J adore Rome
184 pages
Français

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Description

Catherine Lambert n’a pas un moment de répis. Alors qu’elle croyait se rendre dans la capitale italienne pour un week-end en amoureux, elle se retrouve plutôt plongée dans une nouvelle affaire de contrefaçon qu’elle devra dénouer pour le compte de Dior avec l’aide de son indéfectible allié, Rikash : mafia de la mode, pasta succulentes et bellâtres louches seront au rendez-vous ! Un nouveau roman par l’auteure de J’adore New York et J’adore Paris, qui nous en avait donné un avant-goût dans une nouvelle exclusivement disponible en format numérique parue à l’occasion de la Saint-Valentin.
Je commande quelques gâteaux miniatures et un cappuccino additionné de chocolat noir. Vu la foule entassée dans la boutique, je dois jouer du coude afin de me rendre au comptoir-caisse pour payer et récupérer mon butin. En repassant le seuil, je repère une place sur un banc tout près; aussitôt assise, je prends une bouchée de cannoli, et tous mes sens s’éveillent. Quelle extase... J’ai envie de chanter l’alléluia du Messie de Haendel. Décidément, en Italie, les saveurs divines et alléchantes sont à la cuisine ce que les couleurs audacieuses et les imprimés ravissants sont à la mode. En ce délicieux milieu de matinée, je dévore ma collation, puis j’allonge mes bras sur le dossier du banc, et j’observe les passants. Je pourrais passer toute la journée ici, à admirer l’élégance romaine. Le plus étonnant, c’est que la plupart des gens que je vois sont tout sauf « à la mode ». Les Italiens ont un style libre, audacieux et joyeux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 novembre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782764440414
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure chez Québec Amérique
J’adore Rome, coll. Tous Continents, 2016 ; nouvelle édition,coll. qa, 2019.
J’adore les Fêtes, nouvelle numérique, coll. Tous Continents, 2014.
J’adore Rome, nouvelle numérique, coll. Tous Continents, 2014.
J’adore Paris, coll. Tous Continents, 2013 ; nouvelle édition, coll. qa, 2019.
J’adore New York, coll. Tous Continents, 2010 ; nouvelle édition, coll. Nomades, 2015.



Projet original dirigé par Myriam Caron Belzile

Conception graphique : Nathalie Caron
Mise en pages : Pige communication
Révision linguistique : Isabelle Pauzé
Lecture de sûreté de la présente édition : Audrey Chapdelaine
Illustration en couverture : Izak Zenou
Conversion en ePub : Fedoua El Koudri

Québec Amérique
7240, rue Saint-Hubert
Montréal (Québec) Canada H2R 2N1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada.

Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. We acknowledge the support of the Canada Council for the Arts.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC


Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Titre : J'adore Rome / Isabelle Laflèche ; traduction, Caroline LaRue, Michel Saint-Germain.
Autres titres : J'adore Rome. Français
Noms : Laflèche, Isabelle, auteur. | LaRue, Caroline, traducteur. | Saint- Germain, Michel, traducteur.
Collections : qa (2019).
Description : Nouvelle édition. | Mention de collection : qa | Traduction de : J'adore Rome. | Édition originale : [2016].
Identifiants: Canadiana 20190032308 | ISBN 9782764440230
Classification: LCC PS8623.A35825 J3414 2019 | CDD C813/.6—dc23
ISBN 978-2-7644-4040-7 (PDF)
ISBN 978-2-7644-4041-4 (ePub)

Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2019

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

Titre original : J’adore Rome
Copyright © 2018 Isabelle Laflèche
© Éditions Québec Amérique inc., 2019.
quebec-amerique.com




À Colette… qui a tout le chic d’une Julietta des pays froids.



Cet ouvrage de fiction n’est aucunement associé à Christian Dior, ni approuvé par cette maison. Il ne faut y voir aucune relation de propriété intellectuelle avec Dior, sa marque et son copyright.



L’élégance, ce n’est pas se démarquer, mais être mémorable.
Giorgio Armani


Chapitre 1 « Q
ue dirais-tu d’une escapade romantique, ma chérie ? »
Assis en face de moi aux Deux Magots, l’un de mes repaires préférés sur la Rive gauche, Antoine me tire de ma lecture.
Bien calée dans une chaise donnant sur le boulevard Saint-Germain, je lis l’édition week-end du magazine Madame Figaro . Flâner ici le dimanche avec mon chéri fait partie de notre rituel hebdomadaire, et cela nous change joliment de notre routine chargée du reste de la semaine. Délaissant la tarte Tatin que je grignotais lentement, je lève les yeux et tends la main à Antoine. Par jeu, il fait tourner ma bague Oui de chez Dior, son cadeau-surprise offert à mon retour en France.
« Ça me paraît divin, mon amour. Qu’as-tu en tête ? »
« Rome. » Il soulève ses verres fumés Ray-Ban et me fait un clin d’œil.
Je me redresse immédiatement, me rappelant une citation d’Iris Apfel, icône du chic si chère à mon cœur : « À mon avis, les Italiens ont beaucoup plus de style que les Français… L’Italie est un endroit très sexy. » Une escapade dans un pays sensuel et coloré, voilà exactement ce qu’il faut à mon âme et à notre couple.
Notre relation a récemment traversé des turbulences alors que je menais une enquête sur la contrefaçon dans laquelle je me suis beaucoup investie, au point d’y risquer ma peau. Sortir de la ville nous ferait du bien à tous les deux. Antoine est imbattable lorsqu’il s’agit de choisir les endroits les plus idylliques ; je suis encore émue de sa dernière attention : après ma première semaine chez Dior, il a organisé un week-end en Normandie, pour que je puisse visiter la maison d’enfance du designer à Granville. Je rougis rien qu’à y repenser… et à me remémorer les petits plaisirs que nous y avons partagés.
« Des collègues du bureau ne tarissent pas d’éloges sur un nouvel hôtel tendance à Rome. Apparemment, il abrite une boîte de nuit branchée, et les chambres sont spectaculaires. J’ai vraiment envie de t’y emmener ! »
Saisie, je dépose mon magazine. Tendance ? Boîte de nuit ? Ce n’est pas du tout le genre d’endroit pour lequel Antoine penche habituellement. En général, il préfère les hôtels boutiques décorés avec charme ou dotés d’une histoire riche. En fait, Antoine ne blaire pas les lieux tape-à-l’œil. C’est même un trait de sa personnalité qui me plaît particulièrement. Si l’un de nous deux est du genre à sortir en boîte, c’est plutôt moi, grâce à Rikash, mon assistant hyper trendy qui adore les services de voiturier et le traitement VIP. Est-ce qu’Antoine serait en pleine crise de la quarantaine ? Si c’était le cas, il ne m’inviterait pas à l’accompagner, n’est-ce pas ? J’écarte donc cette possibilité.
À mon silence prolongé et à mon regard inquisiteur, il sent que je ne suis pas convaincue.
« Qu’est-ce qu’il ya, Catou ? Tu n’aimes pas Rome ? On peut aller ailleurs. »
Je vois qu’il est déçu et même un peu offensé. Je fixe mes souliers ; je me sens aussi vieille que les catacombes romaines d’avoir platement manqué d’enthousiasme devant son idée aussi spontanée que délicieuse. J’essaie rapidement de faire marche arrière.
« Non, ce n’est pas ça, j’adorerais aller à Rome ! Je suis étonnée de ton choix d’hôtel, c’est tout. D’habitude, on séjourne dans des endroits plus tranquilles. Et tu n’es pas du genre boîte de nuit ; à ce que je sache, tu détestes ça, non ? »
« Je me suis dit qu’on pourrait essayer quelque chose de différent, que ça nous ferait du bien. Et puis, tout le monde au bureau parle de cet hôtel. » Il replie son journal et prend une gorgée de vin rouge.
Même si j’avoue qu’un voyage en Italie pimenterait un peu notre vie, planifier un voyage sur la recommandation d’anciens collègues d’Edwards & White, le cabinet de droit commercial de New York où j’ai commencé ma carrière d’avocate et où j’ai rencontré Antoine, ce n’est pas ma tasse d’espresso. Mais ce serait dommage de se disputer pour une question aussi bête. Pour éviter un conflit, je respire à fond et tourne ma langue sept fois.
« Tu es si doué pour faire tes propres recherches ; as-tu vraiment besoin de te fier aux avis des autres ? J’ai toujours adoré ton flair. »
« On peut aller où tu voudras, ma chérie . »
Il me prend la main et m’embrasse les doigts. Je fonds sur place. Et je change d’idée : s’il veut aller en boîte, pourquoi pas ? La dernière fois que j’ai vu Antoine se déhancher sur une piste de danse, c’était au mariage de mon amie Lisa, dans le Midi de la France, et une chose est certaine : il manque d’entraînement.
« Je suis désolée, mon ange. Tu as raison, ça nous fera le plus grand bien, allons-y ! Et ça me donnera l’occasion de jeter un œil aux dernières tendances italiennes. »
Je me penche au-dessus de la table pour voler un baiser à mon chéri.
« C’est génial ! On part quand ? »
Je suis particulièrement contente qu’il prenne congé de son travail. Dernièrement, Antoine a été débordé par une importante acquisition.
« J’appelle tout de suite l’agent de voyages du cabinet ; voyons si on peut réserver rapidement. »
Il se lève et se dirige vers le trottoir tout en composant un numéro sur son portable. Il garde une main dans la poche de son pantalon ; son allure de gamin BCBG attire les regards de quelques Parisiennes assises non loin. Après avoir croisé mon regard impérieux, elles retournent à leur citronnade.
Un moment plus tard, il revient avec un large sourire. Une fois assis, il dépose un baiser sur mon front et son téléphone sur la table.
« C’est réglé. On part vendredi pour trois jours. Juste toi, moi, du temps libre et tout le piquant de l’Italie. »
Il prend un air grivois qui me fait frissonner jusqu’au fond de mes baskets.
Je blottis ma joue contre la sienne. Une bouff

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