Humaine
194 pages
Français

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Description

Vous voulez que je vous dise ? Eh bien, être une Norm’, ça craint. Surtout quand on est amnésique et qu’il vous arrive pleins de trucs qu’on ne souhaiterait à personne.


Le plus bizarre, c’est quand même que quoi que je fasse, je ne serais jamais normale, alors pourquoi je m’acharne ?


J’étais Aléna, la Protectrice, l’Unique. Et maintenant ? Apparemment, certaines choses ne changeront jamais. C’est pas la poisse, ça ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782382282069
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Humaine
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
© 2021 M.R. Stevens
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Agathe P.
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-206-9
Première édition : octobre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Les démons restent en enfer ? Ils ont pas l’air au courant – John Constantine (série Constantine).
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à tous ceux et celles qui m’ont soutenue pendant toute l’écriture de cette histoire. Aléna ne serait pas ce qu’elle est sans vous.
 

 

 
 

 

 
Prologue
 
 
 
 
J’ouvre les yeux et observe autour de moi. Les murs sont d’un blanc jauni par le soleil, une télévision est accrochée en face de moi, le lit sur lequel je suis allongée est surélevé et une odeur d’antiseptique flotte dans l’air. Je comprends que je suis à l’hôpital. Je passe la langue sur mes lèvres sèches. J’ai soif, mais avant ça, il faut que j’aille aux toilettes. Je me lève avec précaution et ce sont les jambes flageolantes et la tête qui tourne que je me dirige vers ce que j’espère être la salle de bain.
Je suis retenue par quelque chose qui s’accroche à mon bras gauche. Les sourcils froncés, je fixe le petit tuyau souple qui sort de ma main et le suis du regard. Le tuyau est relié à une poche emplie d’un liquide transparent. La poche est accrochée à une poterne, elle-même fixée à la tête du lit. Je suis désorientée durant un instant, incapable de savoir quoi faire. Finalement, et avec précaution, je reviens sur mes pas, décroche la poche et l’emporte avec moi. Sans allumer, je vais jusqu’aux toilettes, soulage ma vessie impatiente, puis atteins le lavabo. Je laisse couler l’eau, le temps qu’elle chauffe un peu, me lave les mains et à ce moment-là seulement, j’allume.
Dans le miroir, un visage indéniablement masculin, même si je ne le vois pas vraiment, partiellement caché dans une capuche qui laisse échapper de longs cheveux blancs me fait face. Dans les profondeurs de la capuche, des yeux sans pupilles ni iris, d’un rouge opalescent me fixent. Quelque chose vrille mes tympans et me déchire la gorge. C’est seulement quand une infirmière paniquée entre dans la salle de bain que je réalise que je hurle à m’en casser la voix. C’est seulement quand je sens les larmes couler sur ma blouse que je me rends compte que je pleure. Il faut que l’infirmière injecte un produit dans mon intraveineuse pour que les hurlements et les pleurs cessent.
 



Chapitre 1
 
 
 
 
Trois semaines. Ça fait trois semaines que je suis dans cette clinique et cela commence à me gonfler. Le pire, c’est que je ne peux rien y faire. Déjà parce que j’ai toujours des hallucinations quand je regarde dans un miroir. Les médecins ont beau me gaver de médocs, cela ne change rien. Dès que j’aperçois un miroir, il peut s’y refléter n’importe quoi en réalité, moi je vois toujours le même visage. Ça me rend dingue. Ce ne sont pas tellement les cris et les larmes qui me dérangent le plus, même si je passe pour la folle de la clinique à chaque fois. Non, ce qui me dérange le plus, ce sont les sentiments de perte et de trahison que je ressens à chaque fois. Ça me lacère le cœur et je n’aime pas ça. En plus, je ne sais même pas pourquoi je ressens ça.
Je sais, ça fait bizarre de dire qu’on ne sait pourquoi on ressent quelque chose, mais ça s’explique par le fait que je suis un mystère médical. Si si. J’ai une amnésie rétrograde totale. Sauf que contrairement à ce qu’on voit dans les films, ça n’existe pas. Une amnésie rétrograde, c’est un déficit du rappel d’informations acquises avant l’épisode pathologique. En clair, on ne se souvient plus de rien. Enfin, de rien, non, ça ne concerne en général qu’une période. Là où je suis différente des autres, c’est que ma période s’étend de ma naissance à aujourd’hui. Enfin, il y a trois semaines. Je suis une page blanche. Enfin, en ce qui me concerne, parce que sinon, je connais beaucoup de trucs par forcément utiles. Par exemple, je suis presque incollable sur les séries télé qui parlent de vampires et de loups-garous. Je sais aussi qui est Harry Potter et qu’Hansel et Gretel chassent les sorcières. Apparemment, le sport et la politique ne m’intéressent pas des masses puisqu’à part ceux qui passent régulièrement à télé, je ne reconnais personne. Je suis aussi capable de citer des passages entiers de spectacles d’humoristes. Bref, rien d’important. Sinon, je sais toujours parler, marcher, conduire ou écrire.
Ce serait d’ailleurs mon job. Écrire, je veux dire. La police a découvert en trois heures qui j’étais. J’ai vingt-six ans et j’écris des Best-sellers d’horreur pour gagner ma vie. Le psy qui me suit pense que mes hallucinations viennent de là, mon imagination délirante chercherait à s’exprimer. Si elle pouvait arrêter, cela m’arrangerait. Bref. Du coup, le médecin a pensé que ce serait une bonne idée que je lise un ou plusieurs de mes romans. Je vais vous dire un truc que cette lecture m’a appris sur moi-même. J’étais une personne sacrément dérangée. Comment quelqu’un peut-il écrire des trucs pareils et être sain d’esprit ? J’en fais encore des cauchemars et ça date d’il y a deux semaines. Je devais me droguer, je ne vois pas d’autres explications. Quand j’ai fait part de ma conclusion au psy, il a demandé un bilan toxicologique pour « confirmer ou infirmer cette assertion ». Ses mots, pas les miens. Je ne savais même pas que des gens parlaient comme ça dans la vraie vie. Je croyais que ce n’était que dans les films. Mais non, mon psy parle comme un gentilhomme du dix-huitième siècle. Du coup, j’ai un langage plutôt vulgaire, vo

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