L'évidence du coeur

Ethan Weber

Description

Louis, un jeune garçon à la beauté pure et inconsciente, va croiser la route de Nathan, un homme au charme et au sex-appeal qui s’approchent du fantasme. Un message sur une application de rencontre va amener ces deux êtres, que tant d’années séparent, à expérimenter ce qu’ils n’auraient jamais pu anticiper : le coup de foudre, l’Amour intense.

Une histoire qui perdure à ce jour et qui ne se justifie que par la force d’un sentiment qui dépasse, qui ne s’explique pas, qui se vit.

Ce roman est un tendre reflet de la vie personnelle de l'auteur. Les noms tout comme les lieux ont été modifiés par pudeur et avant tout afin de préserver leur vie à tous les deux.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782384402038
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
L’évidence du cœur
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Ethan Weber
Relecture et correction par Valérie Million
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-203-8
Première édition : juillet 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Poser sur une feuille blanche la naissance d’une histoire, mon histoire, n’a pas été chose aisée. J’ai longtemps hésité, puis le soutien indéfectible de l’homme de ma vie m’a donné l’impulsion suffisante pour faire, ensemble, cette belle expérience.
Mes remerciements lui vont directement.
Puis je pense à celles et ceux qui nous soutiennent depuis toutes ces années. Leur amitié, leur présence ont une valeur inestimable.
L’aventure devrait se poursuivre !
E. W.
 

 

 

 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Je ne suis pas particulièrement fan des séances de cinéma juste après le travail, mais lorsque l’on est responsable du service d’accueil d’un complexe multisalles, la tentation est parfois trop forte.
Aujourd’hui, l’occasion s’est présentée.
Terminer tôt, ne pas avoir de projets de tout l’après-midi, je me suis laissé tenter par un film d’action.
Pour l’action j’ai été gâté. Des voitures qui explosent, des courses poursuites toutes les trois scènes, des dialogues dignes d’un vrai navet, auxquels il ne servait à rien de prêter attention, et des muscles. Ça, pour y en avoir, il y en avait ! Des mecs baraqués, à l’étroit dans des tee-shirts deux tailles trop justes, des biceps gonflés aux hormones, des pectoraux qui ne demandaient qu’une chose, être libérés de ce morceau de tissu inutile.
Autant dire que j’ai été servi par une grosse dose de testostérone, mais pas de quoi me faire baver non plus.
Je suis plutôt du genre à être refroidi par ce genre d’excès de muscles. Bien foutu le mec, oui évidemment, mais des muscles trop gonflés, non merci. Rien de pire pour casser toutes mes envies.
Je suis donc sorti du cinéma sur le coup des dix-sept heures. Dégoûté d’avoir perdu mon temps devant un film pareil.
Un jeudi soir, qui va vouloir me tenir compagnie ?
Le weekend est proche et je sais que la population étudiante de la ville va entamer un nouveau cycle de sorties en tout genre. De la boisson à gogo, des apéros qui s’éternisent et se transforment en petites beuveries et du cul !
Rien de mieux pour terminer ces soirées d’excès.
Des moments comme je les aime. Parfois.
Car j’apprécie aussi les soirées, peinard chez moi, un ou deux potes pour me tenir compagnie, quelques bières ou autres boissons plus fortes, de la junkfood. Et en tenue légère, cela va de soi.
Ils ont fait les étonnés la première fois, puis maintenant aucun d’eux ne s’en formalise.
Au contraire, ils en sont presque devenus adeptes.
Une fois passée la porte de mon appartement, je quitte dans la minute les fringues que j’ai portées, et je ne garde que mon slip ou mon boxer, au pire, mais le plus souvent c’est complètement à poils que je me promène dans mes murs.
La sensation est euphorisante.
La queue à l’air, le corps libéré de tout textile qui ne sert qu’à cacher ce que les autres n’ont pas le droit de voir dans notre société urbaine.
D’ailleurs, à ce sujet, vivement les vacances.
Seul lieu où il m’est possible de déambuler dans la plus simple des tenues. Des maisons d’hôtes gays, ou des campings naturistes, voilà où je me sens le mieux. Dès que l’occasion se présente, je remplis mon sac de voyage, et je me barre dans ce genre d’endroit.
Le bonheur parfait.
J’ai mes habitudes à quelques adresses, en fonction de mon humeur et des envies du moment.
Avant de rentrer chez moi, je dois absolument passer à l’épicerie du coin et acheter deux trois conneries pour une soirée de célibataire sur mon canapé.
Pas envie de faire la cuisine, ça sera livraison de pizza et grignotage. Quelques bières histoire de bien s’hydrater et ça fera l’affaire.
Il est vrai que niveau hygiène de vie, je ne suis pas vraiment un modèle à suivre. J’ai la chance d’avoir un patrimoine génétique en ma faveur. Je peux plus ou moins manger ce que je veux, je ne prends pas trop de poids. Arrivé à trente-et-un ans je n’ai vraiment pas à me plaindre. Un léger petit ventre, mais qui disparaît en l’espace d’une semaine de diète et de trois ou quatre footings.
Les mains chargées de saletés sucrées et salées, j’ouvre tant bien que mal la porte de mon appartement, situé au dernier étage d’une résidence récente. Une terrasse modeste, mais fort appréciable, entoure l’espace salon. Le seul vis-à-vis est un grand logement en duplex, et c’est bien le cadet de mes soucis. Si la vue ne leur plaît pas, ils peuvent toujours regarder ailleurs.
J’ai arrêté de m’interdire de vivre.
Je suis chez moi, j’y vis comme bon me semble, dans la tenue qui me correspond le plus, et j’emmerde le monde.
Les bières mises au frais, les bouteilles de vodka et de gin pareillement, je remplis rapidement les placards des achats effectués et m’empresse d’aller à la salle de bain prendre une douche bien chaude, même si le mois de mai est particulièrement généreux niveau chaleur cette année.
Je déboutonne ma chemise énergiquement, dévoilant mon torse que je ne tonds plus depuis bientôt cinq ans. Je ne suis pas outrageusement poilu, mais je dirais harmonieusement viril. Mes pectoraux dessinés sans être trop marqués sont recouverts d’un poil brun de manière uniforme, tout comme mon ventre légèrement rebondi. Je n’ai pas de surpoids indésirable, juste une absence d’abdos qui se veulent encore timides.
Je laisse tomber ma chemise et fais glisser mon pantalon. Je fais face à mon propre reflet dans la glace tout en pied de ma salle de bain, vêtu à présent d’un simple slip bleu marine en coton souple, au travers duquel on devine nettement la courbure de mon sexe. Je ne suis pas véritablement narcissique, mais j’apprécie ce qui se présente à moi.
Mon corps plaît, il me plaît !
J’aime à me passer les mains sur cette peau délicatement mate, caresser ces poils doux et d’une longueur raisonnable.
Au contact de mes mains baladeuses et expertes, mon excitation grandit, ma queue commence à affirmer de plus en plus sa présence dans ce slip maintenant devenu trop étroit. Je le retire sans quitter des yeux le miroir qui m’exhibe sans pudeur.
J’ai soif de volupté, je brûle de cette impatience qui me fait de plus en plus désirer un contact charnel.
Je n’ai pas baisé depuis plusieurs jours, et l’approche de l’été décuple grandement le besoin de jouir, l’envie de corps masculins, offrir ma virilité à des mecs qui me ressemblent ou pas.
Mes goûts en la matière sont on ne peut plus éclectiques.
Mais un seul impératif.
Jamais plus de vingt-cinq ans.
Je les aime plus jeunes. Je ne me l’explique pas vraiment. Les goûts ne se discutent tout simplement pas.
L’excitation est forte, mais je vais contrôler mon ardeur. La douche d’abord. Les caresses ne sont que l’introduction à une soirée et à un weekend que j’espère débridés et qui récompenseront par la même occasion mon abstinence de ces jours passés.
Je n’ai pas pour habitude de laisser autant de jours sans répondre à ce besoin presque animal.
Il m’arrive rarement de fréquenter les saunas ou autres bars à cul comme on les appelle, mais je garde toujours cette option dans un coin de ma tête pour les jours où l’envie est trop forte.
Aujourd’hui, je n’ai aucune volonté de ressortir de chez moi. Donc à part l’application à laquelle je suis inscrit, ou ma main gauche, les options seront limitées. Qu’importe…
Le ballon d’eau chaude proche de l’agonie, je sors de la cabine de douche, la peau rougie et quelque peu fripée d’être restée trop longtemps sous les assauts du jet d’eau presque brûlante.
Une vapeur, semblable à celle rencontrée dans les différents hammams que j’ai pu fréquenter, enveloppe la salle de bain et m’empêche pendant un long moment d’effectuer les soins suivants, tant les miroirs sont recouverts d’une buée épaisse. Non pas que j’aie nécessairement besoin de soins précis, mais je reste quelque peu tatillon concernant des détails qui pourraient ne pas me plaire. Un po