L’Archange
176 pages
Français

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Description

Central Park. Une amie de Karen Newman est trouvée morte asphyxiée dans un sentier près d’un club élégant de Manhattan. Quarante-huit heures plus tard à Laval, en banlieue de Montréal, une autre jeune femme est également retrouvée morte asphyxiée dans son logement. Deux meurtres en autant de jours, et qui portentla même signature. Après une absence de 10 ans, « l’Archange », un tueur en sériesans scrupules qui croit être un envoyé de Dieu, est de retour. Après les avoir violéeset asphyxiées, il laisse sur ses victimes une carte de visite assez spéciale : une paired’ailes rouges sur les seins et un coeur au centre de la poitrine, le tout tracé à l’aided’un scalpel pour exposer à tous ses talents artistiques. Il dépose également sur lescadavres un médaillon en forme de coeur comme souvenir, pour être bien certain quepersonne ne l’oublie. Dans cette nouvelle enquête, la profileuse du FBI Karen Newman et son partenaire, Frank DaSylva, doivent débusquer ce psychopathe et découvrir sa motivation profonde, son programme, et surtout la raison pour laquelle il s’acharne sur les anciennes camarades d’université de Karen. Plus que jamais, Karen doit se servir de son sixième sens pour trouver des réponses à toutes ces questions avant qu’il ne fasse une nouvelle victime. Cependant, elle ignore que le meurtrier l’a déjà mise au programme et qu’elle serason tout dernier chef-d’oeuvre…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2014
Nombre de lectures 9
EAN13 9782897336547
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Archange est une œuvre de pure fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou utilisés fictivement. Toute ressemblance avec des personnes réelles ou ayant déjà existé, des événements ou des lieux n’est que pure coïncidence. Par ailleurs, les faits mentionnés dans la préface et au cours du récit sont basés sur une recherche exhaustive et sont aussi près de la réalité que possible.

Copyright © 2014 Jacques Goyette
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-652-3
ISBN PDF numérique 978-2-89733-653-0
ISBN ePub 978-2-89733-654-7
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
« À Lisette qui, par sa patience, ses conseils judicieux et sa confiance indéfectible m’a donné le courage d’aller jusqu’au bout de mes idées, et à Francis qui, par son exemple de ténacité, ses convictions et ses encouragements constants à continuer m’a aidé à atteindre mon but. »
« Loin dans l’ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m’étonner et craindre, à rêver des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe. »
— Edgar Allan Poe, Le corbeau
Prologue
Manhattan, New York
L e TG, l’une des boîtes de nuit les plus branchées de New York et la préférée d’Elaine Colgan depuis toujours, est indéniablement, selon elle, celle dont l’ambiance est la plus huppée en ville. Beaucoup de célébrités le fréquentent quand ils sont en tournage dans le coin, surtout au cours des fins de semaine.
Ce samedi soir, le TG est aussi bondé que d’habitude et grouille d’une faune chic et branchée, des clients pour la plupart âgés de 25 à 45 ans. Sous les yeux d’une foule d’admirateurs masculins, Elaine se fraie un chemin vers le bar où se démène Jeff Weaver, le barman et un de ses meilleurs amis. Elle le connaît depuis le premier jour où elle a mis les pieds au TG. Elle lui sourit. L’amitié entre hommes et femmes , pense Elaine avec un léger soupir, ça peut être très compliqué . Et avec elle, ça ne durait jamais bien longtemps. Mais avec Jeff, c’était différent. Peut-être parce qu’il est gai ? songe Elaine en s’assoyant sur le seul tabouret libre. Et beau garçon en plus, ce qui est loin de nuire à une relation « amicale » !
Dès qu’il l’aperçoit, Jeff lui rend son sourire et s’approche pour prendre sa commande.
— La même chose que d’habitude Elaine ? Un daiquiri sur glace ?
— Tu me connais, Jeff. Je n’aime pas changer mes vieilles habitudes.
— Oh que oui, je te connais, ma belle. Mais ça te ferait un grand bien d’essayer autre chose pour une fois. Que dirais-tu d’un Pink Lady pour faire changement ?
— Non merci. De toute façon, j’attends quelqu’un ; tu pourras exercer tes talents sur elle si tu veux.
— J’attends ce moment avec impatience ! s’exclame Jeff en lui glissant un clin d’œil avant de se retourner pour préparer son daiquiri.
Elaine passe une main dans sa longue chevelure blonde comme les blés et pivote sur le tabouret pour observer les nombreux clients du TG, pour la plupart des habitués, qui se trémoussent sur la courte piste de danse. Elle aime bien l’ambiance de l’endroit. Tous ces gens qui boivent, courtisent, dansent, s’amusent, tout en cherchant quelqu’un à aimer, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Elle se ravise. En tout cas, ils ne le font pas pour l’argent, ça, c’est sûr. Même si elle est originaire d’une famille de la classe moyenne (sa mère est institutrice et a en grande partie fait son éducation alors que son père, un camionneur qui n’a pas vraiment l’esprit de famille, s’absentait pour son travail la plupart du temps), Elaine est assez fière de s’être sortie de son milieu modeste pour devenir une femme de carrière qui côtoie les gens riches et célèbres de l’élite de New York.
Elaine, les yeux toujours fixés sur la piste de danse, ne voit pas la main rapide et furtive verser dans son daiquiri quelques gouttes d’un liquide incolore.
— Bonjour, belle demoiselle. Je peux vous offrir à boire ? lui demande un grand blond à sa droite avec un sourire étincelant.
— J’ai déjà ce qu’il me faut, répond poliment Elaine sans regarder l’individu dans les yeux tout en avalant une gorgée de son verre à moitié plein.
— Vous êtes sûre de ne pas vouloir autre chose que cette boisson infecte ? Je pourrais commander une bouteille de Veuve Clicquot… Qu’en dites-vous ?
Elaine se tourne et regarde l’homme élégamment vêtu d’un costume Armani bleu nuit sur mesure, d’une chemise de soie blanche immaculée et fraîchement pressée, et qui arbore dans son col évasé à la Travolta, un pendentif en forme de cœur au bout d’une chaînette en or. Toutefois, ce sont ses yeux gris-bleu qui constituent son meilleur atout. Très séduisant ! pense Elaine en l’observant du coin de l’œil.
— Certainement pas ! jette-t-elle en haussant le ton pour couvrir le son de la musique. Je ne porte pas bien le champagne ; ça m’étourdit.
Elle lui sourit.
— Si votre intention était de me saouler, eh bien c’est raté.
Le sourire de l’inconnu fait place à une expression embarrassée.
— Loin de moi cette idée ! se défend le blondinet sur un ton offensé.
— Bien sûr, dit Elaine avec un sourire. Vous n’êtes là que pour faire la conversation aux jolies dames seules, n’est-ce pas ?
Elaine finit son verre et se lève. Elle se met à rire en voyant son air débité et lui fait un clin d’œil avant de gagner les toilettes pour dames.
L’homme la suit du regard et attend qu’elle disparaisse de sa vue pour se lever à son tour. Il commence à rire en se dirigeant vers les toilettes. Une fois à l’intérieur, il vérifie son reflet dans le miroir. Sa perruque blonde lui va à merveille. Ses lentilles de contact donnent à ses yeux une teinte gris-bleu intrigante. Parfait ! Ça ne devrait plus être bien long maintenant. La drogue va bientôt agir et ensuite… Il arrive toujours à ses fins.
Elaine se refait une beauté en se demandant pourquoi elle a l’impression d’avoir déjà vu cet inconnu quelque part. Il a quelque chose de familier, mais elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Elle jette un coup d’œil à sa montre. Mais où peut bien être passée Claire ? Sa meilleure amie lui a pourtant donné rendez-vous au TG pour 22 h 30. Il est presque minuit et elle n’est toujours pas là. Elaine en vient à la conclusion que Claire lui a fait faux bond. Et ce n’est pas la première fois ! pense-t-elle avec un brin de contrariété. La pauvre Claire est à nouveau en train de sombrer dans l’alcoolisme, et Elaine n’y peut rien. Ça doit encore être à cause de ce salaud d’Allan ! se dit-elle en serrant le poing.
Elle refait son rouge à lèvres lorsqu’elle commence à se sentir é

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