Incandescence
208 pages
Français

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Description


Damon n’était qu’un enfant quand ses parents sont morts dans un incendie. Seul rescapé, il a grandi de foyer en foyer avant d’être jeté dehors à ses dix-huit ans. Pour s’en sortir seul, il s’est mis aux combats de rue. La violence, le sang, l’argent facile, c’est sa vie.



Phoenix, lui, est un petit nouveau dans le monde des combats illégaux. Prisonnier de sa cage dorée, il a trouvé dans les paris sa dose de frisson, d’adrénaline, d’interdit. Quand ces univers opposés entrent en collision, la passion est immédiate, intense...



Mais à trop s’approcher du feu, Phoenix ne risque-t-il pas de se brûler les ailes ?



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782384401413
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Incandescence
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Maddox S. Lewis
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Ma Plume Correctrice
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-141-3
Première édition : mai 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 

 

 
 
Maddox S. Lewis
 

 
Chapitre 1
 
Damon
 
 
L ’ odeur excitante du sang et de la sueur imprègne l ’ air du vieux hangar miteux. Je l ’ inspire à pleins poumons. Là, au milieu de tous ces hurlements, de cette violence et des fumées de cigarette, je me sens à la maison. Je cherche Falcon du regard. C ’ est mon pote, mon manager, mon frère. C ’ est lui qui gère mes participations aux combats illégaux du downtown de Las Vegas. Je me rapproche des cris, des clameurs et des applaudissements de la foule, bouscule quelques nanas juchées sur des stilettos carmin. Au centre du cercle, à même le sol, deux mecs se cognent dessus de toutes leurs forces. Leurs visages sont maculés de sang, de bleus, de transpiration. Une décharge d ’ impatience remue mes entrailles. J ’ ai hâte d’être à leur place, il n’y a rien de plus bandant que contrôler, cogner, infliger la douleur, voir la peur dans les yeux de mes adversaires… j ’ en frissonne.
— Damon !
Une main se referme sur mon épaule. Je reconnais la voix de Falcon et me retourne. Ses cheveux bruns et courts sont masqués par une casquette rouge vif. Il porte un simple jogging et un tee-shirt qui montre ses épaules musclées, mais clairement moins que moi.
— Falcon, je te cherchais partout.
Je lui donne une bonne tape dans le dos
— Je préparais ton prochain combat. Tu te bats juste après ces deux-là, explique-t-il en pointant les lutteurs du menton.
Je me passe la langue sur la lèvre, mes yeux se rétrécissent. Enfin. J ’ ai attendu toute la semaine d’être ici. Dans ce royaume de violence, je suis le roi. Personne ne peut me détrôner. En fait, c ’ est simple, je n ’ ai jamais, et je dis bien jamais, perdu. Tout le monde m ’ admire ici, les femmes me tournent autour, certains mecs aussi et moi, j ’ ai juste à choisir mon trophée après chaque victoire. Ça les excite toujours de coucher avec moi alors que je sens encore le sang et la sueur.
— Je suis contre qui ? interrogé-je.
Falcon grince des dents d ’ un air hésitant.
— Quoi ? insisté-je.
Je rêve ou il craint pour moi ? Je m ’ approche d ’ un pas. Il soupire.
— Un type qui se fait surnommer Le Broyeur. Mastodonte de plus de deux mètres et cent dix kilos. Ça ne va pas être simple, Damon.
Un grondement roule dans ma gorge.
— Tu me vois perdant, t’es sérieux ?
Ma voix claque durement. Il retire sa casquette et la triture entre ses doigts.
— Les paris ne sont pas en ta faveur.
Je me tourne vers la foule. Le combat vient de s ’ achever. Un des mecs à terre ne bouge plus. Peut-être bien qu’il est mort. Ce ne serait pas la première fois. Ici, il n ’ y a pas d ’ arbitres, aucune règle et si tu tombes, que tu ne te relèves pas, c ’ est que tu étais trop faible pour survivre. Les faibles ne servent à rien, j ’ ai appris à m ’ endurcir pour survivre parce que les puissants se foutent bien des gens comme moi. Comme Falcon. Comme nous tous, réunis ici. Entre marginaux, on se retrouve, se comprend et s ’ entend.
— Regarde-moi leur prouver qu’ils ont tort, grondé-je.
Sans l ’ attendre, je me dirige vers un couloir attenant du hangar. Falcon me suit en silence, m ’ aide à attacher des bandes blanches autour de mes doigts. Bientôt, elles seront tachées de sang. Je peux assurer qu’il ne s ’ agira pas du mien.
J ’ aperçois Le Broyeur quelques mètres en retrait. Mon Dieu, c ’ est vrai qu’il est grand. Et énorme. Mais ça ne veut rien dire. Être plus petit et souple, ça permet d’être rapide, vif et de taper vite et fort. Je vais l’éclater.
Falcon noue la dernière bande et me tape dans la main.
— Je te fais confiance, D, tu le sais.
Je hoche la tête.
— Tu ne le regretteras pas, F.
L ’ organisateur, Matthew, arrive pour nous signaler que c ’ est à nous. J ’ inspire un grand coup, puis avance aux côtés du Broyeur. Les lumières jaunes artificielles du vieux hangar font tournoyer des flocons de poussière qui s ’ accrochent dans les airs. Je plisse les yeux, un peu ébloui, et continue de marcher au centre du cercle formé par la foule en liesse.
— L ’ Ange Déchu ! hurle une femme.
C ’ est mon surnom ici. Je suis le démon tombé du ciel, j ’ ai perdu mon innocence gamin, je me suis endurci pour survivre à la violence des foyers, de la rue quand j ’ ai été mis dehors au matin même de mes dix-huit ans.
— Regarde-moi ! hurle une autre.
— Il va perdre, regardez le mastodonte en face ! se moque une voix masculine.
J ’ essaie de l ’ identifier, de mettre un visage sur ce connard, sans succès. Il va regretter d ’ avoir parié contre moi dans quelques minutes.
J ’ observe mon adversaire. Il tente de m ’ impressionner dans une parade ridicule de celui qui a la plus grosse. Je bâille, histoire de bien lui montrer que ça n ’ a aucun effet sur moi. Et puis, je n ’ ai plus le temps de réfléchir, ça y est, Matthew donne le signal. Un sifflement retentit dans l ’ air, le cercle retient son souffle et le Broyeur se rue sur moi.
Encore une fois, cette nuit, c ’ est moi face aux chimères de mon passé.
Un coup pour ce connard d’éducateur !
Un coup pour ce morveux qui a passé son temps à me harceler et me maltraiter !
Un coup pour tous ceux qui m ’ ont dit que je ne m ’ en sortirais jamais !
Un coup pour tous ces chiens qui pensent pouvoir me tenir en laisse !
Un coup pour évacuer toute cette putain de colère qui me ronge le sang, me bouffe de l ’ intérieur.
Ici, ce n ’ est pas les parades de l ’ UFC. Pas d ’ arbitres, pas de nanas en maillots de bain, pas de médecin, pas de temps morts. T ’ es seul, tous les coups sont permis, même les plus bas. J ’ enfonce mon pied entre les côtes du Broyeur et saute en arrière avant qu’il puisse me choper par le mollet et me faire basculer au sol.
Exalté par le parfum du sang, de la mort et les hurlements de la foule, je me déchaîne et bombarde le Broyeur de coups dans les reins, dans le torse, partout où ça fait mal. Je ne parviens pas à éviter le poing qu’il m ’ envoie à la mâchoire et titube un instant. Une douleur sourde se répand dans mon visage, ma langue recueille un liquide au goût métallique familier. Je me lèche les lèvres, satisfait.
J’évite sa balayette et lui enfonce le genou dans le ventre. Il vacille et titube. Je halète, je crève de chaud, mais je suis réveillé et j ’ ai assez joué avec lui. Je me sens vivant et prêt à montrer que personne ne battra jamais l ’ Ange Déchu. Je vais repeindre le sol de son sang. Mon coup de pied sauté l ’ atteint au visage, il tombe et je me rue sur lui. Mes poings s ’ enfoncent en rafale sur sa sale gueule. Je suis à deux doigts de le tuer. Une dent vole. Il est évident qu’un faible pareil n ’ a pas sa place dans ce monde, je l ’ ai mis à terre en moins de cinq minutes. Je lui enfonce un dernier direct dans la mâchoire, il ne bouge plus. Il se relèvera. Et s ’ il ne le fait pas, c ’ est qu’il était trop faible pour vivre. La compassion ne sert à rien, tous ces sentiments sont écrasés par l ’ avarice et la cruauté des hommes. Il faut s ’ endurcir pour survivre, car le mal triomphe toujours.
Je me redresse sur mes pieds, victorieux, et passe la main dans mes cheveux sombres. La foule d ’ admirateurs clame mon nom. Tous ceux qui me voyaient perdant doivent s ’ en mordre les doigts. Je lève le poing et pousse un hurlement victorieux. Aujourd’hui, on est dimanche. Le jour du Seigneur. Tous ces gens ici devraient allumer un cierge et prier pour moi ; je suis le dieu du downtown de Las Vegas.
Deux mecs se précipitent vers le Broyeur et l ’ attrapent par les coudes pour l ’ emmener plus loin. Je ne cherche pas à savoir s ’ il va bien, me contentant de taper d

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