Jeux d attractions
191 pages
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Jeux d'attractions , livre ebook

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Description

Jacques Briffin, alias Athos, est le dernier mousquetaire queutard. Il est pour moi un fruit défendu auquel j'ai bien du mal à résister. Je suis certaine qu'il est une sorte d’incube, il vient me rendre visite pratiquement toutes les nuits et me fait des trucs à la limite du supportable. Ça, c’est seulement dans mes rêves les plus fous... Généralement, lorsque je me réveille, je suis en transe et plus frustrée que jamais. Je mène une vie secrète bien malgré moi et je la cache par honte. Athos, lui, se moque de tout, même de ma personne. Il peut, sa vie est ponctuée de luxure dépravée et d’arrogance. Cela, grâce à l'argent et le statut de son père, directeur du campus New Bachelor où nous étudions.


Ce soir, il a fait appel à une escort-girl pour se rendre à une soirée assez spéciale. Sa surprise est de taille lorsqu’il me découvre sur le pas de sa porte et qu’il en déduit que je suis son accompagnatrice. J’ai une trouille d’enfer, mais je ne peux plus reculer, j’ai l’obligation de jouer mon rôle jusqu’au bout...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 mars 2019
Nombre de lectures 84
EAN13 9782377440238
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEUX D'ATTRACTIONS
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu :
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
© 2019 Angel B.
Tous droits réservés/ISBN :
978-2-37744-023-8
E-mail : angelesse.angieeditions@gmail.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Existe en format papier
 
 
 
CHAPITRE 1
JACQUES
 
Cette suite d’un grand hôtel Genevois n’est pas pour me déplaire. Elle est dans le raffinement qui me convient. Il y a de l’espace où je me sens à l’aise, les meubles sont à mon image, tout en élégance et raffinement. La décoration est parsemée de touches rouges et grises. Ces couleurs représentent bien ma vie, le rouge me fait penser au sexe et le gris sombre à ma vie qui est loin d’être facile, bien que je montre le contraire. Oui, je ne connais pas le blanc ni le noir. Ces teintes n’existent pas dans mon monde. Moi, c’est rouge sang qui me fait vibrer, et gris sombre, c’est ma vie. J’ouvre mon dressing, prends un de mes costumes et choisis une chemise blanche ainsi qu’une cravate assortie au gris vert de mes yeux. Je dépose le tout sur mon lit et pars terminer de me préparer dans la salle de bains. J’admire mon reflet dans le miroir, il n’y a pas photo, je suis quand même sacrément canon. À vingt-cinq ans, je pue le fric et la luxure. J’ai de la prestance et je le sais. J’en joue, c’est mon dada. Normal que les meufs craquent, non ?
J’aime que les filles m’idolâtrent. Oui, je suis qu’un sale con arrogant et alors ? Où est le problème ? Je n’emmerde personne et plus important, je n’ai pas à me justifier. Ceux qui ne peuvent pas m’encadrer n’ont qu’à tourner leur regard ailleurs. De toute façon, ma vie me convient comme cela, elle est toute tracée à présent. Je suis ce qu’on appelle un gosse de riches, l’argent, le paraître et la manipulation sont mes éléments naturels.
Je nage dans un monde de faux-semblants et j’excelle dans ce domaine. Mon paternel, en plus d’être plein aux as, se trouve être aussi le directeur du campus, ce qui m’accorde quelques avantages non négligeables vis-à-vis des étudiantes qui ont besoin d’un petit coup de pouce, enfin, celles qui à mes yeux le méritent. Cela évidemment, sans compter celles qui ont le feu au cul et qui recherchent un mariage avantageux. C’est une autre histoire, j’appelle cela de la « diplomatie avantageuse ».
Pour ces dernières, mes potes et moi avions mis au point un jeu, celui des perles…
Ainsi, à notre arrivée ici, nous étions devenus les mousquetaires queutards de l’université New Bachelor , jusqu’à ce que trois dulcinées viennent foutre un bordel incroyable dans notre groupe.
L’année dernière, Aramis et d’Artagnan avaient préféré laisser tomber leur rôle pour se ranger. Le premier avec Stéphanie, une petite française venue suivre ses études en Suisse, et le second avec Cathy Dregue, son amour d’enfance. Il y a quelques mois, Portos avait suivi nos deux amis, lui aussi, avait enfin obtenu celle qu’il convoitait depuis un moment. Il a même réussi à lui passer la bague au doigt, l’enfoiré !
Ainsi la belle et fougueuse Bridget qui n’était à la base qu’un plan cul pour Terence, est devenue Madame Sieller. J’avoue qu’à un moment donné, j’aurais bien aimé en faire mon cinq à sept, mais quand j’ai compris qu’elle était plus qu’un fantasme pour Portos, je n’ai pas insisté. Ça m’a un peu emmerdé, j’avoue, mais bon, ces deux-là sont faits l’un pour l’autre. Bref, tout cela pour dire que mes potes sont tombés comme des mouches devant leur moitié en un rien de temps. Contrairement à moi, qui n’y crois absolument pas, ils ont attrapé un putain de virus de merde : l’amour.
Pour ma part, je ne suis pas prêt à me faire avoir par cette belle connerie !
De toute façon, je reste un séducteur dans l’âme, désolé pour les midinettes, les fleurs bleues mais j’aime plaire, c’est une satisfaction personnelle, et plus encore quand mes perles minaudent pour avoir mon attention. Quoi de mieux que plusieurs nanas qui se mettent à genoux afin de céder à chacun de vos désirs ?
Je suis parfaitement intégré dans ce monde de paillettes et elles aussi puisque l’on a les mêmes objectifs au final. Pas de place à l’amour ici, c’est un bonus qui est extrêmement rare, seuls le pouvoir et les jouissances physiques font foi. Mon milieu est luxure dans ce qui est laid, voire décadent, et au risque de déplaire, j’aime cela ainsi. Je ne reste pas insensible aux regards d’une inconnue si elle me plaît, mais je préfère mon organisation avec mes perles, elles sont toujours prêtes à tout pour me satisfaire et elles connaissent les règles du jeu tordu dans lequel nous sommes plongés.
Je suis ce que l’on appelle un dominant, j’aime jouer, j’aime avoir le dessus, j’aime faire soumettre et tirer les ficelles, j’aime être celui qui autorise du plaisir même si en recevoir me plaît tout autant. La séduction n’est pas à proprement parlé mon principal objectif, mais j’avoue sans honte que j’aime nourrir mon ego et lorsque les filles se battent pour moi, je me sens flatté de devenir la convoitise de toutes ces meufs vénales. Ainsi, il est impossible que l’on puisse me refuser quoi que ce soit, si bien que la plupart du temps on me traite de salaud, ce qui soit dit en passant n’est pas complètement faux. Je ne cherche pas forcément à faire une collection de nanas, le simple fait de savoir qu’elles ne me résistent pas me convient parfaitement.
Mon objectif ? Profiter de la vie, de ma notoriété, du fric, et des gonzesses. La vie est trop courte, j’aurais bien tort de ne pas prendre ce que l’on m’offre. Je suis sûr de moi, je me suis fait un nom qui est adulé ici à New Bachelor  : Athos, le mousquetaire queutard.
Ma façon de voir le sexe est mal vu pour la moralité de certains, et ouais on ne naît pas avec un don fabuleux inné d’amant en se matant des films porno. La sexualité s’apprend. Pour moi, il était nécessaire de progresser avec des femmes, et le mieux pour le faire… est d’en essayer beaucoup et surtout de plusieurs genres. Je les remercie d’ailleurs de m’avoir montré les secrets de leurs corps… et vice versa, bien entendu.
Une fois mon éducation sexuelle terminée, je me suis lancé dans la cour des grands. Je peux me déclarer d’ailleurs être un bon amant, les perles en redemandent, c’est bien la preuve que j’ai atteint un très bon niveau. Disons qu’aucune nana ne s’est jamais plainte jusqu’à présent.
Mon père ferme les yeux sur mes petits jeux, tant que cela n’entache pas le nom de l’université, et qu’elle reste dans le classement des meilleures facultés, le reste, il s’en tape complet. De toute façon, il serait malvenu de sa part de me faire la morale. Et puis, vu que les parents des perles sont d’accord, tout roule.
Honnêtement, je n’ai aucune envie de me marier comme le souhaite mes grands-parents maternels. Mais, il faut être lucide, je n’ai pas trop le choix si je veux hériter quand ils passeront l’arme à gauche et vivre une vie sans m’emmerder. Mon vieux est issu d’une famille de la haute depuis plusieurs générations, il a épousé ma mère sans l’aimer. Leur union était plutôt de l’ordre des mariages arrangés entre enfants de riches, comme il se doit. Alors ouais, ça paraît passé d’âge mais il faut savoir que chez nous on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Ces arrangements sont des contrats puant le fric et une union de noms de famille vue comme élitiste. Cela existe depuis la nuit des temps, pourquoi changer les habitudes ?
Ma mère est morte en me donnant naissance. Je n’ai aucun souvenir d’elle, ni même une photo pour me la rappeler. Les seuls clichés que j’aie pu voir dans les albums de famille étaient avec mon père. Du coup, en guise de lien maternel, celle qui a eu le plus fait figure du rôle de mère a été Reine, la maîtresse de mon paternel.
La première fois que je l’ai rencontrée a été chez moi, lors d’une invitation à dîner, je ne devais avoir pas plus de cinq ans. Je l’avais appréciée aussitôt, elle avait été super sympa avec moi.
À l’époque, je pensais qu’elle était une simple amie de mon père, ce n’est que plus tard que j’ai réellement compris leur relation. Il se la payait, c’était le cas de le dire… Reine était une pute de luxe, sa prostituée attitrée en quelque sorte. En grandissant, tout en ayant compris son statut, je n’en avais rien eu à foutre et c’est toujours le cas. Je l’aime bien.
Alors, à l’âge de tirer un coup, j’étais devenu, à mon tour, client de sa maison close. Un avantage non négligeable. C’est d’ailleurs là-bas que j’avais perdu ma virginité avec une de ses filles. Il faut savoir que Reine n’est pas une mère maquerelle comme les autres, elle est avant tout une sauveuse. Ouais, une sacrée bonne femme qui n’a pas une paire de couilles, mais qui porte ses ovaires avec fierté. Sa vie n’a pas été facile, issue d’une famille pauvre, elle avait volé de ses propres ailes à l’âge de dix-neuf ans en trouvant un petit job de serveuse dans un bar. Ne connaissant pas grand-chose à la vie, elle y avait rencontré un homme d’affaires et s’était laissé séduire par ce mec marié et père. Anthony Parcel l’avait alors entretenue. Une aubaine pour Reine qui n’avait jamais connu la richesse, seulement la pauvreté. Il lui offrait le paradis, ni plus ni moins. Mais bon, cette relation peu reluisante lui a offert aussi une part d’ombre en retour… c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée au « château des plaisirs », lieu de débauche où il se déroulait des soirées entre libertins notoires de la haute société. Reine a eu la chance de tomber sur un mec seulement intéressé par le voyeurisme. C’est ainsi qu’elle a connu mon père. Son bienfaiteur prenait son pied en la regardant se faire sauter par mon vieux…
J’ai d’ailleurs eu du mal à croire que mon père, si porté sur les principes, ait pu se donner à ce genre de procédés… je présume que c’est pour cela qu’il ferme les ye

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