L’ingénue se rebelle
180 pages
Français

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L’ingénue se rebelle , livre ebook

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Description

Dans ce second tome de la délicieuse série de Maya Rodale mettant en scène trois ingénues condamnées à faire tapisserie, la jeune fille la moins susceptible de Londres de provoquer un scandale décoiffe la bonne société… S’être conduite en bonne fille n’a guère servi la jeune Olivia Archer. Tout ce qu’elle a récolté au bout de quatre années à attendre le mari idéal, c’est le sobriquet de Petite Bégueule. Ses perspectives d’avenir sont si désespérantes que ses parents décident de la fiancer contre son gré à un inconnu dont la réputation laisse grandement à désirer. Mais comme Phinneas Cole — surnommé le Baron Fou — tient à épouser une femme docile, Olivia entreprend de le décourager en enfreignant toutes les règles auxquelles se plient d’ordinaire les dames. Lors d’un bal, Phinn avait été séduit par le calme et le raffinement d’Olivia… qualités qui semblent toutefois s’être envolées depuis qu’ils sont officiellement fiancés. La nouvelle Olivia flirte avec tout le monde, est provocante et néanmoins terriblement attirante. Ce n’est pas du tout la femme dont il rêvait, mais c’est la seule dont il rêve désormais. Il est résolu à la conquérir. Elle est résolue à lui résister. Mais Olivia découvrira qu’il n’y a rien de plus excitant qu’un fiancé maboul, intense et dangereusement séduisant…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2015
Nombre de lectures 441
EAN13 9782897525262
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lorsque Phinneas Cole — connu officiellement s ous le nom de « Baron Radcliffe » et communé ment sous celui de « Baron fou », et préférant pour sa part être appelé « Phinn » — posa pour la première fois les yeux sur Lady Olivia Archer lors d’un bal, il saisit le sens du mot « magnétisme » comme jamais auparavant.
Étant donné qu’il était en quelque sorte un expert en la matière, c’était remarquable.
Il savait quels étaient les principes et les forces à l’œuvre, mais il n’avait jamais compris viscéralement ce pouvoir invisible jusqu’à ce qu’il n’arrive plus à détourner son attention d’Olivia. Il n’avait jamais ressenti cela.
Dès qu’il la vit, s’arracher à sa contemplation tomba dans la catégorie des impossibilités physiques.
Elle était debout, seule, sur le balcon ceinturant la salle de bal, comme si elle s’était sentie solitaire dans la foule. C’était là un sentiment qu’il ne connaissait que trop bien et qu’il ne s’attendait pas à partager avec une femme. Pendant un moment, Phinn resta là, indifférent à la cohue, à la regarder, à l’observer. Elle avait de beaux cheveux blonds et le teint clair. Chacun de ses mouvements — depuis la légère inclinaison de sa tête jusqu’à sa façon de caresser la balustrade de ses doigts — était posé et gracieux.
Il comprit aussitôt qu’elle avait tout ce qu’il espérait d’une épouse.
Copyright © 2014 Maya Rodale
Titre original anglais : Wallflower Gone Wild
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers, New York, NY.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Janine Renaud
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Jon Paul Studios
Mise en pages : Sylvie Valois
ISBN papier 978-2-89752-524-8
ISBN PDF numérique 978-2-89752-525-5
ISBN ePub 978-2-89752-526-2
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Rodale, Maya
[Wallflower gone wild. Français]
L’ingénue se rebelle
(Mauvais garçons et belles ingénues ; 2)
Traduction de : Wallflower gone wild.
ISBN 978-2-89752-524-8
I. Renaud, Janine, 1953- . II. Titre. III. Titre : Wallflower gone wild. Français.
PS3618.O322W3414 2015 813’.6 C2015-940091-0
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

Je dédie ce livre à toutes les jeunes filles sages.
Et à Penelope, qui se plie aux règles uniquement quand cela lui convient.
Et à Tony. Parce que c’est ainsi.
Remerciements
M ille mercis à Sara Jane Stone, Amanda Kimble-Evans et Tony Haile, qui ont lu les premières versions du manuscrit. Je remercie également Caroline Linden, qui m’a autorisée à utiliser 50 Ways to Sin [50 façons de pécher], le livre coquin que lisent les personnages de son roman Love and Other Scandals .
Prologue
Que la chasse au mari idéal commence !
— Lady Penelope à ses diplômées
Première saison de Lady Olivia Archer Londres, 1821
E n dépit de l’excellente éducation dispensée par ­l’Académie pour jeunes filles de bonne famille de Lady Penelope, Lady Olivia Archer constituait un échec sur le marché nuptial. La saison venait à peine de commencer qu’il était d’ores et déjà évident que son éducation ne lui attirerait aucun prétendant.
— Je suppose que les hommes ne s’intéressent guère à la broderie, déclara Olivia à Lady Emma Avery et à miss ­Prudence Merryweather Payton, ses amies — et comme elle, deux laissées-pour-compte —, en revenant de l’une des trois danses figurant sur son carnet de bal par ailleurs vierge.
— Nous sommes censées les interroger sur eux-mêmes, répondit Emma. Mais que faire s’ils nous interrogent sur nous ?
— Exactement ! « Une jeune dame doit être vue, mais elle ne doit pas être entendue », dit Olivia.
C’était là l’une des Grandes Règles qu’elles avaient consciencieusement apprises.
— Mais il serait impoli de ne pas répondre.
— Je l’ai fait, et cela a été catastrophique, dit Prudence avec un frémissement. J’ai dû écouter Lord Gifford discourir sur les fossés d’écoulement de sa propriété pendant une demi-heure.
Non loin de là, Lady Katherine Abernathy — une camarade de classe de l’Académie — éclata de rire, de concert avec l’essaim de jeunes et séduisants célibataires qui faisaient cercle autour d’elle. Il était clair qu’ils ne discutaient pas de fossés d’écoulement. Ni de broderie.
Olivia lui jeta un regard quelque peu envieux, mais réprima aussitôt cette émotion barbare indigne d’une jeune dame. Non, les jeunes dames demeurent sereines et affables. Celles qui enfreignent les règles s’engagent sur la pente glissante du vice et courent à leur perte. En revanche, les jeunes filles sages font un bon mariage et sont heureuses à jamais.
Mais Lady Katherine avait vraiment l’air de s’amuser follement.
— Nous aurions peut-être dû passer moins de temps à apprendre à servir le thé et davantage à apprendre à flirter, murmura Olivia en regardant Lady Katherine battre des cils d’un air engageant à l’intention de la meute de jeunes hommes.
D’ici la fin de sa première saison, il était à prévoir ­qu’Olivia n’aurait guère l’occasion d’apprendre à flirter étant donné que les messieurs n’osaient pas s’aventurer jusqu’à ce coin de la salle de bal accueillant celles qui faisaient tapisserie, c’est-à-dire là où Olivia passait le plus clair de ses soirées.
Deuxième saison de Lady Olivia Dans diverses salles de bal
Vêtue d’une robe à la coupe banale, taillée dans une étoffe dont la teinte blanche n’était guère flatteuse, Olivia erra de soirées en bals, constamment accompagnée de sa mère, qui faisait des pieds et des mains pour convaincre ces messieurs de bavarder avec elle, parce qu’au cours de la saison précédente, Olivia avait passé « beaucoup trop de temps à faire tapisserie avec ses amies » au lieu de se chercher un mari.
— Parle de tes aquarelles à Lord Stanton, lui ordonna Lady Archer.
Olivia lui obéit et remarqua que le lord en question détournait le regard d’un air distrait. Sincèrement, elle ne pouvait le lui reprocher. Y avait-il sujet plus ennuyeux que les aquarelles d’une jeune fille ? Néanmoins, elle lui raconta qu’elle consacrait ses mardis et ses jeudis après-midi à peindre. Scandaleusement, elle faillit lui confier qu’elle aimait plus que tout peindre des nus masculins.
Plus scandaleux encore, elle aurait réellement aimé cela.
Mais proférer une telle ignominie en présence d’un homme courtois n’était pas acceptable. Olivia se borna donc à lui raconter comme il était ardu de peindre un chaton jouant avec une balle de laine. Le monsieur l’écouta patiemment pendant un moment, puis lui demanda de l’excuser et alla remplir son verre. Ou saluer quelqu’un. Ou réclamer sa voiture.
— Dis à Lord Babington que tu chantes, lui suggéra Lady Archer. Olivia a une jolie voix.
Olivia lui obéit et remarqua que le regard de Lord Babington s’égarait. Sincèrement, elle le comprenait. N’était-il pas absurde de raconter qu’on chantait ? Mais l’alternative consistait à pousser une petite chanson ici même dans la salle de bal.
Les dames ne poussent pas de petites chansons.
Mais ce serait amusant, non ? Olivia réprima un gloussement à cette idée. Le coude pointu de sa mère dans ses côtes lui fit retrouver ses esprits.
Non. Jamais elle n’oserait.
Mais elle y songeait.
— Olivia, raconte à M. Parker-Jones comme tu aimes broder.
— Je consacre mes loisirs à la broderie, dit Olivia avec un manque évident d’enthousiasme.
— Comme c’est intéressant, murmura le monsieur, alors qu’en réalité c’était parfaitement assommant.
Pendant tout ce temps, l’attention du malheureux était visiblement attirée par Lady Katherine, qui riait des bons mots des hommes tout en se penchant en avant afin d’exhiber avantageusement sa poitrine.
Olivia avait une très petite poitrine, et celle-ci était toujours voilée.
Les dames ne s’exhibent pas.
— Tu ne dois pas parler autant de toi, Olivia, lui reprocha sa mère, et Olivia réprima un soupir exaspéré.
Les jeunes dames ne poussent pas de soupirs exaspérés.
— Les hommes ne s’intéressent pas aux activités féminines, poursuivit sa mère, en totale contradiction avec tous les sujets de conversation qu’elle avait imposés tant à Olivia qu’aux hommes sans méfiance. Tu dois les faire parler d’eux. C’est le sujet préféré de tous les hommes.
Lord Pendleton s’empressa de lui donner raison. Croyant avoir trouvé en Olivia un auditoire ravi, il s’étendit longuement sur ses chiens de chasse, ses métayers mécontents et les vexations que subissait un campagnard dans une métropole telle que Londres.
Parce que les dames sourient gracieusement alors même qu’elles s’ennuient à périr, c’est ce que fit Olivia. Mais son regard s’égara bel et bien du côté de ses compagnes de tapisserie qui riaient gaiement entre elles.
Elle ne pouvait éviter de remarquer que les jeunes filles avec lesquelles flirtaient de séduisants jeunes hommes n’étaient pas affublées d’

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