Katrina a sauvé mon coeur
190 pages
Français

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Description

Conseillère en gestion patrimoniale, Katrina aspire à une vie plus simple et plus sincère. Les hommes, elle en a « fait le tour ». Alors, elle se tourne vers les animaux et rejoint la SPA. Au cours de son stage de formation, elle rencontre Jenny, une passionnée de la cause animale, tout comme elle. Quand on annonce qu’un ouragan se fraie un chemin au travers de l’océan Atlantique et prend La Nouvelle-Orléans pour cible, les deux jeunes femmes décident de tout quitter pour rejoindre les bénévoles qui vont tenter de sauver des milliers d’animaux prisonniers des eaux.


À la suite d’une rupture, Paul ne sait plus quoi faire de sa vie et tourne en rond. C’est presque un soulagement quand la Garde nationale l’appelle à la rescousse pour sécuriser La Nouvelle-Orléans qui se trouve sous les eaux. Paul et son ami Don, lui aussi réserviste, sont affectés à la protection du tandem bénévole, Katrina et Jenny.


En ce mois de septembre 2005, chaque minute compte pour sauver chiens, chats, canaris, perroquets et... alligators ! Et il fait chaud, très chaud !


Est-ce que l’amour pourra naître sur le terreau fertile de l’adversité, au milieu des ruines ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782382280591
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Katrina a sauvé mon cœur
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
© 2021 Camille Sinclair
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Agathe P.
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-059-1
Première édition : avril 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 31
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas.
Lamartine
 
 
Katrina
a sauvé
mon cœur
 
 

 
 
 
Camille Sinclair
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
30 août 2005
Incroyable ! Impensable ! Inouï ! Scotché à son poste de télévision, Paul Johnson, trente ans, n’en revenait pas. Depuis des heures, les images de l’ouragan Katrina se succédaient sur l’écran, révélant au monde entier une ville, La Nouvelle-Orléans, submergée par des eaux boueuses. En partie construite sous le niveau de la mer, la ville avait presque disparu sous les eaux lorsqu’une digue avait lâché. Seulement 20 % de la ville était restée au sec. Les images de la destruction presque totale de la ville alternaient avec celles de l’ouragan vu d’un satellite météorologique. Katrina s’étalait dans toute sa magnificence sur sept cents kilomètres de diamètre avec un œil de quarante kilomètres. Le blanc cotonneux de l’ouragan enflait inexorablement, tournant sur lui-même au-dessus du golfe du Mexique en traînant ses bras lourds de pluie derrière lui. Un ouragan de catégorie 5 1 , rien que ça !
Puis les images montraient des maisons détruites, comme des fétus de paille, par pâtés de maisons entiers. Partout, des piles de gravats. Dans certains endroits, c’était une forêt de toits qui perçait la surface de l’eau. Paul pensa : bon sang, c’est pire que la bataille de Falloujah 2  ! Je ne croyais pas que c’était possible !
À perte de vue, de l’eau et des monceaux de détritus et puis, ces images inoubliables du Superdome, le stade géant de la ville dans lequel s’étaient réfugiés les plus démunis, en grande partie ceux qui n’avaient pas de véhicule pour fuir Katrina et qui maintenant avaient tout perdu. Ils étaient des dizaines de milliers, prisonniers de l’inondation, à survivre dans des conditions sanitaires épouvantables, en attente d’une évacuation hypothétique.
De nouveau, les images revenaient sur les bourrasques qui avaient cassé tant d’arbres centenaires, des chênes verts généreux qui, il n’y a pas si longtemps s’alignaient majestueusement le long des rues et en particulier, la prestigieuse avenue St. Charles. Au-dessus des palmiers, les feuilles, tels des foulards au vent, se tordaient sous les bourrasques. Des toits entiers s’envolaient comme des châteaux de cartes. Maintenant, c’étaient des voitures qui flottaient au fil de l’eau, des gens qui essayaient de se réfugier sur le toit d’un véhicule utilitaire sport. Et puis, des gens debout sur le toit de leur maison, à agiter des pancartes à l’attention des hélicoptères de sauvetage équipés de nacelles pour hélitreuiller les gens et les ramener sur la terre ferme.
Ce n’est donc pas moi le plus malheureux , se répétait pour la énième fois Paul, avec un brin d’autodérision, assis sur son canapé à Seattle.
De fait – il n’aurait jamais osé appeler ces dramatiques évènements « une diversion », mais l’ouragan arrivait à un moment où Paul se trouvait dans une impasse. Sa compagne, après trois ans de vie commune, venait de lui signifier qu’elle avait des choses plus intéressantes à faire dans la vie et qu’elle le quittait. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’il apprenne qu’elle partait avec celui qu’il avait cru son meilleur ami. C’est tellement banal , s’était-il dit amèrement, que c’en est presque ridicule. Au chagrin se mêlait l’humiliation.
Cette trahison remettait tout en cause. Avec le départ de Sylvia, il avait commencé une sorte d’introspection qui n’était guère plaisante. Il était représentant pour une marque de produits pharmaceutiques, et il gagnait bien sa vie, mais il en éprouvait du regret, pour ne pas dire carrément de la honte. Les millions de dollars valsaient pour les actionnaires qui se fichaient bien des patients, qui n’étaient après tout, que des vaches à lait, ni plus ni moins. Il en avait sa claque. Il ne voulait plus être un maillon de cette chaîne de l’exploitation humaine. Oui, mais quoi faire ? Il y avait un loyer à payer, une voiture à rembourser, l’assurance, les impôts et toute une litanie d’autres frais qui constituaient un gros boulet.
Son cerveau marchait au ralenti comme s’il avait été enveloppé d’une sorte de brouillard. Il ressassait les critiques de Sylvia :  Tu sais ce que tu es ? Un pantouflard ! C’est ça, un gros pantouflard . Il la trouvait très injuste. De fait, il était mince et musclé, ce n’était pas pour rien qu’il payait une adhésion cossue au club de gym du quartier. Alors pantouflard, peut-être, mais pas gros ! L’anxiété qu’il ressentait se transformait parfois en crise d’angoisse. Je me tape une petite crise existentielle , se disait-il. Sa mère lui avait conseillé de voir un médecin, pourquoi pas un psychologue. Quand il avait crié ses grands Dieux, elle lui avait suggéré de « rencontrer quelqu’un ».
Au grand jamais ! Il ne ferait plus jamais confiance aux femmes. Elles ne le méritaient pas. Toutes les mêmes. Elles vous faisaient croire que c’était pour la vie et pchitttt ! Elles s’envolaient.
En fait, il avait honte de se l’avouer, mais c’était sa deuxième mésaventure. Avant Sylvia, Julie l’avait plaqué, après un an de vie commune. De fait, Sylvia et Julie avaient pas mal de choses en commun. Elles aimai

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