La meute de Mervent - 1 - La revanche de l alpha
208 pages
Français

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La meute de Mervent - 1 - La revanche de l'alpha , livre ebook

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Description

Bit-lit - 381 pages


Alyssa Clavel se sait condamnée à mort. Nés d’une lignée où se transmet une clé de pouvoir, elle et les siens ont été pris en chasse par un sorcier impitoyable.


Alors que les victimes s’accumulent et que l’étau se resserre autour d’elle, un espoir renaît grâce à un précieux talisman. Un artefact qui la jette dans les griffes d’Erik Laveau, le puissant alpha de la meute de Mervent.


Erik règne en maître sur son territoire, au cœur des forêts vendéennes. S’il mène une vie sereine en apparence, son cœur brûle d’une haine inextinguible envers ce même sorcier qui, autrefois, a massacré sa famille. Une haine qui se rallume lorsque cette inconnue surgit sur ses terres, poursuivie par l’ennemi honni. Une haine qui flamboie à l’aune du désir que lui inspire cette femme mystérieuse et fuyante.



Un désir de vengeance et une passion brûlante qui risquent de mettre en péril l’équilibre au sein de sa meute...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2022
Nombre de lectures 13
EAN13 9782379614156
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La meute de Mervent – 1 – La revanche de l’alpha

1 – La revanche de l’alpha

Laura Black
 

1 – La revanche de l’alpha

Laura Black

Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-415-6
Illustration de couverture : Daniel Eskridge
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Parce que vous méritez
les émotions les plus intenses !
À Éric, parti bien trop tôt, mais protecteur inaltérable.

À Rachel Berthelot, qui a su, en son temps, donner une âme à mes loups, et dont la flamme brûlera à jamais dans le firmament.
Prologue


La louve bondit hors de sa cachette et s’élança sur le sentier mal débroussaillé, en veillant à ne rester qu’une ombre au milieu des chênes qui croissaient alentour. Malgré le peu de visiteurs à s’aventurer aussi loin dans la forêt et l’heure tardive, elle ne pouvait prendre le risque d’être identifiée, pas alors qu’elle vivait dans un environnement où elle n’aurait pas dû se trouver. La forêt de Mervent accueillait une faune variée, mais des prédateurs de son acabit ? L’espèce humaine aurait frémi de découvrir son existence dans ces bois…
La louve accéléra l’allure lorsqu’une bise glaciale s’engouffra dans son pelage épais, indifférente au froid piquant. Elle suivait le cours de la Vendée qui serpentait paresseusement sur sa droite, uniquement focalisée sur l’odeur de sa proie.
Autour d’elle, pourtant, sous les éclats tranchants d’une lune ronde, la vie diurne œuvrait en catimini, révélant une vérité toute simple : ici, il fallait avancer sans bruit, se tapir au milieu des ombres et bondir lorsqu’enfin la cible visée se dépouillait de toute prudence.
La louve avait appris sa leçon. Difficilement. Lorsqu’elle était arrivée dans la forêt de Mervent, elle était blessée et perdue, trop pour ne pas peiner à déchiffrer les règles qui régissaient ces lieux. Mais elle avait dû s’initier, vite ! Très vite ! Car, même si d’emblée, elle était le prédateur, la forêt gardait des armes impitoyables pour contraindre tous ceux qui s’y aventuraient. Et le péril était encore plus grand pour ceux qui se fiaient au visage sympathique et avenant qu’elle présentait sous la lumière crue du jour. Sa vraie nature se révélait une fois la nuit tombée.
L’homme qui courait devant elle avait occulté cette simple vérité et s’enfonçait à chaque pas un peu plus dans la pénombre. Indifférent au danger environnant, il progressait aussi vite que le lui permettait son flanc blessé.
Le sang, la louve pouvait le flairer à des kilomètres, mais là, la senteur l’avait surprise par son amertume sirupeuse.
Magie , avait hurlé la part consciente de sa psyché.
Danger , avait répliqué sa moitié animale.
Dans un bond leste, elle esquiva les troncs épars, échoués sur le sol sec après une tempête, et remonta la trace odorante, captive malgré elle.



Érik avait le sentiment de courir depuis des heures. Hagard et l’esprit embrouillé, il refusait pourtant de céder à la douleur qui lui déchirait l’abdomen. Il s’était promis de lutter tant qu’il aurait un souffle de vie et comptait bien tenir cet engagement, à défaut de celui qu’il avait trahi par excès de confiance.
Entre mourir et se venger, il avait fait son choix, avec cette détermination qui le caractérisait. Depuis le jour où il avait compris le fardeau d’être né sorcier, il se démenait pour échapper au sort réservé aux siens. La fatalité l’avait pourtant rattrapé…
Les images, détestables et honnies, affluèrent brutalement dans son esprit, comme si elles n’avaient attendu qu’un instant de relâchement de sa part pour le submerger. Érik se raidit, alpagué par une douleur qui rongea jusqu’aux tréfonds de son âme. Il avait abandonné derrière lui sa demeure, laissant les flammes détruire le travail d’une vie et ensevelir sous les cendres les corps inertes de sa femme et de ses deux enfants.
Un crève-cœur insupportable qui l’avait fait se sentir encore plus misérable… Si peu à la hauteur qu’il avait manqué céder au désespoir et s’allonger sur le sol avec les siens pour cesser de souffrir.
À bout de force et chancelant sur ses jambes tétanisées, Érik marqua une pause et s’appuya contre un arbre. L’envie de tuer pulsait dans ses veines, si violente qu’il avait le sentiment de s’embraser de l’intérieur. Pour recouvrer un peu d’emprise sur son corps et ses émotions, il se frotta le visage durement, égratignant sa peau déjà meurtrie. Sa respiration demeura néanmoins erratique ; pire, même, chaque soulèvement de son torse engendrait une explosion de douleur dans sa poitrine.
Érik avait conscience de ne tenir debout que par la seule force de sa volonté. Une force qui se nourrissait du souvenir de la vision infâme du visage de Galil… À cette pensée, il gronda férocement, furieux de ne pas avoir été assez fort pour le terrasser avant qu’il ne libère sa puissance dévastatrice.
Son ennemi était apparu au milieu de la nuit, sans crier gare, et avait brisé avec une facilité déconcertante les protections qu’il avait mis tant de temps à concevoir. Érik n’avait jamais craint de perdre la vie. Quand on naissait sorcier, on savait que le prix à payer pour chaque respiration supplémentaire était celui de la violence et de la destruction.
Malgré tout, quand il avait rencontré Jeanne, il avait intégré qu’il ne s’inclinerait jamais face à ce futur tout tracé. Qu’il ne laisserait rien ni personne lui ravir ce bonheur inespéré ! Alors, semaine après semaine, il avait créé et façonné des amulettes pour protéger sa famille, refusant de croire en une destinée inexorable.
Il avait eu tort…
Pire, il avait échoué !
Galil lui avait enlevé tout ce qui comptait à ses yeux. Il avait tué la douce Jeanne avant de s’en prendre aux deux enfants qui dormaient dans l’arrière-salle. Érik n’avait rien pu faire. Malgré ses talents en sorcellerie, il n’était pas assez puissant pour s’opposer à un enchanteur tel que Galil ! Cette vérité l’avait heurté de plein fouet, amère et cruelle.
Lorsque les flammes avaient commencé à lécher les corps sans vie des siens et que la fureur avait supplanté son accablement, Érik avait décidé de rejoindre la forêt de Mervent, le cœur débordant d’une haine inextinguible. Là-bas, il savait qu’il trouverait la table des druides, celle qui pouvait l’aider à se venger.
Parce qu’il n’avait plus rien à perdre, il s’était jeté sur Galil avec l’énergie du désespoir. Ce dernier ne s’y attendait pas, trop imbu de sa personne pour craindre un misérable sorcier aux dons encore immatures. Il était tombé lourdement sur le sol, à demi assommé.
Érik en avait profité pour fuir vers la forêt. Blessé et le cœur rempli d’amertume…
Pressant une main sur son flanc droit, touché par une boule de feu, il redressa la tête et s’élança dans la nuit, refusant de s’avouer vaincu si près de son but. Le temps urgeait : Galil était sur ses traces, mais Érik comptait sur les quelques minutes d’avance qu’il lui avait volées !
À mesure qu’il progressait au milieu des ombres, les chênes paraissaient resserrer leur étreinte autour de lui, funeste présage pour ceux qui connaissaient la nature ténébreuse des bois. Mais lui ne s’en souciait guère, l’esprit ravagé par une détermination farouche.



La louve vit passer le fuyard et s’élança à sa poursuite sans trahir sa présence. Quand elle plaqua ses griffes sur ses omoplates, rien ne vint perturber son attaque. L’homme était trop affaibli pour réagir, sinon en plongeant en avant dans un cri étouffé. Lorsqu’il heurta le sol, incapable d’amortir le choc, il se cogna la tête comme une pierre et resta amorphe.
Dès qu’elle sentit la terre sous ses pattes, la bête pivota avec agilité et s’approcha précautionneusement du corps inerte en grognant. La chute avait assommé sa proie. Cette dernière avait essayé de contenir l’hémorragie de son flanc droit avec sa main, mais le sang continuait de se déverser d’une plaie aux rebords boursouflés.
La louve huma l’air piquant, tandis que ses babines se retroussaient sur des crocs acérés. La blessure de l’homme empestait de maléfices, elle recula d’un pas en décochant un coup d’œil suspicieux alentour.
Mais ils étaient seuls…
Pour le moment , formula son esprit primaire.
La louve rompit la distance avec sa proie, entre curiosité et défiance. À y regarder de plus près, elle réalisa que l’inconnu n’avait rien d’ordinaire. La magie coulait dans ses veines, c’était indéniable. Pourtant, comme beaucoup de sorciers, il allait mourir précocement. Le sortilège qui l’avait estropié distillait un poison féroce dans son sang et rongeait la flamme de vie qui persistait dans sa poitrine en dépit du bon sens.
Elle s’approcha de nouveau et détailla le visage masculin en le reniflant de plus belle, sans comprendre ce qui l’avait attiré jusqu’à lui et la retenait encore alors qu’il agonisait. Le sorcier était un magnifique spécimen de sa race, grand et solidement charpenté. Surtout, il portait en lui une bienveillance naturelle que même sa haine ne parvenait pas à annihiler.
Une bienveillance auréolée d’une lumière si vive que la louve cligna des yeux, abasourdie.
Envoûtée par cette force brute, elle leva sa gueule vers la lune ronde et hurla à pleins poumons, son chant baignant la nuit d’une volupté enchanteresse. Puis, happée par cette énergie qu’elle ne contrôlait ni ne comprenait, elle s’inclina vers l’homme, frotta son museau contre son cou et plongea ses crocs dans sa chair avec une férocité implacable.
Érik s’arcbouta en criant de douleur, avant de retomber lourdement sur le sol, inerte.
Chapitre 1


Honorine Clavel avait horreur de perdre son temps. Lorsqu’elle se décida, enfin, à aller poster sa contribution pour les impôts, elle se rendit compte qu’il ne lui restait plus que la journée pour s’acquitter de cette tâche ingrate. Et comme ce détail ne suffisait pas à lui compliquer la vie, elle constata que son chéquier était vide et qu’elle avait oublié d’aller en chercher un nouveau à la banque.
Non p

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