que je veux.
— Vous êtes trop confiant, Monsieur Mordret.
— Declan, nous ne sommes pas au travail, Merryn. Je ne suis pas votre patron ce soir.
— Non, uniquement un infâme maître-chanteur. C’est votre façon habituelle d’obtenir ce que vous désirez ?
Je tapotai mes lèvres de l’index. Merryn en suivit le tracé, comme si elle était hypnotisée par mes doigts.
— Dans la mesure où vous ne me supportez guère plus de quelques minutes devant votre bureau, j’en ai conclu que c’était le moyen le plus sûr et le plus rapide de vous conquérir.
— Me conquérir ? C’est un bien grand mot.
— Pas pour moi.
— Vous êtes trop arrogant.
— Confiant, tout au plus.
— Pédant.
— Attirant.
Elle haussa un sourcil. Un sourire authentique se dessina enfin sur ses lèvres.
— Agaçant, Monsieur Mordret. Vous êtes aussi désirable qu’une scolopendre.
— Quant à vous, vous êtes sublime.
J’eus au moins le mérite de lui clouer le bec les minutes suivantes, jusqu’à ce qu’elle retrouve son sens de la répartie :
— Vos flatteries trouvent sûrement écho auprès de vos bimbos habituelles, mais je ne suis certainement pas l’une d’entre elles. Vous devrez vous montrer plus combattif si vous comptez me conquérir.
— Oh, pari tenu, Merryn.
Ce pari transforma l’heure suivante en un mélange de joutes verbales et d’allusions sexuelles à peine masquées, ce qui précipita sans doute la fin de soirée dans mon appartement où je découvris une Merryn secrète, délicieuse et apocalyptique qui me sortit de ma léthargie. Ma conscience me souffla à maintes reprises à quel point c’était une mauvaise idée de me laisser autant aller avec elle en lui dévoilant une facette de ma personnalité, mais mon corps eut raison de ma volonté. Ce fut si intense que j’eus la sensation d’en porter les stigmates à même ma chair. C’était trop. Trop violent, trop brutal, trop enflammé. Manier son corps, l’entendre crier, gémir, affoler mes sens, la pénétrer, tout était volcanique.
Merryn était volcanique.
Ce fut sans doute pour ces raisons que lorsque je découvris la place vide à mes côtés le lendemain matin, quelque chose de féroce et de menaçant s’insinua dans ma poitrine. Tout d’abord, je fus partagé entre la stupéfaction en comprenant qu’elle s’était sauvée – comme j’aurais été tenté moi-même d’agir avec une autre fille –, et le soulagement, ma raison me hurlant que c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Puis, la colère prit le pas sur le reste.
Ce qui provoqua sans doute le déclenchement de mon système d’autodéfense. Et tout ou presque de ce qui allait survenir par la suite serait une odieuse manipulation pour aboutir…
 
Si tu étais moins sexy… J’apprécierais, merci !

Merryn
 
Je suis fière de moi. Aujourd’hui, je n’ai fantasmé que trois fois sur mon boss. C’est une fois de moins qu’hier. J’ai craqué lorsqu’il a traversé le couloir en dénouant légèrement son nœud de cravate, ses cheveux volontairement ébouriffés bataillant sur son crâne. J’ai eu le malheur de fixer quelques instants ses mains, fines et élégantes, lorsqu’il a tiré sur la soie, ce qui a suffi à me renvoyer quelques mois en arrière en une fraction de seconde. Je les ai revues se poser sur moi, caresser la courbe de ma gorge et descendre le long de mon ventre, en murmurant qu’il me trouvait séduisante… non, il a chuchoté : « tu es exquise ». Qui emploie encore ce genre de mots auprès d’une femme ? Mais lui en use avec beaucoup d’élégance. Ces trois mots m’ont fait fondre comme de la crème fouettée dans un éclair au café. Mon Dieu, j’aimerais de nouveau me retrouver dans ce lit, avec son odeur partout autour de moi…
Non, non, réveille-toi… Merryn, cet homme est un odieux personnage. Et c’est encore un euphémisme. Declan Mordret est un connard de la plus pure espèce. Aussi arrogant qu’un empereur, aussi acéré qu’une vipère, et bon sang de bois, aussi séduisant qu’un acteur de cinéma des années 30, ourlé de noir et de blanc. Un côté un peu désuet dans ses manières sur une apparence moderne, jouant sur les deux tableaux avec dextérité.
Merryn, tu fantasmes encore alors qu’il n’est même pas là. Tu n’as ni avancé sur le graphique des heures supplémentaires des employés du service financier, ni pris les rendez-vous que ta chère patronne t’a demandés en te promettant de t’incinérer vivante si tu ne t’en occupais pas très vite.
Il faut croire que l’incinération est un nouveau truc à la mode dans ma vie, puisque j’ai complètement oublié de téléphoner à trois actionnaires. Béni va m’écharper !
Je plonge ma tête entre mes mains en me traitant d’idiote écervelée.
Mon téléphone vibre dans mon sac. Discrètement, je jette un coup d’œil dessus et lis un message d’Evans, mon nouveau petit ami ou… ce qui s’y apparente le plus, pour m’avertir qu’il passera me voir dans la soirée si je suis d’accord. Bientôt deux mois que nous nous fréquentons. Un record dans ma vie, si je considère les six mois que j’ai vécus avec Cyprien. Evans est un garçon sympathique de 27 ans que j’ai rencontré pendant mon jogging. J’avais trouvé cette rencontre romantique, ce qui a certainement précipité mo

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