La rédemption du voleur

George J. Ghislain

Description

Peut-on échapper à son destin ?

Lorsque Andreas, sur le grand marché de Prague, sauve trois louveteaux, au pelage singulier, de la cruauté des hommes et ce, juste après avoir détroussé quelques badauds, il se voit contraint de s’échapper de la Capitale du Saint-Empire.

Pas question de se tourner vers sa guilde et ses intrigues, pas question de fuir très longtemps et de s’attirer les foudres de son chef, Emich. Néanmoins, toute fuite a une fin et un séjour dans les geôles du Palais impérial, avec d’autres Voleurs, changera sa vie à jamais.

Surnommé ‘Aal’, l’anguille, en raison de sa capacité à se tirer d’affaire avec une agilité confortée par sa petite taille, Andreas se liera d’amitié avec des loups bleus et leurs petits. À quelques centaines de lieues, un autre genre de loups rôde, les Loups de Walburg...

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Historique
• Romans d'amour
• Romance
• Gay
• Fiction
• Middle Ages
• Edad Media
• Historical
• medieval

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782382280713
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
La rédemption du voleur
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 George J. Ghislain
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-071-3
Première édition : juin 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
LE LOUP BLEU
LE TROU
AU BOUT D’UNE CORDE PENDENT DES PÉCHÉS
NICKY, GEÔLIER DE PÈRE EN FILS
MOURIR POUR VIVRE
LES OMBRES SILENCIEUSES
LES OMBRES BLEUES
IVRESSE ET CHÂTIMENT
LUNE DE SANG
LE BÛCHER DU BOUCHER
LE CIRQUE
LE VILLAGE ENCHANTEUR
LA MERISE ET LE GRENAT
PROTECTEUR DES INNOCENTS
LE SANG DES TRAÎTRES
NUIT D’ARGENT
LA GUILDE DES OMBRES
LE SOURIRE DE L’ANGE
LES EXILÉS DE PRAGUE
L’ANGUILLE ET LA VIPÈRE
UN LOUP SUR LE TOIT
LA RÉDEMPTION DU VOLEUR
L’ÉTREINTE DES LÂCHES
ÉPILOGUE : LES LOUPS BLEUS
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
L’aube rosée annonce la naissance d’un nouveau jour. Mais dans cette fin de nuit, c’est aussi toi qui meurs un peu. Encore. J’attends impatiemment la nouvelle nuit pour te retrouver, et hurler à la lune, avec les loups, à cet amour déchiré.
 
À celles et ceux qui errent la nuit,
À toi, mon gros loup.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Le lièvre compte sur ses jambes, le loup sur ses dents : chacun survit comme il peut.
Proverbe chinois.
 
Lorsque l’on écrit une saga, il est des gens pour prendre le risque de vous éditer, et d’autres, celui de vous lire. Même si l’auteur sait où il va, il est le seul à savoir où et comment cette aventure se terminera. Cela demande plus que de la patience, cela demande une certaine audace de la part de ceux qui, invisibles et en arrière-plan, le soutiennent.
Merci donc à vous tous qui rendez ceci possible.
 
 
La rédemption du voleur
Les loups de Walburg #3

George J. Ghislain
 

 
Prologue
 
 
 
 
La matinée avait été exceptionnelle. Sept bourses bien grasses qu’il avait pu trancher à la ceinture de ses propriétaires en se glissant dans la foule telle une anguille. Andreas venait de les confier à Siegfried, espérant que ce fourbe ne les viderait pas avant qu’Emich ne les récupère pour la guilde.
Il retourna vers le plus grand marché hebdomadaire de Prague avec un contentement certain. Les petits marchés n’étaient jamais aussi profitables que celui de Malá Strana. Ici, on était dans un quartier riche. À proximité du château que le Roi faisait transformer complètement depuis des années pour être, disait-on, au niveau de ce qu’on peut attendre de la Capitale du Saint-Empire Romain. Depuis quelques années déjà, les artisans et riches commerçants occupaient le quartier. C’était la raison pour laquelle les gardes y faisaient leur ronde de manière si fréquente. Et cela, contrairement aux petits marchés, il ne devait pas l’oublier. Il risquait la potence, à chaque fois. Cette fois plus que jamais, parce qu’il s’était déjà fait pincer deux fois cette année avec, à la clef, un séjour de deux semaines dans les geôles du château, et la menace que le troisième se solde par la corde, ou l’amputation des mains. Ce n’était pas dans ses projets d’avenir, mais la pression de la guilde rendait l’arrêt de toute activité impossible.
Eva, Walt et Bern ne le contrediraient pas. Ils ne contrediraient plus personne d’ailleurs vu qu’ils pourrissaient aux portes de la ville.
Il était connu dans le milieu. Connu des gardes aussi. Ces dernières années, il avait échappé de peu à passer sur le billot pour un raccourcissement permanent de ses bras ou à l’échafaud. Un jour, il n’y échapperait plus. C’était comme cela. C’était leur lot à tous. Une fatalité que d’aucuns contrediraient. Et donc, pour duper les gardes, il s’entraînait chaque jour à être agile, souple, rapide et rusé comme un renard.
Il chaparda une pomme sur l’étal d’un vendeur et la croqua tandis qu’il se faufilait, d’allée en allée.
Pouah ! Elle était blette ! Quel voleur ce marchand !
La place était bondée. Les cris gouailleurs des marchands, vantant leur marchandise et dénigrant celle de leurs voisins, s’affrontaient dans des joutes semi-amicales. Et les bavardages des bonnes gens, les cris des volailles qui gueulaient par-dessus tout, faisaient un brouhaha assourdissant. Cela l’arrangeait bien, en général. Le bruit couvrait les cris des bourgeois qui se rendaient compte de ses larcins et il avait généralement plus que le temps nécessaire pour détaler.
Andreas avait une qualité innée pour être un bon voleur. Il était très petit et particulièrement agile. Ses « amis » l’appelaient « Aal », l’anguille, parce qu’il était malin, léger, rapide et qu’il se contorsionnait aisément et se défilait quand on tentait de le saisir ! À son grand dam, il était si petit, en réalité, qu’il se faisait passer pour un enfant pour échapper aux regards méfiants. Bien sûr, si on le regardait bien on voyait qu’il avait une vraie constitution d’homme. Plutôt bien fait, à ce qu’on disait. Mince et costaud tout à la fois, un joli visage avec cette fossette au menton qui accentuait ses charmes, disait-on. Même s’il n’avait que vingt-deux ans, sa barbe blonde était drue, ce qui l’obligeait à se raser chaque jour de marché pour qu’on le prenne pour un gamin de douze ou treize ans. Cela l’enrageait de se rajeunir ainsi, ça l’humiliait, même, mais si cela lui permettait de ramener des bourses à Emich, alors il le ferait.
Emich l’avait recueilli à six ans. Contrairement aux autres orphelins de son âge, ses parents n’étaient pas morts de la peste, ils avaient été pendus.
Andreas était incapable de se souvenir quelle en était la raison, mais il n’était pas difficile d’imaginer qu’ils étaient également actifs dans le milieu des guildes de Voleurs. Il se souvenait, en revanche, de la survie dans les rues de Prague, à grappiller, du haut de ses cinq, puis six ans, des déchets pour survivre. Et dormir, cet hiver-là dans les égouts, avec les rats, pour ne pas mourir de froid. Même à l