La maîtrise s'acquiert avec la pratique

Jay Northcote, L. L. Cam

Description

Acquérir de l’expérience avec le gars d’à côté semble être une excellente idée – jusqu’à ce que les limites ne soient plus aussi claires. Dev, geek, étudiant en physique de première année, n’a aucune expérience sexuelle et est déterminé à changer cela dès que possible. Après une mauvaise expérience en résidence universitaire, il entame la période estivale avec de nouveaux colocataires et un plan d’action. Ewan vit dans la maison voisine de Dev. Il est jeune, disponible et célibataire, et ne cherche pas à changer cela de sitôt.

Lorsque des circonstances gênantes les réunissent, Ewan propose d’aider Dev dans la chambre en échange de cours de mathématiques, et celui-ci saute sur l’occasion. Ils couchent ensemble au fur et à mesure les points sur la liste de choses que Dev veut découvrir, mais ce qui débute comme un arrangement parfait sans attachement se complique à mesure que leurs sentiments l’un pour l’autre commencent à grandir. S’ils veulent transformer leurs leçons d’amour en quelque chose de plus permanent, ils doivent comprendre ce qu’ils ressentent l’un envers l’autre avant d’arriver à la fin de la liste de Dev.

Sujets

• Époque contemporaine
• Romance
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 11 février 2021
• Nombre de lectures: 26
• EAN13: 9782376769996
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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La maîtrise s’acquiert par la pratique
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Jay Northcote
Titre original : Practice Makes Perfect
© 2016 Jay Northcote
Traduit de l’anglais par L.L. Cam
Relecture et correction par Sandrine Dangriaux, Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-999-6
Première édition française : février 2021
Première édition : juin 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
La maîtrise s’acquiert par la pratique
Colocataires #3
 

Jay Northcote
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Tu es sûr de ne pas avoir besoin d’aide pour autre chose ? demanda Rupert.
Il examina le fouillis de sacs, de boîtes et de sacs-poubelle noirs qui contenaient tous les biens matériels appartenant à Dev – à part ceux qui étaient encore dans sa chambre à Oxford.
— Non, honnêtement, ça va aller. Merci encore de m’avoir aidé à déménager.
Rupert avait une voiture et lui et son petit ami Josh avaient insisté pour aider Dev à déménager à l’autre bout de la ville, loin des résidences étudiantes dont il avait été si heureux de s’échapper. Cette chambre dans une maison partagée était son nouveau départ pour le dernier trimestre.
— Pas de problème, dit Rupert en souriant.
— C’est tellement bizarre de me dire que c’était ma chambre avant, dit Josh. J’ai l’impression d’avoir déménagé il y a des siècles.
Il se mit à côté de Rupert et balaya la pièce du regard tandis que Rupert glissait son bras sur ses épaules.
— Sept mois, dit Rupert.
Il embrassa la tempe de Josh, son visage plein d’affection.
En les voyant ensemble, le cœur de Dev se serra avec mélancolie. Non pas parce qu’il aimait Rupert – même s’il avait un peu le béguin –, mais parce qu’il voulait ce qu’ils avaient.
Il voulait un petit ami.
— Je suppose que nous allons te laisser ranger tout ça, alors, ajouta Rupert.
— D’accord.
Dev ajusta ses lunettes, qui glissaient sur l’arête de son nez. Il avait chaud et était en nage après plusieurs trajets de deux étages avec de lourds sacs et des cartons dans les bras.
– Merci encore, ajouta-t-il.
Le sourcil de Rupert se plissa alors qu’il observait Dev.
– Hé, dit-il doucement. Tu seras bien ici. Shawn peut être un peu con parfois, mais les autres sont des gens bien.
Dev fit un signe de tête. Il était nerveux malgré les paroles rassurantes de Rupert. Dev avait brièvement rencontré ses nouveaux colocataires en visitant la maison quelques semaines plus tôt, mais il ne connaissait vraiment aucun d’entre eux. Il ne connaissait même pas très bien Rupert. Il avait cependant confiance dans son jugement. Rupert avait été gentil quand Dev avait eu besoin d’un ami et il l’avait aidé à trouver cet endroit pour vivre. Si Rupert disait qu’il serait bien ici, alors Dev le croyait.
— Envoie-moi un SMS si tu as besoin de quelque chose, d’accord ? On se voit bientôt.
Rupert s’avança et attira Dev dans une étreinte. Dev le serra dans ses bras en retour, un peu maladroitement. Il n’était pas habitué aux contacts physiques et, même s’il en avait envie, la proximité de Rupert le rendait nerveux.
— Merci, marmonna Dev contre l’épaule de Rupert.
Lorsque Rupert le relâcha, Josh prit Dev à son tour dans ses bras et lui déposa un léger baiser sur la joue en lui disant :
— Prends soin de toi.
Quand ils furent partis, Dev ferma la porte derrière eux. Prenant une profonde inspiration, il se retourna et fit un point sur l’état de la chambre.
C’était le chaos total. Le simple fait de le regarder fit monter la pression artérielle de Dev. La chaleur dans la pièce était étouffante. Il plissa le nez, sentant une faible odeur de tabac, ainsi qu’une autre odeur plus âcre que Dev ne put identifier. Paul, le précédent occupant, avait manifestement ignoré les règles de la maison concernant l’interdiction de fumer à l’intérieur.
Dev ouvrit la fenêtre en grand, laissant entrer un souffle d’air frais d’avril, puis s’assit sur le bord du lit avec un bloc-notes et un stylo. Il établit une liste, de son écriture soignée et précise.
Défaire les cartons
Aller au supermarché (il aurait besoin d’une autre liste pour cela.)
Manger
Téléphoner à la maison
Une fois sa liste écrite, Dev était déjà plus calme. D’abord, le déballage.
 
 
Quelques heures plus tard, Dev s’assit sur son lit bien fait et reprit son bloc-notes. Il s’adossa aux oreillers pour reposer son dos qui lui faisait mal et il barra la première ligne de la liste.
Épuisé, il n’avait qu’une seule envie : passer le reste de la journée à se détendre. Mais il avait faim et manger impliquait de devoir bouger. Comme il avait vécu dans un logement d’étudiant avec un self, ou à la maison avec des parents qui le nourrissaient, Dev n’avait pas l’habitude de cuisiner pour lui-même. Mais il y avait un micro-ondes, donc il n’allait pas mourir de faim. À contrecœur, il se leva, enfila un sweat à capuche et mit son portefeuille dans la poche de son jean.
Il entendit de la musique venant d’une des pièces de l’étage inférieur lorsqu’il passa devant, ainsi que des bavardages dans le salon. Dev n’était pas encore prêt à se montrer sociable, alors il partit directement, s’échappant dans la solitude de la rue.
C’était une belle soirée, plutôt douce pour le début du mois d’avril. Le ciel était majoritairement bleu, avec juste quelques nuages blancs et duveteux. Une brise fraîche soufflait, portant le parfum des rues de la ville et de la mer.
Il y avait un petit supermarché pas loin, à quelques pas de la rue principale menant au centre-ville. Habitué à avoir des étudiants comme clients, il proposait des pizzas et des plats préparés bon marché, ainsi que des produits en boîtes, en bocaux ou en sachets que l’on pouvait réchauffer et ajouter à des pâtes ou à du riz.