L éveil du tanneur
694 pages
Français

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L'éveil du tanneur , livre ebook

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Description


Lorsque Morgan quitte Köln, où il a passé tout l’hiver incarcéré avec les truands de la Ville, pour retourner chez lui et retrouver sa tannerie, il ne s’attendait pas à retrouver Heissekelle ravagé par les troupes de Markus.



Pire, lorsqu’il tente de retrouver les siens, qui ont fui, il tombera sur une patrouille ennemie...



L’histoire s’emballe autour de loups italiens qui nous sembleront familiers, de chiens, de troupes ennemies que le garçon doit côtoyer, de prisonniers à libérer, et du Prince-évêque Markus.



Le sort du village, ce n’est pas seulement celui de quelques hommes et de femmes qui vivent à l’écart en raison de ce qu’ils sont. De ce sort découle aussi l’avenir de tout un pays, et peut-être même celui de tout le Saint-Empire romain.



Tout cela est posé sur les épaules d’un simple Tanneur, de ses amis à quatre pattes, et de ses frères de route bien connus : Arn, Karl, Andreas et Pietro, et leurs compagnons.



Que cachaient les intrigues ? Et s’il y avait plus qu’un simple complot ?






George J. Ghislain nous entraîne dans les méandres tumultueux d’un univers beaucoup plus large qu’il n’y semblait, il relie les événements entre eux, et nous offre un grand final à la mesure de la saga.



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9782384401536
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
L’éveil du tanneur
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 George J. Ghislain
Relecture et correction par Anthony Meugnier
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-153-6
Première édition : juin 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
PROLOGUE
LA FIN DE LA PEUR
LE HURLEMENT DES MORTS
TONNERRE SUR LA FORÊT
LES CENDRES DE L’ESPOIR
LA LUEUR VERTE
LA LOUVE NOIRE ET LE LOUVART
LA MEUTE ROUSSE
RENDEZ-VOUS NOCTURNES
LE TRAÎTRE
LA TRAQUE
LE PIÈGE
L’APPEL DES LOUPS
LA CATHÉDRALE
LES SOLDATS DE L’ENFER
LE SANG DES LÂCHES
LA RENAISSANCE DU TANNEUR
QUAND TOMBE LA NUIT
TÊTE À TÊTE
PLUIE D’AMBRE
LES BOIS AMOUREUX
LA MEUTE BIGARRÉE
LAMENTATIONS SYLVESTRES
LE FLEUVE AUX DEUX VILLES
LA SALLE DU POUVOIR
LES MURS INDISCRETS
QUAND LA GARDE GRONDE
LE TEMPS DES LOUPS
L’ORDRE DES LOUPS
VANITÉ
LES ENFANTS DU CHEVALIER
LE SOUFFLE CHAUD DE FIN D’ÉTÉ
LE RETOUR DE LA PESTE
L’AUBE DE SANG
LA RECONVERSION DU TANNEUR
LA CHUTE DU CHAROGNARD
CAMPAGNE DE GUERRE
L’AFFRÈREMENT DES LOUPS
ÉPILOGUE : LES CHÂTELAINS D’HEISSEKELLE
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
« Il n’y a qu’une façon d’échouer,
C’est d’abandonner avant d’avoir réussi ».
Georges Clémenceau
 
 
« Tant que le loup n’aura pas sa lune,
Il continuera de hurler aux étoiles ».
Anonyme
 
 
 
À toutes les personnes qui ont modifié mon destin,
Et l’ont rendu meilleur encore.
En particulier à ma Moumouche, à mes enfants,
Et à mon petit Palou.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Lorsque j’ai entamé cette saga, ma Maison d’Édition a accepté de me faire confiance avec ce projet un peu fou. Je les en remercie du fond du cœur.
Je remercie également celles et ceux, qui, de près ou de loin, ont permis à cette saga de prendre cette ampleur.
Merci plus particulièrement à mes correcteurs, mon illustratrice.
Merci également aux lectrices et aux lecteurs, et j’espère vous retrouver lors de prochaines aventures.
 
 
L’éveil du tanneur
Les loups de Walburg #5

George J. Ghislain
 

 
PROLOGUE
 
 
 
 
La nuit était avancée lorsque Morgan prit le chemin du retour, mais cette fois, il n’avait plus la possibilité de s’attarder.
Une bien mauvaise idée, qu’il avait eue de revenir dans sa ville natale malgré les avertissements reçus la dernière fois. Mais il y en avait toujours, et d’ordinaire, cela se passait bien.
Deux fois par an, il s’absentait d’Heissekelle et laissait aux deux autres Tanneurs, Gustaf et Lorenz, la responsabilité de la tannerie et sa lourde charge de travail. Fin printemps, quand les peaux de l’hiver que les Trappeurs avaient ramenées étaient toutes traitées, et fin de l’automne, avant les embarras de l’hiver.
Trois semaines d’absence, chaque fois. Une pour rejoindre Köln, une et demi pour revenir, chargé comme un baudet de pigments et surtout d’alun italien. Et une demi-semaine sur place, pour conduire les affaires.
Et voir ses enfants. C’était la raison pour laquelle c’était lui qui se chargeait de cette tâche.
Maria et Otric grandissaient si vite ! Cinq et six ans, déjà. Berthe les éduquait bien, il était fier d’elle, malgré tout ce qui s’était passé.
Il s’était marié trop jeune, comme tous les adolescents de la ville. Ça aurait pu être pire, comme Guillaume qui s’était marié à treize ans avec Isabel.
Au moins, à quinze ans tous les deux, Berthe et lui avaient fait un beau couple. Un couple maudit d’avance, mais beau quand même. Berthe était une brave fille. Ma foi, pas très jolie, mais cela ne comptait pas, parce qu’il pensait l’avoir vraiment aimée.
Les trois premières années, ils avaient eu Otric, puis Maria.
Et puis, Jerome était entré dans sa vie. Ou plutôt, il était revenu dans sa vie.
Un amour de jeunesse. Quand il ignorait encore la signification de l’Amour. Des jeux entre gamins, qui apprennent leur corps, leurs nouvelles sensations, leur puberté. Trois ou quatre poils dans les braies et l’on clamait être un homme ! Et il fallait bien apprendre à jouer avec ce petit appendice en pleine transformation, qui donnait des rêves excitants et difficiles à bien comprendre malgré les explications gouailleuses des aînés. Jerome avait deux ans de plus que lui, environ. Et quand Morgan avait tenté de s’astiquer pour la première fois, toujours sur la base des récits des « plus grands », c’était lui qui lui avait montré comment faire. Le beau Jerome, encore un enfant, quand il y repensait, mais à ces yeux, c’était déjà un homme. Le jeu avait changé, au fil des séances. Et Morgan avait pris peur. Peur parce qu’il ressentait autre chose que le « jeu », justement. Il y avait un sentiment impur qui se développait et s’il ne le comprenait pas vraiment, il savait tout de même que cela était interdit, par l’Église et par les hommes.
La page de l’enfance, de l’expérimentation, était tournée. Morgan se souvenait qu’à cette époque, on le pressait de toutes parts vers Judith, Hilde, ou Berthe. C’était ce qu’il fallait faire.
Pas ce qu’il voulait faire.
Berthe n’aurait été un premier choix pour personne. Mais, contraint par obligations, et parce que c’était ce qu’il fallait faire, comme il le croyait à l’époque, c’est sur elle que son choix s’était porté. Parce qu’elle était la plus gentille, et qu’il éprouvait de l’empathie pour cette fille dont personne ne voulait. De l’empathie qui s’était transformée en amour véritable au fil du temps, même s’il n’était pas spontané. Quand il y repensait, il se sentait moche, malhonnête, alors que sur le coup, il avait été tout à fait sincère.
Il était loin de penser que Jerome reviendrait. Mais surtout, qu’il comprendrait que quand on est un argr, ce n’est pas un passage, une phase de la croissance. On l’est pour la vie. Il y a une différence entre « expérimenter », comme ils le faisaient à peu près tous, et « désirer », ce qui avait été son cas. Et cela ne change pas avec le temps, même quand on a trouvé l’amour d’une femme.
Et entretemps, il avait eu ses deux enfants, perdu un troisième proche du terme, mais heureusement, Berthe avait survécu.
 
 
Morgan passa les portes de la ville sous les regards haineux des gardes. Une chance que Berthe soit venue l’accueillir à la sortie de la prison, avec la petite charrette à bras et le précieux trésor des Tanneurs.
La lune était son seul guide sur la petite route défoncée de la Porte de Frankfurt. Sur les côtés, des Marchands attendaient l’ouverture officielle des portes avec leur charroi pour se précipiter aux meilleurs emplacements sur la place du Marché. Ceux qui ne dormaient pas le dévisageaient, se demandant qui pouvait bien avoir le « privilège » de sortir de la ville sans payer le droit de sortie. Un bannissement était toujours gratuit. A fortiori, les bannissements à vie. Mais ça, il ne le leur dirait pas sinon, il serait harcelé, pillé, tabassé. Car seuls les criminels sont bannis. Et même après avoir purgé leurs peines, les criminels restaient la cible de toutes les railleries, dans les meilleurs cas. Un crime, même payé chèrement, n’est jamais pardonné.
Ici, il n’avait sans doute rien à craindre, car avec son chargement, il ne ressemblait pas à un criminel, juste à un privilégié.
Sans donner l’impression de se hâter, il fila, droit devant. Il dormirait à une ou deux lieues d’ici avant de reprendre la route au matin.
Heureusement, c’était le début de l’été, il n’aurait pas froid, car s’il avait bien récupéré son alun et ses pigments, il n’avait plus sa toile huilée ni sa couverture. Ni même sa bourse. Juste sa marchandise. Il grappillerait ce qu’il pouvait en cours de route, en échange de services. Au lieu de rentrer d’une traite, il prendrait sans doute deux ou trois jours de plus.
 
 
Berthe l’avait accueilli, à l’automne, comme chaque fois. Avec sa gentillesse, mais avec distance. Les blessures qu’elle portait dans son cœur ne se refermeraient jamais, il le savait. Cette honte, ce sentiment de l’avoir trahie ne le quittait pas. Et pourtant, il n’avait pas cherché Jerome. Ni même un garçon. Ses rêves étaient parfois pollués de fantasmes honteux, mais il s’en contentait. Il avait une belle vie. Non, pas belle, mais correcte. Les Tanneurs sont un peu les pestiférés de la vi

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