Il était une fois (Tome 3) - La princesse au petit pois
162 pages
Français

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Il était une fois (Tome 3) - La princesse au petit pois , livre ebook

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Description

Par une nuit d’orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s’empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s’embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé la femme de sa vie ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2014
Nombre de lectures 8
EAN13 9782290066911
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0274€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ELOISA JAMES
IL ÉTAIT UNE FOIS – 3
La princesse au petit pois
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Patricia Lavigne
James Eloisa
Il était une fois 3
La princesse au petit pois
Flammarion
Collection : Aventures et Passions
Maison d’édition : J'ai Lu
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Patricia Lavigne
© Éditions J’ai lu, 2013
Dépôt légal : août 2013
ISBN numérique : 978-2-290-06691-1
ISBN du pdf web : 978-2-290-06686-7
Le livre a été imprimé sous les références :
ISBN : 978-2-290-05824-4
Composition numérique réalisée par Facompo

Présentation de l’éditeur : Par une nuit d’orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s’empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s’embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé la femme de sa vie ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la soeur d’Olivia, très précisément ?


Diplômée de Harvard, spécialiste de Shakespeare, elle est professeur à l’Université de New York et auteur de romances historiques traduites dans le monde entier. Il était une fois, sa dernière série s’inspire des contes de fées.

Eloisa James
Diplômée de Harvard, d’Oxford et de Yale, spécialiste de Shakespeare, elle est aujourd’hui professeur à l’Université de New York. Également auteur d’une vingtaine de romances Régence traduites dans le monde entier, elle est ce que l’on appelle une « femme de lettres ». Son dynamisme fascine les médias comme ses lecteurs, et elle se plaît à introduire des références à l’œuvre de Shakespeare au sein de ses romans.
Du même auteur aux Éditions J’ai lu
LES SŒURS ESSEX
1 – Le destin des quatre sœurs
Nº 8315
2 – Embrasse-moi, Annabelle
Nº 8452
3 – Le duc apprivoisé
Nº 8675
4 – Le plaisir apprivoisé
Nº 8786
LES PLAISIRS
1 – Passion d’une nuit d’été
Nº 6211
2 – Le frisson de minuit
Nº 6452
3 – Plaisirs interdits
Nº 6535
IL ÉTAIT UNE FOIS
1 – Au douzième coup de minuit
Nº 10163
2 – La belle et la bête
Nº 10166
Je dédie ce livre à ma grande amie, la merveilleuse romancière Linda Francis Lee. Comme je me désespérais en constatant qu’il me fallait entièrement réécrire cent soixante-quinze pages de ma version de La Princesse au petit pois , Linda m’a remonté le moral, puis elle a remodelé toute l’intrigue de mon roman autour d’un verre de vin.
Remerciements

Mes livres ressemblent aux petits enfants : ils ont besoin de l’énergie de tout un village pour atteindre la maturité. Je remercie du fond du cœur les habitants de mon village : mon éditrice, Carrie Feron ; mon agente, Kim Witherspoon ; le concepteur de mon site web, Wax Creative ; ainsi que mon équipe personnelle : Kim Castillon, Franzeca Drouin et Anne Connell. D’autres ont gentiment accepté de partager avec moi leurs connaissances : encore merci à Thomas Henkel, Ph. D., professeur émérite de physique au Wagner College ; à Annie Zeidman-Karpinski, bibliothécaire scientifique à l’université d’Oregon ; et à Sylvie Clemot, de Rueil Malmaison, France. Je vous suis à tous extrêmement reconnaissante !
Prologue
Il était une fois, il n’y a pas si longtemps… (ou, pour être exact, en mars 1812)

… une jeune fille destinée à devenir princesse. Bien que, pour ne rien cacher de la vérité, il n’y ait pas de prince dans l’affaire. Mais elle était promise à l’héritier d’un duc, et du point de vue de la petite noblesse, un diadème vaut bien une couronne.
Le récit commence avec cette jeune fille, avant de se poursuivre par une nuit de tempête et une série d’épreuves. Et s’il n’est pas question de petit pois dans l’histoire, je peux vous assurer que si vous poursuivez votre lecture, vous découvrirez bien une surprise au fond du lit : une clé, une puce – voire une marquise.
Dans les contes de fées, la capacité à sentir la présence d’une chose aussi insignifiante qu’un petit pois sous son matelas suffit à prouver qu’une étrange jeune fille arrivée par une nuit d’orage est bel et bien une princesse. Dans le monde réel, évidemment, les choses sont un peu plus compliquées. Afin de pouvoir occuper un jour le rang de duchesse, Mlle Olivia Mayfield Lytton a survolé presque tous les domaines du savoir humain. Elle a appris à dîner avec un roi aussi bien qu’un crétin ou Socrate en personne, et à converser sur des sujets aussi variés que l’opéra-comique italien ou les nouveaux rouets.
Cependant, tout comme un simple pois sec suffit à attester l’authenticité de la princesse, un élément crucial fait d’Olivia une duchesse potentielle : elle est promise au futur héritier du duché de Canterwick.
Qu’au début de ce récit, Olivia ait vingt-trois ans et soit toujours célibataire, que son père ne possède aucun titre, et que personne ne lui ait jamais dit qu’elle était un joyau magnifique a beaucoup moins d’importance. À vrai dire, cela n’en a aucune.
1
Où nous faisons la connaissance d’une future duchesse

41 Clarges Street, Mayfair, Londres. Résidence de M. Lytton, esq.
La plupart des fiançailles ont pour origine l’un de ces deux sentiments violents que sont l’avidité et l’amour. Pourtant, celles d’Olivia Lytton n’étaient ni le fruit d’un échange de fortunes entre deux aristocrates de même sensibilité ni le résultat d’une brûlante combinaison de désir, de liens familiaux et de flèches de Cupidon.
En vérité, il arrivait à la future épouse, dans ses moments de désespoir, de considérer son engagement comme la conséquence d’une malédiction.
— Peut-être nos parents ont-ils oublié d’inviter une fée puissante à mon baptême, déclara-t-elle à sa sœur au retour du bal chez le comte de Micklethwait, où elle avait passé de longs moments en compagnie de son fiancé. La malédiction – dois-je le préciser ? – étant d’avoir Rupert pour mari. Je préférerais encore dormir cent ans.
— Le sommeil possède certains attraits, reconnut Georgiana en descendant de la calèche familiale.
Elle évita néanmoins d’associer cette remarque à son complément : le sommeil possède certains attraits… contrairement à Rupert.
La gorge serrée, Olivia s’attarda un instant à l’intérieur de la voiture, le temps de se ressaisir. Ne savait-elle pas depuis toujours qu’elle serait un jour duchesse de Canterwick ? Alors pourquoi cette perspective l’accablait-elle autant ? Cela n’avait aucun sens. Mais elle n’y pouvait rien : une soirée auprès de son futur mari lui donnait l’impression d’être vide.
Et le fait que tout Londres, y compris sa mère, la regardât comme la plus chanceuse des femmes n’arrangeait rien. Sa mère aurait été horrifiée, quoique guère surprise, si elle avait su qu’elle considérait sa future accession au rang de duchesse comme une malédiction. Pour ses parents, il était évident que l’ascension de leur fille dans la hiérarchie sociale était une chance inouïe. Autrement dit, une bénédiction.
« Dieu merci ! avait-elle entendu son père s’exclamer au moins cinq mille fois depuis sa naissance. Si je n’étais pas allé à Eton… »
Lorsqu’elles étaient enfants, Olivia et sa sœur jumelle, Georgiana, adoraient cette histoire. Perchées sur les genoux de leur père, elles l’écoutaient leur raconter comment lui M. Lytton, obscur nobliau (bien que lié à un comte d’un côté de sa famille, à un évêque et un marquis de l’autre) était allé à Eton, où il était devenu l’un des meilleurs amis du duc de Canterwick, qui portait son titre prestigieux depuis l’âge de cinq ans. Les deux garçons avaient fait le serment, signé de leur sang, que la fille aînée de M. Lytton deviendrait duchesse en épousant le premier-né du duc de Canterwick.
M. Lytton assuma sa part avec un enthousiasme débordant, produisant non pas une mais deux filles en quelques mois de mariage. Quant au duc de Canterwick, il n’eut qu’un seul fils, et encore, après plusieurs années de vie conjugale. Mais cela suffit pour qu’il honorât sa promesse. Surtout, Sa Grâce resta fidèle à sa parole, rassurant régulièrement M. Lytton quant au destin commun de leurs progénitures.
Par conséquent, les fiers parents de la future duchesse firent tout ce qui était en leur pouvoir pour préparer leur aînée (de quelque sept minutes) à l’avenir qui l’attendait, ne reculant devant aucune dépense. À peine sortie du berceau, Olivia eut ses premiers précepteurs. À dix ans, elle maîtrisait les moindres subtilités de l’étiquette et les règles indispensables à la tenue d’une maison (y compris la comptabilité avec tableau à double entrée), elle jouait du clavecin et de l’épinette, connaissait des formules de politesse en plusieurs langues dont le latin (utile pour s’adresser à un évêque), et possédait même des notions de cuisine française, bien que son savoir en ce domaine fût surtout théorique : les duchesses ne touchent jamais aux aliments, sinon pour les manger.
Elle avait également une connaissance approfondie de l’ouvrage favori de sa mère : Le Miroir des compliments, manuel de bonnes manières pour devenir une véritable lady , rédigé par Sa Grace la duchesse douairière de Sconce, et offert à toutes les filles de bonne famille à leur douzième anniversaire.
En vérité, la mère d’Olivia avait lu et relu Le Miroir des compliments tant de fois que son contenu envahissait toutes ses conversations, un peu comme le lierre étouffe l’arbre.
— « La distinction nous est transmise par nos ancêtres, mais elle s’étiole rapidement si elle n’est pas nourrie par la vertu », avait-elle récité devant ses toasts à la confiture le matin du bal chez le comte de Micklethwait.
Olivia avait approuvé d’un hochement de tête. Pour sa part, elle trouvait de grands avantages à l’étiolement de la distinction, mais elle savait d’expérience que l’expression d’une telle opinion ne servirait qu’à donner la migraine à sa mère.
— « Il n’y a rien qu’une jeune lady ne craigne davantage que de s’entretenir avec un prétendant impudique », avait as

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