Karma, dating et confidences : Quand Cupidon fait de la magie blanche!

Pamela Sauvé

Description

Karma, dating et confidences
Un chick-lit empreint de malaises,
de mystères et de secrets inavouables?!
J'excelle dans l'art d'être gaffeuse?! Des moments embarrassants, j'en ai des tonnes, et des fous rires aussi. Croyez-vous au karma?? Parce que, moi, j'ai l'impression qu'il me suit partout?!
La fin de ma relation avec William, après quatre années en couple, a été un choc. Je l'ai vécue comme un échec retentissant?! Je me suis donc tournée vers les sites de rencontres. Les gens qui croient que ces sites sont extra, c'est que Cupidon a peut-être visé juste pour eux, mais pas pour moi?! Mes rendez-vous ont été plus que désastreux. Qu'à cela ne tienne?! Je n'ai pas dit mon dernier mot…
Les rituels d'attraction que je pratique déjà me servent-ils ­vraiment ou me nuisent-ils?? Plus ou moins découragée, je fais appel aux services d'une voyante aux dons extraordinaires (et un peu inquiétants)…
En toute confidence, je garde espoir quand même…

Sujets

• Romance contemporaine
• Fiction
• Romance
• Romantic Comedy

Informations

• Publié par: BÉLIVEAU ÉDITEUR
• Date de parution: 23 avril 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782897930400
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Conception de la couverture et mise en pages :
Christian Campana — www.christiancampana.com
Illustration de la couverture : Sergey Myakishev — iStockPhoto
Tous droits réservés
© 2019, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 1 er trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-039-4
ISBN Epub : 978-2-89793-040-0

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À Christine Michaud qui m’a tendrement tendu la main au moment où mon âme cherchait sa route .
Ta lumière m’a éclairée !
Je t’aime
xxx
Remerciements
M erci à Nathalie, mon enseignante de première secondaire, pour son écoute, son soutien et son désir de m’aider à garder confiance en moi.
Merci à France, qui avait confiance en moi et en mes capacités à réussir, alors que moi-même je n’y croyais pas. Merci d’avoir pris le temps d’analyser qui j’étais au-delà de l’étudiante, pour te rendre compte de mon besoin de lâcher prise dans les moments de stress.
Merci à mon oncle Daniel pour nos précieux moments ensemble dans les Salons du livre et pour les échanges de nos lectures du moment.
Merci aussi à mes premières lectrices, ma tante Sylvie et ma très chère O’drey, et ce, pour chacune des sept versions de ce livre.
Merci à mes amies, ma meilleure amie Marie-Ève et à ma cousine Anick, de m’avoir soutenue, encouragée et d’avoir compris la nécessité de mes moments de retrait pour écrire.
Merci à Annabelle, ma coach, qui me soutient dans plusieurs sphères de ma vie. Qui respecte mon rythme de faire un pas devant en affrontant mes peurs et en pardonnant mon passé.
Merci aux personnes les plus importantes dans ma vie. Mes parents et mon frère. Merci d’avoir partagé la joie de cette première publication avec moi. Ma mère, qui n’est pas une adepte de lecture, mais qui fera exception pour mon livre afin de partager, le temps d’une lecture, mon univers. Mon père qui devra sortir de sa zone de confort pour lire un récit de femmes, mais qui prendra tout de même le temps de savourer chaque page. Mon frère qui, à sa façon, pour me montrer sa fierté, veut prendre mon livre pour tenir la porte de sa chambre. Je vous aime du plus profond de mon âme.
Sans oublier mes filleuls, Lauriève et Raphaël. Chacun de vos sourires et de vos rires a pour moi une signification indescriptible. Matante vous aime à la folie !
Finalement, un merci incommensurable à vous qui tenez ce livre entre vos mains. Des heures et des heures d’imagination, de morceaux de casse-tête à déplacer, mais aussi des rires et de la fierté.
Bon voyage dans mon monde !
Préface
J’ ai rarement vu aussi passionnée de lecture que Pam.
Je n’aimerais pas être son coloc. Pas qu’elle n’a pas de bonnes habitudes de vie, un chien désagréable ou une mauvaise hygiène. C’est juste que je suis certain que je n’aurais pas d’espace pour déposer mes effets personnels. Il y aurait des livres partout. C’est une boulimique de tout ce qui a une page couverture, un début, un milieu et une fin… en mots. Bref, j’pense que t’as saisi.
Donc, cher lecteur ou lectrice… tu commences à comprendre dans quoi tu t’embarques. Tu vas tomber sous le charme de sa plume avec ce premier livre, tu vas te dire : Merde ! Je l’ai lu trop vite, j’vais faire quoi maintenant ? Pour combler ce vide, tu vas te taper les dernières séries de Netflix, laver ton frigo, classer tes bas et tout au long de ce processus de manque, cette pensée va t’habiter : Mais quand va-t-elle sortir la suite ? PAF ! Dès que tu la verras sur les médias sociaux, tu courras te la procurer. Tu te diras : J’aimerais bien être ami(e) avec elle sur Facebook ! Ce qui arrivera à la seconde où tu la « pokeras ». Tu clavarderas avec elle, vous deviendrez peut-être des « BFF » et tu deviendras un/une disciple de ses péripéties racontées sous différentes formes.
Pour la suite, il y a différentes options : Elle et toi partirez une secte où la religion sera de vous entraîner, de lire et de cuisiner votre hummus maison. Elle gagnera le prix Goncourt de Paris et vous irez vous la « péter solide » sur les Champs-Élysées. Elle deviendra si populaire qu’elle ne pourra plus marcher dans les rues. Elle écrira dorénavant sous un nom d’emprunt, LE TIEN ! ! !
Si t’es prêt(e) à vivre tout ça, tourne la page et plonge !
Richard Turcotte
Chapitre 1

Ce que tu fuis te poursuit
M es yeux ne cessent de passer de la route à mon rétroviseur. Je sens les battements de mon cœur qui augmentent. Je dirais même que je commence à avoir drôlement peur. Il y a cette Audi noire qui me suit depuis que j’ai quitté le stationnement du bureau. La noirceur précoce de l’hiver m’empêche de voir les traits de son visage. Je perçois seulement, lorsque nous nous arrêtons à une lumière, quelque chose de blanc qui semble être au niveau de son front. Mes mains deviennent de plus en plus moites. Je sens les pulsations de mon cœur dans ma gorge. À force de tourner ma tête vers la vitre arrière pour voir si l’inconnu me poursuit toujours, des mèches de mes longs cheveux bruns me tombent sur le visage. J’essaie tant bien que mal de les repousser pour éviter qu’elles me bloquent la vue, mais la moiteur de mes mains semble avoir l’effet contraire et les écrase contre mon visage. Le sentiment de terreur prend de l’ampleur au fond de mon ventre.
Cesse de me suivre. Qu’est-ce que tu me veux ? Je n’ai rien pour toi. Je n’ai même pas 20 $ comptant sur moi . Tu risques d’être déçu .
J’ai obtenu un emploi dans le nouveau cabinet de comptable de mon ami Marc-Étienne. Son bureau est d’ailleurs dans un secteur que je ne connais pas beaucoup. De là mon inquiétude de me faire suivre depuis que j’ai quitté le stationnement. Je me demande si l’étranger m’a aperçue là-bas. Mon ami ne peut quand même bien pas avoir d’ennemis. Du moins… pas encore !
Je décide de prendre un détour par la prochaine rue afin de voir si je suis réellement la cible de cette personne. Je tourne alors aussitôt que possible à ma gauche, sans trop savoir où ça va me mener. Je me sens comme une victime qui est poursuivie dans un film d’horreur. En plus, ces nunuches prennent toujours la mauvaise décision de descendre au sous-sol au moment même où il y a une panne d’électricité. Hé ! allume, chose ! C’est en plein ça, le piège !
Malheureusement, ma tentative échoue. L’inconnu se trouve toujours derrière moi. Fudge ! Il n’est pas question que j’arrête pour lui demander ce qu’il me veut. Je fouille d’une main dans ma sacoche pour trouver mon cellulaire, tout en gardant mes yeux sur la route. C’est dans ce genre de moment que je regrette d’avoir autant de choses que dans une valise, mais dans un simple sac à main. Je touche à tout : baume à lèvres, portefeuille, petit miroir, étui à lunettes, crayon… mais pas ce que je cherche.
– Ah ! le voici ! dis-je en l’empoignant alors que j’ai pratiquement vidé tout le contenu sur le siège passager.
J’essaie d’appeler mon chum William afin qu’il surveille mon arrivée par la fenêtre, mais je tombe sur sa boîte vocale.
Maudit ! À quoi bon avoir un cellulaire si on ne répond pas ?
– Salut, Will… On dirait vraiment que je me fais suivre par quelqu’un depuis que je suis partie du bureau. J’ai même fait plusieurs détours, mais il est encore derrière moi. Peux-tu jeter un coup d’œil ? Ça va me rassurer si tu me regardes. Je t’aime.
Et si c’était la dernière fois que je pouvais lui dire que je l’aime ? Ouf ! je paranoïe !
Je raccroche, un peu frustrée, et je continue mon chemin vers la maison. Sur un coup de tête, je décide d’essayer une dernière chose… diminuer ma vitesse et rouler tellement lentement pour ensuite me déplacer dans la voie de droite et lui laisser la chance de me dépasser. Je ralentis de plus en plus et lui me colle de plus en plus… au cul !
– Chnoute ! dis-je en regrettant immédiatement ma décision. Mauvaise idée ! Ça pourrait le choquer et empirer la situation…
Et s’il commençait à me rentrer dedans comme dans le dernier film d’horreur que j’ai regardé ?
Une multitude de scénarios défilent dans ma tête. Je reprends alors une vitesse normale. La limite permise, quoi ! Mon corps tremble et j’ai chaud. Je ne sais pas comment réagir. Même si j’appelle la police, on me demandera probablement son numéro de plaque d’immatriculation. Pas mal difficile de leur donner l’information alors que la voiture est non pas devant mais derrière moi.
Les dernières minutes qui me séparent de chez moi me paraissent une éternité. J’ai l’impression d’avoir roulé durant des heures. Mon corps est ankylosé, possiblement dû au fait que je suis contractée de partout à cause de l’angoisse. Arrivée devant mon appartement, je me stationne et j’inspire profondément pour me donner la force et le courage de sortir. La voiture suspecte s’est garée de l’autre côté de la rue, à quelques maisons de la mienne. À croire qu’il sait même où j’habite. Rien pour me rassurer. En plus, je ne vois pas Will à la fenêtre. Je ne peux quand même pas passer la soirée dans ma voiture.
Je ne sais pas quoi faire. Ma respiration s’accélère et je tape sur mon volant avec mes doigts. Je dois me calmer, mais je n’y arrive pas. Plus je réfléchis et plus j’ai la trouille. Tout en jetant des regards dans mon rétroviseur pour constater à chaque f